Dernière édition le : juillet 2nd, 2020.
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LPPR suite …

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La LPPR était présentée ce Jeudi 2 juillet au Comité technique des personnels enseignants titulaires et stagiaires de statut universitaire (C.T.U.) pour information. Voici la déclaration de Sup’Recherche-UNSA :


Une loi de programmation de la recherche … ce n’est pas suffisant pour les Universités ! 

La loi pluriannuelle de programmation de la recherche (LPPR) a pour but affiché de rendre à la France son rang international dans ce domaine, réussir sa « reconquête scientifique » et de renforcer l’attractivité des métiers de chercheur et d’enseignant-chercheur. Si la loi, qui devrait être présentée au conseil des ministres le 8 juillet, n’est pas celle que nous aurions écrite, notre concertation de ces derniers mois avec le ministère a permis des avancées dont nous attendons des retombées concrètes dès le début 2021.  

Si l’un des objectifs affichés de cette loi est d’améliorer l’attractivité des métiers de chercheur et d’enseignant-chercheur, aucune des mesures qu’elle propose ne permet de redonner aux universités les moyens de base dont elles ont besoin pour assurer une formation initiale et continue de qualité. Notamment, elle ne permet pas de réduire les inégalités : il est aujourd’hui inacceptable que les filières générales des universités aient une dotation par étudiant qui corresponde à la moitié de ce que l’État investit pour les étudiants des CPGE et BTS !  

Les 25 milliards sur 10 ans annoncés par la LPPR ne sont pour nous qu’une première étape.  

Sup’Recherche-UNSA revendique une loi de programmation pluriannuelle pour les missions de formation initiale et continue de l’enseignement supérieur en parallèle de celle-ci. Cette nouvelle loi devra mettre davantage d’égalité entre les étudiants et conduire à ce que les universités disposent de dotations financières par étudiant alignées sur celles des classes préparatoires conduisant à une harmonisation par le haut des crédits et du taux d’encadrement par étudiant.