Dernière édition le : avril 8th, 2025.
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Au CNESER du 8 avril 2025

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Le CNESER du 8 avril a été l’occasion de célébrer les 20 ans de la loi handicap (n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées).

Un état des lieux sur le profil des étudiants en situation de handicap dans les établissements d’enseignement supérieur a été présenté. A la rentrée 2024, ils étaient 64 000, soit 9 fois plus qu’en 2005 où 7 500 étudiants étaient alors recensés.

Ont été détaillées les politiques en faveur des étudiants en situation de handicap et les évolutions observées depuis les mesures initiales de compensation prévues par la loi de 2005, jusqu’aux avancées plus récentes affirmant les droits des étudiants en situation de handicap et encourageant des évolutions plus structurelles en faveur de l’accessibilité des formations et de la vie étudiante (circulaire du 10 juillet 2024 et sa traduction FALC, guide à destination des établissement, appel à projets universités inclusives démonstratrices).

Lors du dernier Comité Interministériel du Handicap du 6 mars 2025 le MESRI s’est engagé, notamment au niveau des politiques de bourses et de l’accessibilité pédagogique et numérique, en créant un Observatoire national de l’accessibilité des services numériques et en identifiant des équipements et matériels adaptés.

Sup’Recherche-UNSA demande instamment la poursuite de ces objectifs, mais exprime son inquiétude à cet égard face aux contraintes budgétaire !

  • Présentation par le SIES de l’étude sur la « trajectoire étudiante des bacheliers 2019 »

Trois ans après leur entrée dans le supérieur, plus de sept étudiants sur dix sont encore en études ou diplômés. En licence, un étudiant sur cinq inscrit juste après le baccalauréat redouble la L1 et la même proportion l’abandonne. Malgré ces difficultés de début de parcours, trois ans après leur L1, sept étudiants sur dix sont encore en études ou diplômés. En IUT, les parcours sont plus linéaires avec peu de redoublements ou d’abandons. À la rentrée 2022, neuf bacheliers 2019 sur dix inscrits dans cette filière poursuivent leurs études ou sont sortis diplômés de l’enseignement supérieur. En STS, les parcours sont plus courts, 16 % d’abandons en première année et peu de poursuites d’études après le diplôme. Seul un bachelier 2019 sur six inscrits dans cette filière poursuit ses études à la rentrée 2022, alors que la moitié d’entre eux sont sortis diplômés. À l’inverse, les élèves de classes préparatoires et en études de santé s’engagent dans des cursus plus longs. Les néo-bacheliers inscrits en CPGE sont encore neuf sur dix à poursuivre leurs études à la rentrée 2022, et plus de la moitié ont réussi à intégrer une grande école. Ceux inscrits en santé sont encore huit sur dix à continuer leurs études en 2022, dont près de la moitié d’entre eux en santé.

  • SUP’Recherche UNSA s’est abstenu sur le Projet de décret relatif à l’Université Gustave Eiffel,

Nous considérons en effet que les ambitions portées par ce « grand établissement » ne nécessitent pas forcément de dérogations au Code de l’éducation.

  • Nous nous sommes positionnés pour une motion sur « Enseignement Supérieur et la Recherche à la hauteur de l’urgence climatique ».

https://docs.google.com/document/d/1EOXSmsiyGyn939icl6Hi826mKwGgpQhvSHQ5TfEtaUk/edit?usp=sharing.

 Ont été en outre examinés :

  • Diverses formations en santé (pharmacie et maïeutique)
  • Projet d’arrêté relatif au programme de français et de philosophie des classes préparatoires scientifiques pour l’année scolaire 2025-2026.
  • Projet de décret relatif aux diplômes conférant le grade de master et modifiant l’article
    612-34 du Code de l’éducation.
  • Projet d’arrêté portant attribution du grade de master aux titulaires du diplôme en partenariat international « Management de la Transition durable et de la résilience des organisations » de l’Université de Brest.