Communiqué de Presse : Pour la défense des valeurs de l’enseignement supérieur et de la recherche : Sup’Recherche-UNSA appelle à voter le 30 juin & 7 juillet

Les élections européennes du 9 juin 2024 et la dissolution qui a suivi constituent un séisme dans l’évolution politique de la France. C’est le fruit d’une colère dont le Président de la République est responsable.
Les orientations prises par le gouvernement sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR) imposent de maintenir une vigilance continue pour préserver notre secteur de la fragmentation et de la commercialisation. L’ESR doit demeurer un service public ouvert à toutes et tous. Sup’Recherche-UNSA maintient le cap d’un syndicalisme de protection des grands enjeux de l’ESR.
Il faut défendre la liberté académique et le caractère public de l’ESR. L’accès à l’enseignement supérieur doit rester universel et non discriminant. Il en est de même pour l’indépendance et la liberté de la recherche.
Sup’Recherche-UNSA se tient aux côtés de ses adhérents et sympathisants qui portent et font vivre  au quotidien les valeurs d’attachement aux libertés publiques, aux principes de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

 Et c’est sur la base de ces valeurs que nous vous demandons à toutes et tous d’aller voter les 30 juin et 7 juillet prochains.

Ceci est une alerte
Je suis une description. Cliquez sur le bouton modifier pour changer ce texte.




Pendant les travaux la vente continue !

Ce jeudi 13 juin 2024 se tenaient deux rencontres multilatérales, la première, à la Direction Générale des Ressources Humaines (MEN & MESR), sur la réforme de la formation des enseignants et la seconde sur ce qu’il est convenu d’appeler « l’acte II de l’autonomie » au Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Sup’Recherche-UNSA a pointé le décalage entre la tenue de ces réunions et le contexte de la période, qui impose constitutionnellement de s’en tenir aux affaires courantes et note avec un peu d’amertume qu’il est paradoxal de voir le Ministère en demande de dialogue social alors même que ces efforts présentent un risque réel de ne pas aboutir.

Néanmoins, nous sommes restés fidèles à notre tradition de dialogue nous avons pu faire valoir que nous ne sommes pas opposés à certains points de la réforme de la formation des enseignants, mais qu’il devient de jour en jour illusoire qu’elle puisse être mise en œuvre dans le calendrier ministériel prévu. Nous demandons, un fois encore, le report de la réforme afin qu’elle puisse s’effectuer dans la sérénité que le sujet mérite.

Faute de réponse précise à nos questions, Sup’Recherche-UNSA a quitté le groupe de travail, ainsi que la plupart des organisations syndicales.

En ce qui concerne « l’acte II » Sup’recherche-UNSA a fait part de ses points d’alerte et de vigilance quant à une évolution qui, par ses modalités mêmes, occulte tout dialogue social et qui fait naître nombre d’inquiétudes chez les enseignants et les chercheurs des établissements universitaires en menaçant les repères statutaires. A cela il a été répondu que le ministère est toujours resté « à l’écoute des présidences » !?

Avec l’ensemble des organisations syndicales nous avons quitté la multilatérale avant la fin.

Par rapport à ce dossier, Sup’Recherche-UNSA rappelle son attachement indéfectible à ce que l’Enseignement Supérieur et la Recherche soient servis par des fonctionnaires d’État. Nous nous opposerons donc à tout ce qui pourrait conduire à une gestion des agents qui les conduirait, de fait, à devenir des « fonctionnaires territoriaux ».

Sup'Recherche – UNSA

Notre communiqué à la presse en PDF




Formation des enseignants : la DGRH ignore le fonctionnement des universités ! ?

Communiqué de presse, Ivry-sur-Seine, le 4 juin 2024

Le mercredi 4 juin se tenait le premier groupe de travail sur la réforme de la formation des enseignants. Suite à cette rencontre Sup’Recherche-UNSA fait part de sa grande inquiétude quant aux conditions de mise en œuvre de ce projet.

Sup’Recherche-UNSA a pris connaissance du document envoyé vendredi soir aux partenaires sociaux. Compte-tenu du délai très réduit pour examiner ce document et des nombreuses questions qu’il pose, nous ne nous prononcerons pas sur le fond mais sur la mise en oeuvre.

Sup’Recherche-UNSA déplore l’absence de bilan de la mise en place de la Licence « Parcours préparatoire au professorat des écoles » , à propos desquelles nous n’avons pas obtenu les réponses que nous avions posées lors de la séance du CNESER, mardi 20 octobre 2020.

Sup’Recherche-UNSA ne disconvient pas qu’il faille mieux identifier les parcours universitaires qui conduisent aux métiers de l’enseignement. Mais n’envisager qu’une solution : une licence spécifique à un métier nous semble un raccourci facile. D’autres solutions pourraient être envisagées.

Sup’Recherche-UNSA dénonce une fois encore la marche forcée que l’on impose aux universités qui devront déposer les dossiers d’accréditation de licence « Professorat des écoles » en octobre / novembre prochain.

La DGRH, qui pilotait cette réunion, sait-elle :

  • que « La commission de la formation et de la vie universitaire du conseil académique est consultée sur les programmes de formation des composantes » ? (L-712-6-1 du code de l’éducation)
  • qu’il va falloir modifier l’arrêté du 22 janvier 2014 fixant la nomenclature des mentions du diplôme national de licence ?
  • que dans quelques semaines ce sera la pause estivale et que d’ici là les universitaires ont à tenir les jurys, présider le Baccalauréat, traiter les admissions et qu’à la rentrée il faudra accueillir les étudiants ?

Pour Sup’Recherche-UNSA tout cela témoigne, au mieux, une méconnaissance criante du fonctionnement des universités, au pire d’un manque de considération à l’égard des agents du service public de l’enseignement supérieur.

Notre communiqué de presse en PDF ici

Sup'Recherche – UNSA




Communiqué de presse

Nous venons de prendre connaissance d’un projet de projet de décret qui vise à modifier les conditions de recrutement des corps enseignants et de personnels d’éducation du ministère chargé de l’éducation nationale. Ce texte modifie l’ensemble des décrets concernant : CPE, professeurs certifiés, professeurs des écoles, professeurs d’éducation physique et sportive et professeurs de lycée professionnel.

En réaction nous publions ce communiqué de presse :

Sup’Recherche-UNSA dénonce le changement de désignation des opérateurs de la formation. Dans la version initiale des décrets, il était précisé qu’elle était organisée « par un établissement d’enseignement supérieur ». Dans la version qui sera soumise au CSA MEN, il est écrit qu’« Elle [la formation] est mise en œuvre par un organisme de formation au sein d’une académie. »

Ainsi rien n’interdit à un organisme de formation privé d’assurer cette formation. Cela ne fait qu’ajouter du flou à l’imprécision sur ce que seront les Écoles Normales du XXIe siècle voulues par le président de la République et le devenir des INSPE.

Pour Sup’Recherche-UNSA, cette formulation peut s’expliquer de plusieurs façons :

  • c’est une nouvelle marque de défiance du MEN vis-à-vis des établissements d’enseignement supérieur publics,
  • cela relève de l’incompétence : ce décret est « hors-la-loi » puisque l’article L721-2 du code de l’éducation précise que :

Les instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation exercent les missions suivantes :

Ils organisent et, (…) assurent les actions de formation initiale des étudiants se destinant aux métiers du professorat et de l’éducation et des personnels enseignants et d’éducation stagiaires, dans le cadre des orientations définies par l’Etat. 

Quelle que soit la raison, c’est inexcusable ! Que pense le MESR de cela ?

Sup’Recherche-UNSA demande donc de surseoir à cette réforme pour remettre l’ouvrage sur le métier en associant l’ensemble des personnels qui y contribuent, dont les enseignants et enseignants-chercheurs des INSPE et UFR !

Ivry-sur-Seine le 28 mai 2024

Jean-Pascal Simon, secrétaire général, sg@sup-recherche.org & Virginie Saint-James, secrétaire générale adjoint, sga@sup-recherche.org

Sup'Recherche – UNSA




Pour ne pas avoir, une fois encore, à réformer la réforme !

[Communiqué de presse]

Sup’Recherche-UNSA, appelle les collègues qui exercent au service de la formation des enseignants en INSPE et dans les UFR, à manifester leur mobilisation le 6 mai prochain en portant un brassard bleu “En colère” et en envoyant un mail au MESR Secrétariat directeur de cabinet MESRI qui demande :

1. de surseoir d’une année à la mise en place des nouveaux concours ;

2. d’associer pleinement dans le dialogue social les OS qui représentent les enseignants et enseignants-chercheurs qui participent à la formation des enseignants.

Si pour Sup’Recherche-UNSA, le statut quo n’est pas possible, la réforme ne peut pas se faire à marche forcée et sans (voire contre) les acteurs de cette formation. Si les OS qui représentent les enseignants et enseignants-chercheurs ont été reçues le 8 novembre dernier, depuis lors, aucune concertation.

Sup’Recherche-UNSA exhorte le gouvernement à prendre conscience que cette réforme n’a aucune chance de réussir si elle se fait, à marche forcée, sans associer les enseignants et enseignants-chercheurs des INSPE et des UFR.

Contacts :

Sup’Recherche-UNSA, 87 bis, avenue Georges Gosnat, 94 853 Ivry-sur-Seine cedex
Jean-Pascal Simon, Secrétaire général,  SG@sup-recherche.org
Virginie Saint-James, Secrétaire générale adjointe,  SGA@sup-recherche.org

Icône du site



La réforme de la formation des enseignants … Par Jupiter !

Vendredi 5 avril, le Président Macron a confirmé les éléments qui avaient « fuité » il y a quelques jours : concours à BAC+3, ouverture de licence spécifiques pour le professorat des écoles, transformation des INSPE en « écoles normales du XXIe siècle », etc.

Sup’Recherche-UNSA déplore l’absence de dialogue social avec les OS de l’ESR.

Aussi nous avons fait ce communiqué de presse pour dénoncer :

  • l’irrespect qu’il y a à annoncer le 5 avril que les textes organisant les nouveaux concours seront publiés d’ici la fin du printemps 2024 (le 20 mai);
  • reprise en main de la formation des enseignants par les tutelles, « on va beaucoup plus piloter la formation des maîtres » a dit E. Macron qui envoie ainsi un message de défiance à l’égard du monde universitaire.

Sup’Recherche-UNSA s’inquiète à propos :

  • du devenir des personnels qui exercent en INSPE qui seront « progressivement transformés en écoles normales du XXIe siècle ». Sup’Recherche-UNSA exige qu’ils soient traités dignement et qu’ils retrouvent une place dans l’enseignement supérieur correspondant à leurs compétences et leurs aspirations.
    des moyens seront alloués à cette réforme. Doit-on rappeler que le gouvernement vient d’annuler 904M€ de crédits pour l’ESR et 600M€ pour le MEN. Monter de nouveaux modules, de nouvelles licences a un coût, et beaucoup d’universités sont déjà en situation financière difficile

Le modèle de formation porté par le projet « d’écoles normales du XXIe siècle » va à l’encontre des principes universitaires de collégialité et de liberté académique, et acte une « désuniversitarisation » de la formation des enseignants.

Pour Sup’Recherche-UNSA, réformer seul, sans les organisations syndicales c’est mettre sur de bien mauvais rails la formation des enseignants.

Image par OpenClipart-Vectors de Pixabay

Sup'Recherche – UNSA




Réforme de la formation des enseignants ou le monologue du solitaire

Sup'Recherche – UNSA

Sup’Recherche-UNSA est particulièrement affligé d’apprendre par un document qui a « fuité » du MEN, ce qu’il y a dans le projet de réforme de la formation des enseignants. Cela fait plusieurs mois que nous interrogeons notre ministère de tutelle, le MESR, sans réponse si ce n’est la forte probabilité d’un déplacement des concours en L3 et le souhait d’une filière de licence qui conduise au professorat des écoles.

Sup’Recherche-UNSA, à de nombreuses reprises, a demandé au MESR :

  • de désigner un.e porteur.e de ce projet, soulignant le sentiment que cette réforme échap-pait à l’enseignement supérieur ;
  • d’annoncer très vite que les nouveaux concours ne seront pas mis en œuvre avant la cam-pagne 2026 ;
  • d’associer pleinement les organisations syndicales qui représentent les enseignants et en-seignants-chercheurs des universités à l’élaboration de ce projet.

Tout cela sans réponse.

Sup’Recherche-UNSA est très mécontent de ce qu’il faut bien appeler un « monologue social ». Le gouvernement : le MEN et le MESR (un peu ?), mais aussi Matignon et l’Elysée, ne répondent pas aux demandes de dialogue des partenaires sociaux, procrastinent des arbitrages qu’ils annoncent pour bientôt … et décident brutalement, sans considération de ses agents qui auront à mettre en œuvre une réforme.

Lors de la précédente réforme de 2019 conduite par cette même majorité, nous avions dénoncé une réforme qu’il faudrait réformer nous y voilà ! La manière de procéder est la même « respectueuse, ni des partenaires sociaux, ni des personnels des INSPÉ et des composantes universitaires ».

On dit que l’histoire ne re répète pas ? Avec Emmanuel Macron si !

Pour ces raisons, Sup’Recherche-UNSA ne se prononce pas, pour l’instant, sur le contenu du document qui a fuité. Nous avons lancé une consultation des collègues et nous allons analyser ce document dans nos instances. Si le gouvernement décide d’ouvrir un dialogue social respectueux des partenaires nous ferons nos propositions et prendrons nos responsabilités comme nous l’avons toujours fait.

Ivry-sur-Seine, le 25 mars 2024

Contacts :
Sup’Recherche-UNSA, 87 bis, avenue Georges Gosnat, 94 853 Ivry-sur-Seine cedex
Jean-Pascal Simon, Secrétaire général, SG@sup-recherche.org
Virginie Saint-James, Secrétaire générale adjointe, SGA@sup-recherche.org

Image par OpenClipart-Vectors de Pixabay




De l’autonomie au séparatisme, un raccourci audacieux !

Sup’Recherche-UNSA a fait ce communiqué de presse suite à la déclaration du Président de la République à propos des évènements qui se sont déroulés à Sciences Po Paris. Nous nous étonnons (le mot est faible) du raccourci qu’il a fait entre autonomie et séparatisme  : « Oui, les établissements universitaires sont autonomes, mais cette autonomie ne justifie en aucun cas le moindre début de séparatisme ».  ? !

2024_03_15 Communiqué de presse Sciences Po

Voir aussi : Blocage d’amphithéâtre et propos antisémites à Science-Po Paris, Pour Sup’Recherche-UNSA c’est NON !




Communiqué de presse

Budget 2024 pour la Recherche et l’Enseignement Supérieur : une coupe drastique de 900 millions d’euros !

Après avoir annoncé qu’un milliard d’euros dormaient dans les fonds de roulement des universités, le gouvernement passe à l’action en annulant l’équivalent de cette somme dans le budget 2024.

Sup’Recherche-UNSA avait voté contre ce budget au CNESER du 16 novembre ne pouvant que constater l’ampleur du désengagement du gouvernement vis-à-vis de l’ESR et de la jeunesse de France. Cette décision radicale démontre une fois de plus le désintérêt flagrant et la déconnexion du gouvernement envers le secteur de l’enseignement supérieur et la recherche, ainsi que la jeunesse française. Peut-on croire la parole publique et le ministère qui affichait ces quatre priorités pour 2024 :

  • « aider plus et aider mieux les étudiants »
  • « soutenir la recherche et les chercheurs »
  • « accompagner les transformations des établissements d’enseignement supérieur du MESR et poursuivre l’adaptation de leur offre de formation »
  • « accompagner les établissements et soutenir leurs projets face à la hausse des charges » (note de présentation du budget au CNESER du 16/11/24)

Cette coupe budgétaire est une gifle et une trahison pour ceux qui œuvrent au quotidien pour le progrès de la science et de l’éducation en France. Comment prendre au sérieux les affirmations du président de la République, qui clame vouloir faire de la France une grande nation scientifique, alors que les actions de son gouvernement asphyxient financièrement le secteur ?

Sup’Recherche-UNSA dénonce cette contradiction flagrante entre les discours et les actes, soulignant l’urgence d’un réel engagement en faveur de l’avenir scientifique et éducatif de la France.

Une de nos missions est de développer l’esprit critique de nos étudiants, il nous semble opportun de leur présenter de façon factuelle ces chiffres édifiants. À la veille des élections européennes, ils pourront alors évaluer comment le gouvernement les considère.

Ivry-sur-Seine le 22 février 2024

lien vers le communiqué

Sup'Recherche – UNSA




Budget ESR – communiqué de presse du 14/11/23

Communiqué de presse
Sup’Recherche-UNSA
Ivry-sur-Seine le 14 novembre 2023

Le cabinet de Madame la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a présenté le budget 2024 lors de la séance du Conseil National de l’Enseignement Scientifique et de la Recherche du 14 novembre 2024.
Sup’Recherche-UNSA ne peut que constater :

  • l’insuffisance criante des moyens attribués, qui nourrit l’inquiétude de toute la communauté universitaire. Nos parlementaires ont bien eu conscience de cela en proposant, de façon inédite, une cinquantaine d’amendements pour un total de près de 8 milliards d’euros !
  • que cet état de fait est en totale contradiction avec l’ambition affichée de faire de la France une grande nation scientifique. Avec si peu de moyens, les résultats ne seront pas au rendez-vous, ni à la hauteur. Seul l’investissement, voire le dévouement de nos enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs permet encore à nos établissements d’enseignement supérieur public de ne pas sombrer.
  • que le Gouvernement n‘est pas au rendez-vous de sa jeunesse dont il fragilise les chances d’accès à l’enseignement supérieur public pour la livrer davantage chaque jour à des établissements privés, parfois proches de l’officine douteuse. Dans ce contexte, l’enseignement supérieur devient foncièrement inégalitaire.

Face à une telle pénurie, voter une répartition des moyens d’enseignement et de recherche n’a pas de sens. Sup’Recherche-UNSA a donc voté CONTRE les répartitions qui lui étaient soumises.

Contact :
Sup’Recherche-UNSA
87 bis, avenue Georges Gosnat,
94 853 Ivry-sur-Seine cedex