Pour la défense des libertés académiques : le colloque « la Palestine et l’Europe : poids du passé et dynamiques contemporaines » se tiendra !

Il était prévu que le colloque scientifique, organisé de longue date, sur « la Palestine et l’Europe : poids du
passé et dynamiques contemporaines », se tienne dans les locaux du Collège de France les jeudi 13 et
vendredi 14 novembre. La très haute qualité des recherches menées au sein du Collège de France est
reconnue dans le monde entier. Ce colloque, avec de nombreux intervenants internationaux de grande
renommée scientifique, en est une illustration.
Cependant l’administrateur du collège de France a pris la décision de l’annuler.




Le 13 mai, mobilisons-nous avec la Fonction publique et pour le service public de l’ESR !

Appel de l’intersyndicale de l’enseignement supérieur

 

Alors que 80% des universités sont en déficit et que les organismes de recherche ont vu leur budget ponctionné de manière inédite, particulièrement ces deux dernières années, un décret, paru le 26 avril 2025 a annulé près de 500 millions en autorisation d’engagement sur le périmètre de la recherche et de l’enseignement supérieur.

Une semaine plus tard, le président de la République annonce pompeusement l’engagement de 100 millions d’euros pris sur le budget de France 2030 afin de recruter “les meilleurs” chercheurs américains maltraités outre-atlantique, en particulier celles et ceux dont les travaux/les recherches correspondent aux priorités stratégiques – économiques ! – de la France. Alors même qu’en France, les gels de postes se multiplient, qu’un nombre croissant d’agent·es se « smicardise », que nos bâtiments et nos infrastructures se dégradent faute d’investissement et que les coupes budgétaires se multiplient. Le Président E. Macron en profite pour annoncer de nouvelles restructurations de l’ESR (sans moyens) et une modification radicale du mode de financement des établissements en déployant des contrats d’objectifs, de moyens et de performance (COMP) qui pourraient couvrir 100% du financement des établissements par l’Etat.

Nos organisations rappellent qu’il manque aujourd’hui 8 milliards d’euros pour que les missions d’enseignement et de recherche puissent être correctement menées, pour la nécessaire revalorisation salariale de tous les personnels et pour la rénovation des bâtis.

Dans ce contexte de dégradation du service public de l’ESR et de la fonction publique en général, nos organisations syndicales appellent les personnels et les étudiant·es à se mobiliser, y compris par la grève, le mardi 13 mai 2025, journée nationale d’action dans la fonction publique, et à participer aux manifestations qui seront organisées sur l’ensemble du territoire.

 

L’intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) exige notamment :

• Un plan de recrutement d’agent·es titulaires et la titularisation des agent·es
contractuel·les recruté·es sur fonctions pérennes ;
• Des subventions publiques pour le secteur public, pas pour le secteur privé ;
• Une revalorisation salariale pour tous les personnels ;
• La revalorisation des heures de vacations et leur mensualisation effective ;
• L’augmentation du nombre de contrats doctoraux ;
• Le développement du CROUS et de l’aide au logement ;
• Une réforme systémique des bourses étudiantes ;
• L’abandon de toutes mesures qui conduiraient à une augmentation des frais
d’inscription ;
• La mise en œuvre urgente d’un plan de rénovation énergétique et de la rénovation
des 60 % de bâtiments délabrés.
• L’égalité salariale entre les femmes et les hommes

Signataires :

Paris, le 7 mai 2025




Appel intersyndical du 31 mars 2025

Ces dernières semaines, en particulier les 11 et 27 mars, de nombreuses mobilisations
dans l’Enseignement supérieur et la Recherche (ESR) ont rassemblé des milliers de
personnes, personnels et étudiant·es, contre la casse du service public de l’enseignement
supérieur et de la recherche. Les personnels et étudiant·es mobilisé·es dénoncent les
coupes budgétaires imposées aux universités, aux organismes de recherche et au
CROUS, ainsi que les résultats de la campagne d’évaluation de la vague E par le
HCERES qui mettent en danger des centaines de formations publiques qui accueillent et
diplôment plus de 50 000 étudiant·es.
Nos organisations appellent à poursuivre la mobilisation dès maintenant, y compris par la
grève.
En parallèle, dans le cadre du mouvement “Stand Up for Science” des milliers de
personnes ont également exprimé avec force leur indignation face à la politique engagée
par l’administration Trump-Musk contre le savoir et celles et ceux qui le produisent et le
diffusent à l’échelle de l’ensemble de la société.
Alors que les besoins de la recherche publique face aux défis sociaux, économiques et
environnementaux qui se présentent et qu’une formation de qualité pour toutes et tous
n’ont jamais été aussi essentiels, que la science et les scientifiques sont menacés aux
Etats-Unis, et plus largement partout dans le monde, nos organisations appellent toutes et
tous les collègues et étudiant·es à se mobiliser, et à participer massivement à toutes les
actions, rassemblements ou manifestations organisés localement, le jeudi 3 avril, partout
en France dans le cadre de l’appel intersyndical de la Fonction Publique.

À Paris, nos organisations appellent a rejoindre le rassemblement
organisé à 12 h devant le ministère de l’économie à Bercy.

Nos organisations exigent notamment :

* un budget rectificatif afin de garantir les campagnes d’emplois, les budgets de
fonctionnement et d’investissement indispensables pour assurer la rentrée
universitaire 2025 dans des conditions décentes et permettre aux organismes de
recherche de mener à bien leurs missions en refusant que le contexte international
serve de prétexte à la paupérisation de nos services publics ;
* une préparation du budget 2026 – pour lequel les discussions s’ouvrent
actuellement dans les établissements – qui prenne en compte les besoins réels du
service public de l’ESR (voir les revendications de l’intersyndicale dans le dossier
de presse du 10 décembre) ;
* la mise en oeuvre de la réforme systémique des bourses, l’augmentation des
contrats doctoraux, l’abandon de toute mesure qui conduirait à une augmentation
des frais d’inscription, le développement du CROUS et de l’aide au logement et aux
repas pour toutes et tous les étudiant·es ;
* un bilan de la campagne d’évaluation des formations par le HCERES qui vient de
se terminer et la neutralisation des avis de la vague E ;
* l’abandon de tout projet de type « key labs » au CNRS et dans les autres EPST qui
vise à concentrer les moyens pour rendre admissible la réduction des crédits ;
* l’augmentation du point d’indice et des mesures salariales générales ;
* la suppression de la baisse de 10 % des rémunérations pendant les congés
maladie.

Paris, le 31 mars 2025

Retrouvez ici l’appel intersyndical en format PDF




Appel de l’intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche

Le 27 mars, amplifions la mobilisation pour le service public de
l’enseignement supérieur et de la recherche !

Ces dernières semaines, de nombreuses mobilisations dans l’Enseignement supérieur et la
Recherche (ESR) ont rassemblé des milliers de personnes. Depuis le mois de décembre 2024, les
étudiant·es sont mobilisé·es pour dénoncer la casse de l’enseignement supérieur. L’intersyndicale a
appelé les personnels à les rejoindre pour obtenir un tout autre budget pour l’ESR avec notamment
une journée nationale de mobilisation le 11 février dernier.
Le 8 février, des représentants syndicaux de plusieurs pays se sont rassemblés pour défendre les
libertés académiques, et le 7 mars, la mobilisation “Stand Up for Science” a rassemblé plusieurs
milliers de personnes en soutien aux scientifiques états-unien·nes licencié·es par l’administration
Trump-Musk ou empêché·es de mener à bien leurs recherches, en particulier par des coupes
budgétaires ciblées, des interdictions de thématiques de recherche, la suspension d’accès aux
banques de données ou encore des annulations de collaboration avec des équipes de recherche
françaises. Ces derniers jours, un seuil a été franchi. Face à cette lame de fond à laquelle font face
l’université et la recherche publiques, l’intersyndicale rappelle que face à l’obscurantisme, il est urgent
de défendre la liberté de production et de diffusion des savoirs, comme bien commun et facteur de
progrès social.
La journée nationale de mobilisation dans l’ESR du 11 mars, à l’initiative de l’intersyndicale, a été une
réussite : des milliers d’étudiant·es et personnels se sont retrouvé·es dans les manifestations et les
rassemblements pour exiger un autre budget pour le service public de la Recherche et de
l’Enseignement supérieur, dénoncer les coupes budgétaires imposées aux universités, aux
organismes de recherche et au CROUS, ainsi que les résultats de la campagne d’évaluation de la
vague E par le HCERES qui mettent en danger des centaines de formations publiques qui accueillent
et diplôment plus de 50 000 étudiant·es.

Nos organisations appellent à amplifier la mobilisation dès maintenant, y compris par la grève.
Alors que les besoins de la recherche publique face aux défis sociaux, économiques et
environnementaux qui se présentent et qu’une formation de qualité pour toutes et tous n’ont jamais
été aussi essentiels, que la science et les scientifiques sont menacés aux Etats-Unis, et plus
largement partout dans le monde, nos organisations appellent toutes et tous les collègues et
étudiant·es à se mobiliser, y compris par la grève, et à participer massivement à toutes les
actions, rassemblements ou manifestations organisés localement, le jeudi 27 mars, partout en
France. À Paris, la manifestation partira à 13h de la place de la Sorbonne.

Nos organisations exigent notamment :

  • un budget rectificatif afin de garantir les campagnes d’emplois, les budgets de fonctionnement
    et d’investissement indispensables pour assurer la rentrée universitaire 2025 dans des
    conditions décentes et permettre aux organismes de recherche de mener à bien leurs
    missions en refusant que le contexte international serve de prétexte à la paupérisation de nos
    services publics ;
  • une préparation du budget 2026 – pour lequel les discussions s’ouvrent actuellement dans les
    établissements – qui prenne en compte les besoins réels du service public de l’ESR (voir les
    revendications de l’intersyndicale dans le dossier de presse du 10 décembre) ;
  • la mise en œuvre de la réforme systémique des bourses, l’augmentation des bourses
    doctorales, l’abandon de toute mesure qui conduirait à une augmentation des frais d’inscription,
    le développement du CROUS et de l’aide au logement et aux repas pour toutes et tous les
    étudiant·es ;
  • un bilan de la campagne d’évaluation des formations par le HCERES qui vient de se terminer,
    la neutralisation des avis de la vague E ;
  • l’abandon de tout projet de type « key labs » au CNRS et dans les autres EPST qui vise à
    concentrer les moyens pour rendre admissible la réduction des crédits.

Paris, le 20 mars 2025

Les signataires et la version PDC ici :  Appel intersyndical ESR 27 mars – 20032025

 




Le 5 décembre, Sup’Recherche-UNSA se mobilise, MOBILISEZ VOUS !

Sup’Recherche-UNSA s’est joint au très large appel à la mobilisation pour le 5 décembre (voir le communique de l’intersyndical)

Si vous refusez :

  • Le public bashing,
  • L’instauration de trois jours de carence et la diminution de l’indemnité maladie
  • La disparition du GIPA

Si vous constatez :

  • La situation financière dégradée de votre établissement
  • L’absence des moyens nécessaires à l’accomplissement de vos missions
  • Les effets délétères de la pauvreté des étudiantes et étudiants sur leur réussite d’études

Mobilisez-vous par tous les moyens :

Déclarez-vous gréviste,

Portez de signes distinctifs (brassard),

Discutez autour de vous et rejoignez les espaces de discussion,

Rejoignez les manifestations prévues à Paris comme en province.




Nous sommes agents publics ou fonctionnaires, ne soyons pas des boucs émissaires !

Nous sommes agents publics ou fonctionnaires, ne soyons pas des boucs émissaires,

Le 5 décembre, MOBILISONS-NOUS !

Le discours de mépris systématique envers les fonctionnaires, accompagné de la précarisation croissante de leurs droits, crée un environnement délétère qui décourage. Comment attirer les jeunes vers nos métiers, avec un statut toujours plus fragilisé et une image dans l’opinion toujours plus décrédibilisée ?

Il y a de l’argent ailleurs : choisissons les vraies priorités ! Les coupes dans les droits sociaux des agents publics ne sont pas une nécessité économique, mais un choix politique. Il est inacceptable que l’Etat, dans sa quête d’équilibre financier, cible les agents publics pour faire des économies, alors même qu’il existe des sources de financement alternatives. Les niches fiscales offertes aux plus aisés et aux grandes entreprises représentent beaucoup. La réduction des déficits doit être équitablement répartie.

Forcer les agents malades à assumer trois jours de carence, risque de les pousser à travailler malgré leur état de santé, faute de pouvoir se permettre de perdre plusieurs jours de salaire. Cette décision risque de prolonger les arrêts et d’aggraver les contagions, touchant ainsi les collègues et les usagers. L’instauration d’un jour de carence en 2017 a déjà montré des effets pervers : une baisse du nombre d’arrêts, mais une augmentation de leur durée.

Combien va vous coûter une angine ? La calculette UNSA à votre disposition ;

Signez et faites signer la pétition contre les 3 jours de carence

pétition mise en ligne

(La pétition a déjà recueilli plus de 6000 signatures. Elle sera adressée au Premier ministre et au ministre de la Fonction publique.)