Journée internationale de lutte pour les droits des femmes

La Journée internationale de lutte pour les droits des femmes s’inscrit cette année sous le thème de «L’égalitéaujourd’hui pour un avenir durable». L’idée est de mettre en valeur la contribution des femmes et des filles du monde entier concernant l’adaptation et la réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes et tous.

Les femmes sont plus vulnérables aux impacts du changement climatique que les hommes, car elles constituent la majorité des personnes pauvres de la planète et sont davantage dépendantes
des ressources naturelles qui sont les plus menacées par le changement climatique.

Face à cette situation, l’UNSA revendique :

  • La revalorisation des salaires des métiers les plus exposés, majoritairement occupés par des femmes
  • La prise en considération de la charge mentale qui pèse encore majoritairement sur elles et impactent l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle
  • La reconnaissance de la parole des femmes dans les prises de décisions liées au changement climatique, en vue d’atteindre un développement durable et une plus grande égalité des sexes.

L’égalité de toutes et tous ça ne concerne pas seulement celles et ceux qui se sentent écarté·es, cette liberté relève de notre responsabilité commune !

Vidéo UNSA “expression directe” intitulée “les femmes et le télétravail” :

https://www.unsa.org/IMG/mp4/expression_directe_2110.mp4




Prime individuelle des enseignants-chercheurs

Avec la mise en place du régime indemnitaire des personnels enseignants et chercheurs (RIPEC) la PEDR est remplacée par une prime permettant de reconnaitre qualité des activités et à l’engagement professionnel des agents au regard de l’ensemble des missions définies pour les enseignants-chercheurs à l’article L. 123-3 du code de l’éducation et pour les chercheurs aux articles 12 et 35 du décret du 30 décembre 1983.

Le motif de l’attribution de cette prime peut être soit l’investissement pédagogique, l’activité scientifique ou les tâches d’intérêt général ce peut être aussi au titre de l’ensemble des missions d’un enseignant-chercheur.La prime individuelle doit être demandée pour cela il faut déposer un dossier dématérialisé sur le site GALAXIE, composé des éléments suivants :

  • des informations concernant la situation administrative du candidat fournies par l’établissement ;
  • des renseignements complémentaires saisis par le candidat dans un écran formulaire,
  • un document au format pdf rédigé par le candidat à partir de la trame 2022 fournie par le MESRI.

Le calendrier

  • 3 mars 2022 à 10 h au 31 mars 2022 à 16 h : Dépôt des demandes individuelles dans l’application ELARA
  • 1er avril 2022 à 10 h au 20 mai 2022 à 17 h : Vérification de la recevablité des demandes par les établissements, réunions des conseils académiques en vue de rendre les avis sur les demandes de prime individuelle et saisie des avis dans Galaxie
  • 24 avril 2022 : début des réunions des sections du CNU en vue de rendre les avis sur les demandes de prime individuelle
  • 29 septembre 2022 à 16 h : Date limite de saisie des avis des sections du CNU
  • 14 décembre 2022 à 16 h : Date limite de saisie des attributions de prime individuelle dans ELA

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Lancement de la campagne de suivi de carrière

La campagne de suivi de carrière  est ouverte jusqu’au Jeudi 17 mars 2022 à 16H00.
Les dossiers doivent être déposés dans l’application ALYA accessible sur le portail Galaxie à l’adresse suivante :https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/cand_suivi_carriere.htm
Les sections CNU concernées sont : 1 ; 8 ; 9 ; 10. ; 18 ; 20 ; 23 ; 24 ; 25 ; 26 ; 73 ; 74 ; 76 ; 77 ; 85 ; 86 ; 87
Vous trouverez ici le guide pour l’utilisation ALYA / le dossier ainsi qu’une trame de dossier.



Etablissement Public Expérimental Paris-Panthéon-Assas : comment ajouter de la confusion dans l’enseignement supérieur ?

Ivry-sur-seine, le 15 octobre 2021

Dans l’inventivité de recomposition (ou décomposition) du paysage universitaire, le projet de texte qui a été présenté au CNESER du 12 octobre 2021 sur la création de l’Université Paris-Panthéon-Assas franchit un cap. Cet établissement d’enseignement supérieur public expérimental (EPE) intègrera en tant qu’établissements-composantes des établissements privés ! 

Sup’Recherche-UNSA n’est pas pour une exclusivité dans l’offre d’enseignement supérieur qui conduirait à interdire l’existence d’établissements privés mais le montage qui nous est présenté est de nature à affaiblir le service public d’État de l’enseignement supérieur. C’est un cran supplémentaire qui est franchi dans la confusion entre public et privé.  

Ainsi les étudiants de ces établissements-composantes, inscrits dans ceux-ci, et acquittant des frais d’inscription et de scolarité avoisinant les 10000€/ans, se verront remettre une carte d’étudiant de l’Université Paris-Panthéon-Assas.

Les statuts témoignent du risque pressenti de confusion des genres. Il est précisé à l’article 17 que «Seuls peuvent se prévaloir des titres de « professeur à l’Université Paris-Panthéon-Assas » et de « maître de conférences à l’Université Paris-Panthéon-Assas », respectivement, les membres du corps des professeurs des universités et du corps de maîtres de conférences des universités. ».  

Il est prévu qu’à la sortie du régime d’expérimentation, l’Université Paris-Panthéon-Assas a vocation à devenir un grand établissement. Cela ne manquera pas de poser alors des problèmes pour l’intégration des personnels des établissements-composantes puisque dans un grand établissement le président « a autorité sur l’ensemble des personnels de l’université » (Article L712-2 du code de l’éducation), or ces personnels relèvent du droit privé. Va-t-on les titulariser en tant que fonctionnaires ? 

Sup’Recherche-UNSA demande donc au ministère de ne pas accepter la création de cet EPE. 

 




Lettre ouverte aux membres du collège du HCERES

Le 11 octobre 2021

Lors d’une prochaine séance de votre collège, de profondes modifications de l’évaluation des unités de recherche devraient vous être proposées. Nous souhaitons attirer votre attention sur l’importance du bouleversement que ces modifications pourraient causer et sur la responsabilité que vous prendriez à les entériner sans qu’un véritable débat ait eu lieu dans la communauté scientifique.

Mmes et MM. les membres du collège du Haut conseil de l’évaluation de l’enseignement supérieur et de la recherche,

Lors d’une prochaine séance de votre collège, de profondes modifications de l’évaluation des unités de recherche devraient vous être proposées, suivant des modalités qui vous ont déjà été brièvement exposées lors de votre séance du 31 mai 2021.

Par cette lettre nous souhaitons attirer votre attention sur l’importance du bouleversement que ces modifications pourraient causer et sur la responsabilité que vous prendriez à les entériner sans qu’un véritable débat ait eu lieu dans la communauté scientifique. Il est en effet question de supprimer la visite systématique1 des unités de recherche et la constitution de comités formés d’experts de l’activité de chaque unité de recherche. Ces modifications semblent n’avoir pour motivation que de simples économies financières, au prix du sacrifice de la rigueur de l’évaluation scientifique. Elles risquent pourtant d’avoir de graves conséquences.

Nous rappelons notre attachement à une évaluation des unités de recherche par les pairs : c’est-à-dire par un comité composé majoritairement de représentants des instances d’évaluation des établissements publics concernés, avec une représentation à due proportion des ingénieurs et techniciens. Cette évaluation des unités de recherche requiert également une visite sur site d’autant plus indispensable du fait de la suppression de l’accréditation nationale des Équipes d’Accueil. La préparation de celle-ci constitue un moment structurant de la vie des unités de recherche. Nous vous alertons sur le risque, que constituerait la suppression de la visite sur site, de vider les unités de recherche de leur substance en les réduisant à des sommes incohérentes d’équipes et d’individus.

Souhaite-t-on s’éloigner encore de l’évaluation par les pairs, telle qu’elle se pratique au Comité national de la recherche scientifique et au Conseil national des universités, pour ne conserver qu’un examen bibliomé- trique, lointain, déformé et finalement médiocre ? Peut-on envisager d’abandonner le principe d’une véritable évaluation ex-post pour laisser toute la place à l’évaluation sur projet, ex-ante, par des agences de financement ? De nombreuses questions se trouvent posées.

Les restrictions rendues obligatoires par l’épidémie de Covid ne peuvent pas être ainsi pérennisées, qui plus est dans la hâte. Il est nécessaire que tou·te·s les acteurs et actrices du monde de la recherche puissent faire valoir leur opinion et apporter leur contribution dans une réflexion élargie sur l’évaluation des unités de recherche. C’est pourquoi nous vous demandons de surseoir à toute décision afin qu’un débat serein et constructif puisse préalablement avoir lieu.

Avec nos sentiments distingués,

Les organisations syndicales: SNCS-FSU, SNTRS-CGT, SNESUP-FSU, SNASUB-FSU, SUP’Recherche- UNSA, SGEN-CFDT, SGEN-CFDT Recherche EPST, SNPTES.




Adhésion découverte pour les personnels nouvellement recrutés

Chère collègue, cher collègue,  

 

Sup’Recherche-UNSA vous souhaite la bienvenue dans le monde universitaire. Monde que vous connaissez certainement, car, avant d’accéder à un poste de Maître de Conférence ou de Chargé de Recherche, beaucoup d’entre vous ont dû enchainer les contrats post-doctoraux, d’ATER, etc. 

Sup’Recherche-UNSA pratique un syndicalisme de propositions et de négociation. Nous savons nous opposer quand cela est nécessaire, mais nous savons aussi accepter à un moment donné « qu’une revendication ne soit que partiellement satisfaite, sans renoncer à la faire triompher dans sa totalité » (André Henry). 

Ainsi, nous avons signé, en octobre dernier, un protocole d’accord par lequel le gouvernement et la ministre Vidal se sont engagés à des améliorations des rémunérations et des carrières. Parmi l’ensemble des mesures, Sup’Recherche-UNSA a notamment obtenu qu’à partir de 2021, « plus aucun chargé de recherche ou maître de conférences ne sera rémunéré en dessous de deux SMIC. » (F. Vidal, Conseil des ministres du 22/07/20). 

Si vous vous reconnaissez dans un syndicalisme constructif qui refuse le « tout ou rien » et choisit de rechercher patiemment et méthodiquement une conclusion positive par la négociation au regard d’un mandat syndical, alors Sup’Recherche-UNSA est votre syndicat !  

Nous offrons, aux collègues nouvellement recrutés une adhésion de découverte pour une année, au tarif préférentiel de 60 €. Pour cela rien de plus simple, vous remplissez et signez le formulaire téléchargeable ici  et  soit

    • vous le renvoyez accompagné d’un chèque de 60€ à : Sup’Recherche-UNSA, 87 bis Avenue Georges Gosnat 94853 Ivry-sur-Seine Cedex.
    • vous le renvoyez et vous payer en ligne avec PayPal (à privilégier) ou votre Carte Bancaire : 

Cotisation syndicale

Adhésion découverte – 60 EUR<option value="Cotisation indice Cotisation indice < 448 - 70 EUR<option value="Cotisation indice 448 574″ price=”100″>Cotisation indice 448 574 – 100 EUR<option value="Cotisation indice 574 750″ price=”150″>Cotisation indice 574 750 – 150 EUR<option value="Cotisation indice 750 972″ price=”170″>Cotisation indice 750 972 – 170 EUR<option value="Cotisation indice 972 1148″ price=”200″>Cotisation indice 972 1148 – 200 EUR 1148″ price=”250″>Cotisation indice > 1148 – 250 EUR

L’adhésion donne droit à un abattement d’impôts de 66 % sur le montant de la cotisation.  

Nous proposerons des rencontres zoom spéciales « nouvelles et nouveaux recrutés » pour vous accompagner dans votre entrée dans l’ESR : formation, mais aussi réponses à vos questions et accompagnement par nos correspondants locaux dont vous trouverez les coordonnées sur notre site.

Sup’Recherche-UNSA vous souhaite une excellente année universitaire.




Diffusion des cours en ligne : Sup’Recherche écrit à la ministre

Si dans un contexte d’urgence sanitaire, on a pu tolérer un recours à l’enregistrement et à la diffusion en ligne des cours, sans attention particulière à l’encadrement juridique, Sup’Recherche-UNSA s’inquiète de voir  perdurer, voire s’installer durablement, des pratiques qui posent des problèmes sur le plan administratif, pénal et juridique. En effet, des collègues nous ont alertés sur le fait que certains établissements demandent (voire imposent) aux enseignants de produire une partie de leur enseignement sous la forme de «capsules vidéo».

Sup’Recherche-UNSA a donc alerté la ministre Vidal afin qu’elle prenne les dispositions nécessaires pour pallier cette absence de cadrage et répondre notamment à quelques questions (voir notre lettre).

Nous avons reçu une réponse de la DGESIP qui :

  1. rappelle qu’on ne peut imposer une modalité pédagogique comme les capsules vidéo à un enseignant-chercheur;
  2. précise que la ressource doit être comptée administrativement et si on lit entre les lignes cela doit l’être tous les ans ! C’est une réponse aux universités qui ne voudraient le faire que la première année !
  3. confirme que l’EC garde tous ses droits patrimoniaux (il y aurait tout de même un besoin d’éclaircissement concernant les droits moraux). Il est important que si certains de nos collègues décident de céder leurs droits, cela soit contre une juste rémunération de leur travail.

Cette réponse apporte des éléments de base, mais il va falloir encore agir pour une meilleure reconnaissance de l’investissement supplémentaire que nécessite la production d’un cours enregistré. Il faudra que soit pris en compte l’investissement réel qui dépend du type de ressource produite. En effet, ce n’est pas la même chose de se faire enregistrer durant un cours “ordinaire”, que d’enregistrer en studio un cours destiné à une pérennité sur le moyen voire long terme. Le cours doit être pensé pour être en e-learning, c’est-à-dire avec une granulométrie et un chapitrage adéquat… plus des activités connexes.

À nous maintenant de construire des propositions.

 




Le CNESER refuse de se prononcer l’accréditation des INSPE

Déclarations liminaire et finale de Sup’Recherche-UNSA

MOTION PRÉSENTÉE PAR

Le CNESER du jeudi 8 juillet, réuni en formation permanente, doit émettre un avis sur la « soutenabilité » des offres de formation des INSPE en charge de mettre en œuvre la réforme de la FDE.

Les enjeux de la “réforme” de la formation des enseignant·es et des CPE étaient d’« attirer » des candidat·es, de « mieux former » et de « mieux recruter ». Les dossiers présentés prouvent qu’on en est loin. L’évolution de la formation se traduit finalement par la précarisation des étudiant·es, les inégalités de traitement, la fragilisation des équipes de formateurs et de formatrices, la désorganisation du schéma de formation et un localisme généralisé.

La logique d’économies à tout prix l’emporte sur les considérations pédagogiques, la qualité et la pertinence de la formation et a pour conséquences :

  • Une insécurité des parcours de formation des stagiaires qui seront projetés à la rentrée d’une maquette de formation à une autre, inadaptée à leurs besoins ;
  • Une concurrence de fait qui s’instaure entre masters MEEF rendus dissuasifs par la charge de travail et une faible plus-value et masters disciplinaires pouvant intégrer des préparations aux concours ;
  • Des inégalités fortement développées selon les territoires, les INSPÉ et les sites avec maquettes, moyens et modalités de stage et de suivi très variables.

Le CNESER estime que cela conduira à une désarticulation des dimensions professionnelle et universitaire de la formation, avec une perspective de décrochage entre un premier degré « axé sur le professionnel » et un second degré « axé sur l’académique ».

Étant donné les nombreux problèmes que pose la réforme, il sera de toutes façons nécessaire de rouvrir le chantier de la Formation des enseignant·es et CPE et d’engager rapidement de réelles négociations.

Pour toutes ces raisons, et tout en saluant la mobilisation des équipes pour leur élaboration, le CNESER refuse de se prononcer sur les dossiers présentés aujourd’hui.

VOTES : 18 POUR / 0 CONTRE / O ABSTENTION / 3 NPPV (CPU et FO-ESR)

Signataires : SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SGEN-CFDT, l’Alternative, SUP RECHERCHE UNSA, CGT, UNEF

Texte de la motion




CNESER : des conditions de travail intenables mettant à mal la démocratie universitaire

Mardi 6 juillet, après plus de 8h00 de débats, constatant qu’à 18h30 près de la moitié des textes à l’ordre du jour restaient à examiner, les représentant·es syndicaux/les et d’associations siégeant au CNESER ont décidé de cesser de siéger dénonçant des conditions de travail mettant à mal la démocratie universitaire.

Voici la déclaration commune des représentants syndicaux et les associations au CNESER

Signataires : CGT, FO ESR, SNPTES, ANDES, UNSA ITRFBIO, Sup’Recherche UNSA, l’Alternative, Unef, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SNESUP-FSU, SGEN-CFDT




Frédérique Vidal annonce la création de 19 000 places supplémentaires

La ministre précise que ces 19 000 places supplémentaires, se répartissent de la manière suivante : “5 000 pour les BTS et 14 000 dans les universités et dans les IFSI”.

Sup’Recherche-UNSA a fait quelques calculs, 14 000 places cela fait : 

  • 560 salles de 25 places pour accueillir les étudiants ;  
  • 112 000 m2 si on applique les consignes sanitaires ; 
  • 141 540 000 € si on multiplie le nombre d’étudiants par l’investissement moyen par étudiant (chiffres 2019) cela ferait moitié plus si on appliquait les dotations des CPGE ; (voir Brève) 
  • Près de 1600 postes d’enseignant-chercheur si on divise la somme ci-dessus par le coût moyen d’un salaire chargé d’enseignant-chercheur. 

Et si on attendait d’avoir recruté des collègues, d’avoir des salles, que le MESRI alloue pour ces étudiants supplémentaires les mêmes crédits que pour les autres … pour accueillir ces 14 000 nouveaux étudiants et étudiantes ? 

Sup-Recherche-UNSA dénonce ces créations de places « au rabais ». La jeunesse de France mérite mieux ! On ne peut pas faire toujours plus avec toujours moins ! 

(5 juillet 2021)