Dernière édition le : octobre 27th, 2025.
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Le débat universitaire ne permet pas la commission d’infractions pénales !

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Le débat universitaire ne permet pas la commission d’infractions pénales !

Nul ne peut l’ignore, le « grand meeting anti-impérialiste » qui s’est tenu le mercredi 15 octobre dans l’amphithéâtre D001 de l’Université Paris VIII a donné lieu à des déclarations publiques dont nous avons pris connaissance avec sidération et émotion.

Ces propos, sans aucun doute qualifiables sur le plan pénal, glacent le sang : glorification explicite des massacres du 7 octobre 2023, appel à « l’embrasement » en France.

On peine à croire que l’enceinte universitaire puisse être le théâtre d’une telle apologie de la violence !

La liberté d’expression, à laquelle nous sommes tous farouchement attachés, ne saurait en aucun cas couvrir ce type de discours. La convocation de son président par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et l’ouverture, selon ce dernier, d’une enquête confiée à l’inspection générale.  France Universités a pour sa part, publié un communiqué dans lequel elle dénonce les propos tenus dans nos locaux et annonce se porter partie civile dans les procédures judiciaires qui pourraient en résulter.

Le président de l’Université, élu de la communauté , est « responsable du maintien de l’ordre » (Code de l’éducation, art. L. 712-2) ? « En cas de désordre ou de menace de désordre », cette même autorité « en informe immédiatement le recteur chancelier » (art. R. 712-8). Cela suppose une vigilance de tous les instants . l’art. R. 712-6 du code de l’éducation confie au président d’université la tâche de « recourir à des personnels chargés d’assurer le respect des règlements et de constater les éventuels manquements à la discipline universitaire », sans attendre que les réseaux sociaux suppléent à sa mission. 

Sup’recherche-UNSA réaffirme son attachement à la liberté d’expression, essentielle à la liberté académique mais dans le strict respect des lois de la République !