Le 5 décembre, Sup’Recherche-UNSA se mobilise, MOBILISEZ VOUS !
Sup’Recherche-UNSA s’est joint au très large appel à la mobilisation pour le 5 décembre (voir le communique de l’intersyndical)
Si vous refusez :
Le public bashing,
L’instauration de trois jours de carence et la diminution de l’indemnité maladie
La disparition du GIPA
Si vous constatez :
La situation financière dégradée de votre établissement
L’absence des moyens nécessaires à l’accomplissement de vos missions
Les effets délétères de la pauvreté des étudiantes et étudiants sur leur réussite d’études
Mobilisez-vous par tous les moyens :
Déclarez-vous gréviste,
Portez de signes distinctifs (brassard),
Discutez autour de vous et rejoignez les espaces de discussion,
Rejoignez les manifestations prévues à Paris comme en province.
Nous sommes agents publics ou fonctionnaires, ne soyons pas des boucs émissaires !
Nous sommes agents publics ou fonctionnaires, ne soyons pas des boucs émissaires,
Le 5 décembre, MOBILISONS-NOUS !
Le discours de mépris systématique envers les fonctionnaires, accompagné de la précarisation croissante de leurs droits, crée un environnement délétère qui décourage. Comment attirer les jeunes vers nos métiers, avec un statut toujours plus fragilisé et une image dans l’opinion toujours plus décrédibilisée ?
Il y a de l’argent ailleurs : choisissons les vraies priorités ! Les coupes dans les droits sociaux des agents publics ne sont pas une nécessité économique, mais un choix politique. Il est inacceptable que l’Etat, dans sa quête d’équilibre financier, cible les agents publics pour faire des économies, alors même qu’il existe des sources de financement alternatives. Les niches fiscales offertes aux plus aisés et aux grandes entreprises représentent beaucoup. La réduction des déficits doit être équitablement répartie.
Forcer les agents malades à assumer trois jours de carence, risque de les pousser à travailler malgré leur état de santé, faute de pouvoir se permettre de perdre plusieurs jours de salaire. Cette décision risque de prolonger les arrêts et d’aggraver les contagions, touchant ainsi les collègues et les usagers. L’instauration d’un jour de carence en 2017 a déjà montré des effets pervers : une baisse du nombre d’arrêts, mais une augmentation de leur durée.