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Compte rendu Cneser du 11 février 2025
En février, il est trop tard pour formuler des vœux.
Il est clair que nous entrons en carême !
Le CNESER du 11 février s’est ouvert en présence du ministre Ph. Baptiste qui a présenté les grands axes du budget arguant du fait que les crédits seraient en hausse de 137 millions par rapport à l’année passée.
Sup’Recherche-UNSA rappelle que dans ce laps de temps, les mesures indemnitaires liées à la LPR sont plus que menacées et que les établissements gèlent unilatéralement par exemple les mesures d’accompagnement des jeunes collègues qui en découlent.
L’examen de la réforme des bourses est remis aux calendes grecques et les perspectives de remédier à la pauvreté étudiante s’éloignent.
Le monde change, et nos établissements qui devraient représenter nos meilleures chances de nous adapter à ce changement, sont condamnés à végéter
La situation va-t-elle s’améliorer avec un budget ? Probablement pas, la disette des moyens de la recherche a conduit le CNRS à s’engager dans la politique opaque, et humiliante des Key labs. Si le projet fait l’objet d’un moratoire, nul doute que la situation ne va pas évoluer vers le meilleur. Saluons au passage la lutte concertée et efficace de toute la communauté universitaire contre ce projet mortifère.
Oui, les établissements sont dans une situation financière plus que précaire et le vote du budget ne permettra pas de rééquilibrer la balance avec un recul de 930 millions d’euros pour la MIRES par rapport à 2024. Comment croire que ces reculs cumulés « n’affecteront pas les ambitions du MESR » ? Qu’en sera-t-il des mesures de la LPR dont la « revoyure » est sans cesse promise et sans cesse reportée ?
- Lors du CNESER du 11 février, Sup’Recherche-UNSA a eu aussi l’occasion de valider plusieurs formations en matière de santé, et notamment de voter pour les textes « passerelles » en la matière.
- Nous avons poursuivi une fois encore, notre lutte contre la pénétration du secteur privé dans l’ESR.
- En ce qui concerne les textes relatifs à l’évolution de la plateforme Parcours’Sup , nous avons voté Pour, considérant qu’il convient d’accompagner le perfectionnement du dispositif . Néanmoins, il serait temps de mener une enquête/bilan sur Parcoursup.
Le dispositif est-il pertinent en termes d’abandons et d’échecs en premier cycle ?