CSA du 10 février 2023
Déclaration de l’UNSA, 10 février 2023
tiennent tout d’abord à vous remercier de votre présence. Cette attention particulière démontre votre respect des instances de dialogue social. Nous espérons que cet intérêt marque également une volonté de votre part d’être plus à l’écoute des propositions et revendications légitimes des personnels que nous représentons.
Avec près de 2 millions de manifestants mais aussi de grévistes mardi 7 février, la population démontre encore une fois qu’elle est opposée au projet de réforme des retraites du gouvernement. La manifestation de samedi 11 février doit permettre à tout ceux qui ne peuvent défiler ou se mettre en grève en semaine, de participer au mouvement.Prochain objectif : la manifestation de samedi 11 février
Pas un jour, pas un mois, pas un an ! Non c’est toujours non !
L’intersyndicale des personnels et des étudiants de l’enseignement supérieur et de la recherche appelle à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme des retraites inutile et injuste.
Cela fait des années que Sup’Recherche-UNSA dénonce le sous financement chronique de l’eseignement supérieur et de la recherche qui précarise beaucoup de personnels. Tous les personnels seront impactés par cette réforme, qu’ils soient titulaires, contractuels, précaires. Tous les agents seront touchés qu’ils aient une carrière complète, partielle, courte ou longue. Pour tous c’est un raccourcissement de la durée du temps de vie à la retraite qui est programmé.
Si le financement de la retraite par répartition est en péril comme le prétend le gouvernement, il y a d’autres sources de financement possible … pourquoi s’entête-t-il à ne pas les prendre en considération.
Mardi 7 février et samedi 11 février toutes et tous dans la rue.
Bizarre, vous avez dit bizarre ?
L’ensemble des agents de fonction publique, ont reçu ce matin du 27 janvier sur leur adresse personnelle ou professionnelle un message envoyé par Direction Générale des Finances Publiques (<ne-pas-repondre@dgfip.finances.gouv.fr>) de la part du ministre Guerrini venant « présenter » mais devrions nous plutôt dire défendre et illustrer « un projet de justice, d’équilibre et de progrès » comme l’annonce un document de 18 pages qui accompagne ce message.
Sup’Recherche-UNSA s’étonne du procédé qui consiste à utiliser des adresses électroniques professionnelles ou personnelles des agents de l’État et s’interroge sur la légalité de cela au regard du règlement général sur la protection des données (RGPD).
Enfin, ce mail nous a d’autant plus étonnés que le MESRI nous a toujours dit être en incapacité d’envoyer des messages directement à ses agents ! ?
Faire encore mieux le 31 janvier !
Le 19 janvier, avec plus de 2 millions de personnes dans la rue. Les françaises et les français ont montré leur opposition à cette réforme des retraites brutale et injuste.
Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la retraite en bonne santé, et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement. Le message est très clair : le gouvernement doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la retraite à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. D’autres solutions existent.
Le gouvernement doit sortir de sa vision dogmatique et extrêmement dure. S’il veut réellement une concertation, il ne peut pas entrer en matière avec des lignes rouges très forte comme le report à 64 ans et rejetter d’entrée les autres solutions qui lui sont proposées par les partenaires sociaux.
Sup’Recherche-UNSA, avec les organisations syndicales de la Fonction publique, (CFDT- CGC – CGT – FAFP – FO – FSU – SOLIDAIRES – UNSA) est déterminé à faire retirer ce projet de réforme des retraites, et appelle à participer à une nouvelle journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 31 janvier.
Plus de 700 000 ont signé la pétition cette réforme injuste et brutale.
Prochain objectif : 1 000 000 !
Alors vous aussi signez ici !
Une puissante mobilisation qui oblige au retrait
Ce 19 janvier, partout sur le territoire, plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, et de jeunes se sont mobilisé-es mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.
Cette réforme est inacceptable et va à l’encontre des intérêts de la population. Elle ne s’y trompe pas, puisque même avant d’être dans la rue plus de 600 000 personnes ont déjà signé la pétition intersyndicale.
Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la retraite en bonne santé, et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement. Le message est très clair : le gouvernement doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la retraite à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. D’autres solutions existent, elles ont malheureusement été balayées d’un revers de main.
L’ensemble des organisations syndicales réaffirme son opposition à la réforme et sa détermination à avoir un système de retraite juste, financé aussi par un autre partage des richesses.
Afin de renforcer et d’inscrire dans la durée cette première mobilisation massive, les organisations syndicales appellent dès à présent à une journée de grève et de manifestation interprofessionnelle.
L’intersyndicale invite la population à signer massivement la pétition, et appelle à multiplier les actions et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève, notamment autour du 23 janvier, jour de la présentation de la loi au conseil des ministres.
Elles appellent les salarié-e-s et les jeunes à préparer des assemblées générales pour discuter des poursuites de la mobilisation.
Et alors que le gouvernement appelle les organisations syndicales à être responsables et à ne pas bloquer le pays, nous réaffirmons qu’il est et sera le seul responsable de cette situation puisque 9 travailleuses et travailleurs sur 10 rejettent cette réforme injuste et brutale.
Nous sommes unis et déterminés à faire retirer ce projet de réforme des retraites, c’est pourquoi l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 31 janvier. L’intersyndicale se réunira le soir même.
Paris le 19 janvier 2023
Tous mobilisés le 19 janvier !
Ce mardi 10 janvier 2023, Elisabeth BORNE a présenté les grandes lignes du projet de réforme des retraites porté par le gouvernement qui prévoit d’allonger la durée du travail en reportant l’âge légal à 64 ans tout en accélérant la durée de cotisation à 43 ans.
Avec l’UNSA et l’intersyndicale nous sommes farouchement opposés au projet porté par le gouvernement car il va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Il va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Sup’Recherche-UNSA appelle à participer à une 1ère journée de mobilisations et de grèves partout sur le territoire le 19 janvier 2023.
Ni 1 jour, Ni 1 mois, Ni 1an De Plus !
Signez la pétition intersyndicale
Quand le dialogue social paye !
Les effets du protocole d’accord relatif à “l’amélioration des rémunérations et des carrières” se feront sentir une nouvelle fois au 1er janvier : la prime C1 que touchent tous les enseignant.e.s-chercheur.e.s va augmenter une nouvelle fois en passant de 2800€/an à 3500€/an soit +700€ (voir JO du 30/12). Depuis 2020 cette prime annuelle a augmenté de 2300€.
Nous avons été critiqués pour avoir obtenu et signé ce protocole d’accord, sans cela il n’y aurait pas eu cette augmentation. Une fois encore, force est de constater que le syndicalisme de négociation paye !
Nous rappellerons au ministère la cible de 6400€ sur laquelle il s’est engagé pour 2027, ce qui devrait conduire aux augmentations suivantes :
année | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | 2027 |
montant de la prime C1 | 3 500,00 € | 4 225,00 € | 4 950,00 € | 5 675,00 € | 6 400,00 € |
Vu la date de publication de l’arrêté (27/12/22) et les délais de mise en oeuvre des payes (6 semaines), l’augmentation se verra sur le bulletin de salaire fin février.
Elections professionnelles 2022
Avec le retour du SNPTES, l’UNSA éducation est désormais la 1ère organisation syndicale représentative des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, avec 11828 voix devant la CGT 8872 voix
Sup’Recherche-UNSA tient à remercier celles et ceux qui ont fait confiance à notre syndicalisme de proposition et de négociation en votant pour nos listes nationalement et localement.
Nous ne sommes pas dans une posture d’opposition systématique au motif que “seule la lutte paye”. Les avancées que nous avons obtenues l’ont été grâce à nos capacités de négociation.
Nos élus dans les établissements ont également été reconnus pour leurs compétences à dénouer les difficultés locales sans dogmatisme.
Si d’aucuns nous ont critiqués pour avoir obtenu un protocole d’accord, celui-ci a permis de fortes revalorisations pour les personnels et des possibilités de promotions inédites (voir ici notre flyer)
Ce protocole constitue un plancher dans les négociations à venir. Nous ne renonçons pas pour autant à des avancées plus ambitieuses.
Nous poursuivrons notre action au sein du CSA pour faire avancer de nombreux chantiers : https://sup-recherche.org/actus/elections-professionnelles-2022/
Une fois encore, la participation en chute vient ternir notre satisfaction.
Cela s’explique en partie par des procédures de vote particulièrement brumeuse, une modalité de récupération du code de vote complexe, des erreurs dans les adresses mails de certains collègues, des modalités de vote différentes nationalement et localement, etc. Le ministère doit rectifier et simplifier les modalités de votes pour les prochaines échéances : il en va de la démocratie dans l’ESR.
L’équipe nationale de Sup’Recherche-UNSA remercie vivement à nouveau ses électeurs, ses sympathisants et ses militants sans qui cette première place dans l’ESR n’aurait pas été possible.
Image : Pixabay License
Vous pouvez faire confiance aux listes UNSA
Elections professionnelles 2022
Si vous vous reconnaissez dans un syndicalisme
constructif qui refuse le « tout ou rien » et
recherche une issue positive par la négociation
au regard d’un mandat syndical, votez et faites voter
pour les listes UNSA éducation.
Cher.e.s Collègues enseignant.e.s, enseignant.e.s-chercheur.e.s et chercheur.e.s
Notre syndicat, Sup’Recherche-UNSA vous représente, au travers des listes présentées par la fédération UNSA éducation, dans les comités sociaux de vos établissements et ministériel. Notre manière de faire du syndicalisme se caractérise par la recherche de compromis acceptables sans renoncer à l’ensemble de nos revendications. Cette méthode porte et nous sommes convaincus que vos voix, exprimées lors des élections professionnelles de décembre 2022, conforteront notre place de première organisation représentative de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR).
La signature d’un protocole accord sur les carrières et rémunérations des personnels de l’ESR est le fait marquant de notre action durant les 4 années écoulées. En effet, bien que décrié par beaucoup d’autres organisations syndicales (qui maintenant s’en réclament !) il a permis de fortes revalorisations pour les personnels et des possibilités de promotions inédites (voir ici notre flyer)
Ce protocole constitue désormais un plancher dans les négociations à venir sans renoncer pour autant pas à des avancées plus ambitieuses. Une action phare lors de notre mandat : nous avons obtenu le repyramidage qui va permettre à 2000 Maîtres de conférences (MCF) de devenir Professeurs des universités (PU) d’ici 2025.
Cela ne s’arrête pas là car :
notre analyse des deux premiers contingents a convaincu la ministre S. Retailleau de poursuivre ce dispositif au-delà même de l’accord, avec sa prolongation sur au moins deux années. Ceci va très certainement se concrétiser par un nouveau contingent d’au moins 1200 possibilités supplémentaires
Les chantiers qui nous attendent
Outre les revendications que nous portons dans le cadre de l’UNSA éducation avec les autres OS de l’ESR voici celles qui concernent plus spécifiquement notre champ de syndicalisation que nous porterons au sein du comité social d’administration du ministère (CSA) et de sa formation spécialisée aux personnels de statuts universitaires :
- Pour les mutations des EC : un mouvement spécifique et distinct de la campagne synchronisée de recrutement des enseignants-chercheurs (voir ici l’accord France Université — Sup’Recherche-UNSA) ;
- La titularisation des personnels contractuels qui exercent des fonctions pérennes ;
- Le repyramidage comme une voie supplémentaire d’accès au corps des PU (voir : Repyramidages : Sup’Recherche votre allié du quotidien !) ;
- La reconnaissance des enseignants (PRAG, PRCE, PREC, …) qui s’impliquent dans la recherche.
- En outre les enseignants du supérieur doivent pouvoir également bénéficier du référentiel des équivalences horaires et accéder à régime indemnitaire équivalent à celui des enseignants-chercheurs et chercheurs (le RIPEC), notamment avec un alignement de la PES sur le C1 (voir communiqué de presse ici)
- Les ATER doivent bénéficier d’une revalorisation de leur prime ;
Sup’Recherche-UNSA agira afin d’améliorer le déroulement des carrières pour cela nous continuerons à demander :
- Le décontingentement de l’accès à l’échelon exceptionnel des MCF et des Chargés de recherche (CR) ;
- Une augmentation du taux de promotions à la HC des MC et CR et à la 1ère classe des PR et Directeur de recherche (DR) ;
- Une refonte des grilles avec notamment :
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L’accès à la hors échelle D pour les PU de 1re classe, et que tous les PU de classe exceptionnelle accèdent au second échelon.
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la réduction à 2 ans et 10 mois du 6e échelon de la classe normale des MCF (au lieu de 3½ ans) et à 3½ ans du 5e échelon de la hors classe des MCF (au lieu de 5 ans).
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des grilles indiciaires de fin de carrières des chargés de recherche (CR)et des directeurs de recherche (DR) analogues à celles des MCF et des PR.
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…
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Vous trouverez ici l’ensemble des propositions de Sup’Recherche-UNSA pour les carrières et les personnels (motion de congrès Paris 2020).
Le comité social d’administration (CSA) :
Le CSA est le lieu où s’exerce le dialogue social entre les représentants des personnels et la gouvernance d’un établissement ou directement le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour le CSA ministériel. C’est la nouvelle instance de dialogue social issue de la fusion du comité technique (CT) et du comité d’hygiène, de sécurité et de santé au travail (CHSCT) qu’ils soient ministériels ou d’établissements.
Les résultats de l’élection des représentants des personnels aux CSA d’établissements et du ministère fixent la représentativité́ syndicale locale et nationale.
Au sein du CSA une formation spécialisée est chargée d’émettre des avis pour l’élaboration ou la modification des règles statutaires relatives aux enseignants-chercheurs de statut universitaire et aux assistants de l’enseignement supérieur. Si cette formation spécialisée ne fait qu’émettre des avis, cela reste un lieu de dialogue social capital pour chacun d’entre nous. Il existe en effet une marge de manœuvre qui nous permet d’améliorer les textes qui lui sont soumis.
Cela nécessite de convaincre et de négocier efficacement nos positions afin de faire en sorte que Ministère accepte nos propositions d’amendements. À chaque vote se pose donc la question de savoir ce que le fruit de nos négociations peut nous permettre d’obtenir.