Non au financement de la part employeur de Protection Sociale Complémentaire par l’Etat pour les opérateurs de l’ESR, Il faut respecter la parole de l’Etat !

En Commission paritaire de pilotage et de suivi le 26 novembre 2025,  toutes les organisations syndicales ont exprimé leur colère face au silence de la DGRH devant la situation problématique qui perdure dans l’Enseignement supérieur sans trouver d’issue favorable. Elles ont fini par quitter la table.

Toutes les organisations (sauf FO) ont rédigé un communiqué de presse commun.  : PSC : la santé des agents et agentes de l’ESRE n’est pas une variable budgétaire.

Sup-recherche-UNSA s’associe à ce communiqué et dénonce la situation problématique qui perdure dans l’ESRE, où le Ministère tente de contourner son engagement à financer la PSC Santé dans les établissements du supérieur au mépris de l’accord signé.

Sup’Recherche-UNSA dénonce une rupture d’égalité intolérable entre les agents.

Le ministère tient un double discours : D’un côté, il tente de rassurer en expliquant que les mails d’affiliation à la MGEN sont bien envoyés aux personnels des établissements du supérieur, pour une adhésion au 1er mai 2026 ; et de l’autre, il fait passer la consigne aux établissements de choisir, en conseil d’administration, leur date d’adhésion entre le 1er mai et le 31 décembre 2026.

Concrètement, la situation est incompréhensible. Pire, certains collègues vont se désaffilier de leur complémentaire santé actuelle pour la date du 30 avril 2026. Ils se retrouveront ainsi sans couverture santé à partir du 1er mai si leur établissement reporte la date de l’adhésion au contrat collectif.

L’État doit tenir les accords qu’il signe, sinon, aucune négociation collective et aucun accord signé ne seront plus crédibles.




Libertés académiques en danger : notre syndicat a un rôle à jouer !

Les libertés académiques en danger partout dans le monde :

Oui notre syndicat a un rôle à jouer !

 

A l’heure où nos adhérents reçoivent leur numéro de SUP’R Info consacré à la situation internationale de l’Université, Sup’Recherche-UNSA redit sa préoccupation de voir combien la liberté académique est en recul partout dans le monde.

La liberté académique dont bénéficient les universitaires comprend :

  • la liberté d’enquête et de recherche,
  • la liberté d’enseignement au sein de l’université ou du collège,
  • la liberté d’expression, notamment dans le cadre du débat public.

Elle n’est pas un privilège des universitaires, elle est consubstantielle à leur mission.

Plus que jamais, elle est essentielle à la société démocratique, car elle est une garantie contre la désinformation.

L’internationale de l’Éducation, dont Sup’Recherche-UNSA est membre, met en avant le rôle que les syndicats peuvent et doivent jouer dans la préservation de ce bien précieux. Ils sont en première ligne pour :

  • Lutter contre la censure politique et les attaques idéologiques contre les programmes scolaires.
  • Négocier des protections contractuelles plus solides pour la liberté académique et la titularisation.
  • Défendre les universitaires individuel∙le∙s pris∙es pour cible en raison de leurs recherches ou de leurs opinions politiques.
  • Exposer les forces corporatistes, commerciales et politiques qui cherchent à saper l’éducation indépendante. [1]

 

Rejoignez-nous dans ce combat essentiel !

[1] https://www.ei-ie.org/fr/item/29477:defendre-la-liberte-academique-face-aux-attaques-croissantes-les-syndicats-de-lenseignement-superieur-se-mobilisent?_cldee=CNmhSy0EjygDNJgrxv0wJw-EU0h3dA6DawKPG1U4hsOJjz5Gb5jAsXcqm0R8vQ17&recipientid=contact-a905100f08e7dd118edf005056bd424d-d75b14dd7c454de381206dd955a95bf7&esid=33b17b0e-6af0-ef11-be20-6045bd999f8f.