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Pendant les travaux la vente continue !
Ce jeudi 13 juin 2024 se tenaient deux rencontres multilatérales, la première, à la Direction Générale des Ressources Humaines (MEN & MESR), sur la réforme de la formation des enseignants et la seconde sur ce qu’il est convenu d’appeler « l’acte II de l’autonomie » au Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Sup’Recherche-UNSA a pointé le décalage entre la tenue de ces réunions et le contexte de la période, qui impose constitutionnellement de s’en tenir aux affaires courantes et note avec un peu d’amertume qu’il est paradoxal de voir le Ministère en demande de dialogue social alors même que ces efforts présentent un risque réel de ne pas aboutir.
Néanmoins, nous sommes restés fidèles à notre tradition de dialogue nous avons pu faire valoir que nous ne sommes pas opposés à certains points de la réforme de la formation des enseignants, mais qu’il devient de jour en jour illusoire qu’elle puisse être mise en œuvre dans le calendrier ministériel prévu. Nous demandons, un fois encore, le report de la réforme afin qu’elle puisse s’effectuer dans la sérénité que le sujet mérite.
Faute de réponse précise à nos questions, Sup’Recherche-UNSA a quitté le groupe de travail, ainsi que la plupart des organisations syndicales.
En ce qui concerne « l’acte II » Sup’recherche-UNSA a fait part de ses points d’alerte et de vigilance quant à une évolution qui, par ses modalités mêmes, occulte tout dialogue social et qui fait naître nombre d’inquiétudes chez les enseignants et les chercheurs des établissements universitaires en menaçant les repères statutaires. A cela il a été répondu que le ministère est toujours resté « à l’écoute des présidences » !?
Avec l’ensemble des organisations syndicales nous avons quitté la multilatérale avant la fin.
Par rapport à ce dossier, Sup’Recherche-UNSA rappelle son attachement indéfectible à ce que l’Enseignement Supérieur et la Recherche soient servis par des fonctionnaires d’État. Nous nous opposerons donc à tout ce qui pourrait conduire à une gestion des agents qui les conduirait, de fait, à devenir des « fonctionnaires territoriaux ».