Réforme de la Formation des enseignants : pour Sup’Recherche-UNSA, c’est oui… MAIS

La rentrée 2025 devrait voir la mise en oeuvre de la réforme de la formation des enseignants annoncée l’année dernière et tombée aux oubliettes de la dissolution.

Si des points peuvent être retenus positivement tel que le déplacement du concours en fin de licence, le calendrier projeté de l’année passée était déjà jugé intenable du point de vue de la logistique des INSPE.

Cette année, après des promesses de prise en compte des difficultés c’est… PAREIL ! En cette fin d’année universitaire nous avons bien des incertitudes !

Quid des nouveaux diplômes ? des référentiels ? des concours L3 et M2 et du nombre de postes ? de la place des enseignants de l’enseignement supérieur et des modalités de choix des enseignants de l’ Éducation nationale ? de la carte des formations ? des garanties du respect de la liberté académique ?

Nos collègues sont confrontés à des incertitudes et à des délais de mise en œuvre irréalistes voire irresponsables !

Sup’Recheche-UNSA s’ interroge : Quels moyens accompagnent cette réforme qu’on nous présente pourtant comme ambitieuse ?  

Sup’Recherche -UNSA  s’indigne du manque de réponses précises  !




Enseignement supérieur : l’évaluation en difficulté, l’intégrité scientifique en danger

Plus que jamais, Sup’Recherche-UNSA est attachée à ce que l’Enseignement supérieur conserve, à tous niveaux, une évaluation par les pairs, crédible et indépendante du pouvoir politique. Ce principe est consubstantiel aux libertés académiques, l’oublier ferait de la situation en France une regrettable exception parmi les régimes démocratiques.

Or nous constatons ce que ce principe est mis à mal

  • Quant aux évaluations individuelles, le calendrier 2025-2026 a été dénoncé comme « intenable et problématique » le 19 juin dernier par la CP-CNU. Il divise en effet par deux le temps de la procédure de qualification  (de 14 à 7 semaines), pour un nombre de candidats qui a augmenté de 10 %.

 Sup’Recherche -UNSA s’émeut d’une telle situation demande une remédiation !

  • Quant aux évaluations de la formation et de la recherche, les députés, contrairement au Sénat, ont confirmé la suppression du HCERES dans le projet de loi « simplification de la vie économique » par 275 voix pour et 252 contre, le 17 juin 2025.  Il reviendra à une commission mixte paritaire à la rentrée de trancher la question.

Certes, les évaluations HCERES ont pu être critiquées, l’organe entraîne une inflation de rapports chronophages et se révèle coûteux (24 millions d’euros en 2024) pour une efficacité mise en cause par la Cour des comptes en 2021[1]; mais on ne peut laisser le principe même de l’évaluation en roue libre !

Sup’Recherche-UNSA préconise de refondre les évaluations en les simplifiant et en les contextualisant davantage, ce qui ne sera possible qu’en s’assurant de la légitimité accrue de l’organe d’évaluation .

[1] https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/06/04/la-cour-des-comptes-epingle-le-haut-conseil-de-l-evaluation-de-la-recherche-et-de-l-enseignement-superieur_6082903_3224.html




Le baromètre UNSA de nos métiers, 5 mai – 5 juin

Le baromètre UNSA de nos métiers est très attendu par le monde de l’éducation, les médias et le gouvernement. En effet, notre employeur ne peut pas en ignorer les résultats quand 50 000 de ses agents y répondent. Cette enquête annuelle, de par sa conception, a un autre intérêt que son nombre de répondants : elle propose des questions récurrentes sur la satisfaction des  personnels dans leur métier, sur leur envie d’évolution professionnelle, de mobilité professionnelle, et sur les sujets qui les préoccupent le  plus : charge de travail, rémunération d’un côté, et les multiples transitions de la société qui percutent leur métier, d’un autre côté. Cette récurrence permet de comparer finement les réponses d’une année sur l’autre et une telle boussole ne peut-être écartée des réflexions sur la politique à mener.

> « A partir du 5 mai : Le Baromètre de mon métier : j’y réponds ! « 

Outre ces questions récurrentes,  les agent·es sont invité·es à répondre également à des questions qui relèvent d’une thématique  spéciale. Les élections  présidentielles en 2022, les crises écologiques, démocratiques et  numériques en 2023, la relation au travail et nos conditions de travail en 2024. Cette année, c’est l’attractivité de nos métiers qui est questionnée au travers de différents angles : celui de la rémunération, des missions et du sens qu’on leur donne, mais aussi des enjeux de notre système éducatif et de son avenir.
Alors à partir du 5 mai, rejoins les 50 000 répondants de l’édition de 2024, et donne toi aussi ton avis. Participe au Baromètre des métiers de l’Éducation et de la formation. C’est ton espace d’expression pour ne pas laisser l’avenir s’écrire sans toi.

> « A partir du 5 mai : Le Baromètre de mon métier : j’y réponds ! «