AU CSA DU 1er avril , la mobilité en queue de poisson ?

Lors du Comité social d’administration de l’enseignement supérieur ce premier avril , il était présenté un bilan obligatoire des lignes directrices de gestion ministérielles relatives à la mobilité des personnels pour l’année 2023.

Le bilan n’est pas reluisant. Il en ressort un faible taux de mobilité externe dans nos corps malgré une augmentation des demandes, notamment au titre du rapprochement de conjoints.

SUP’Recherche UNSA rappelle qu’il porte dans ses mandats l’instauration d’un mouvement spécifique pour les mutations,  conditions de la qualité de vie au travail et de l’attractivité de nos carrières !




Au CSAM ESR du 13 février…

Avec le budget définitivement adopté, nous sortons de la période qui se limitait aux seuls « services votés »

Dès lors, le ministère assure que les mesures liées au protocole d’accord de la LPR seront mises en œuvre. Cela ne permettra pas toutefois d’assurer « la marche » complète de l’année. Toutefois, les mesures indemnitaires seront au rendez-vous cette année.

Il en va ainsi des C1, C2, C3 et repyramidage qui devrait toutefois intervenir dans un calendrier particulièrement restreint.

Sup’Recherche-UNSA appelle à la pérennisation du dispositif

Le chantier de l’acte II de l’autonomie sera repris sans que les conditions soient précisées outre mesure !

Sup’Recherche-UNSA appelle enfin à un dialogue social sur cette question fondamentale !

On attend toujours la « revoyure » de la LPR, Le ministère assure y travailler….

La réforme de la formation des enseignants est remise en route sans que le supérieur ne s’y implique pour le moment. Le ministère « attend des arbitrages politiques ».

Sup’Recherche-UNSA s’inquiète du calendrier qui, à ce train de sénateur, ne permettra pas une mise en œuvre temporellement soutenable.

A l’ordre du jour notamment :

  • Bilan des Lignes directrices de gestion du régime indemnitaire des EC et des chercheur.es
  • Programmation des travaux du CSAM ESR pour 2025, Sup’Recherche-Unsa note avec satisfaction que le dialogue sur l’évolution du cadre règlementaire des enseignants du supérieur est inscrit dans l’agenda mais s’alarme de ne voir rien venir en ce qui concerne la situation des ATER. Il n’y a rien non plus quant à un cadre national sur l’emploi des enseignants contractuels, ce qui est fort dommage!



CSA du MESR : Sup’ Recherche-UNSA défend le dialogue syndical et les personnels !

Le 12 novembre dernier, Sup’ Recherche -UNSA a promu plusieurs avis adoptés par l’instance. 

Outre la dénonciation des annulations successives du CSA dans le courant de l’année passée, qui confinent à l’entrave, Sup’ Recherche-UNSA a été particulièrement vigilant quant à la situation des enseignantes et enseignants du supérieur et des maitresses et maitres de Conférences  

Nous avons réitéré notre demande d’alignement du montant de la PES que touchent les enseignants du supérieur, sur celui de la composante C1 du RIPEC des enseignants-chercheurs, et l’intégration des différentes primes statutaires dans la rémunération indiciaire des agents ;

Nous avons aussi porté une demande de relèvement du taux d’avancement à la hors-classe des MCF en 2025, au niveau des corps d’enseignants soit 23 %, alors qu’il est prévu une baisse à 10 %, comme en 2024, ce qui obère lourdement les carrières des E-C et pèsera dans le détournement des jeunes de ce métier. 

L’attractivité de nos métiers est en baisse, 

 Il importe de ne pas décourager nos collègues
et de ne laisser personne au bord du chemin.