Doctorants, information importante :

Vous allez soutenir votre thèse entre le 23 novembre 2024 et 10 janvier 2025 inclus.

Vous pouvez néanmoins déposer une candidature à la qualification dans l’application GALAXIE/ODYSSEE d’ici le vendredi 6 décembre 2024 (16 h, heure de Paris).

Vous déposerez, en lieu et place de votre diplôme et de votre rapport de soutenance, des pièces provisoires (attestation sur l’honneur du candidat ou attestation de l’établissement précisant la date de soutenance à venir).

Vous aurez ensuite jusqu’au 17 janvier 2025 (16 h, heure de Paris) pour mettre à jour et finaliser votre dossier (avec l’ajout du diplôme et du rapport de soutenance).

source : https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/cand_FAQ_qualification.htm#25

lien vers GALAXIE/ODYSSEE : https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/cand_qualification_Odyssee.htm

Image par Sabine Kroschel de Pixabay




Nous sommes agents publics ou fonctionnaires, ne soyons pas des boucs émissaires !

Nous sommes agents publics ou fonctionnaires, ne soyons pas des boucs émissaires,

Le 5 décembre, MOBILISONS-NOUS !

Le discours de mépris systématique envers les fonctionnaires, accompagné de la précarisation croissante de leurs droits, crée un environnement délétère qui décourage. Comment attirer les jeunes vers nos métiers, avec un statut toujours plus fragilisé et une image dans l’opinion toujours plus décrédibilisée ?

Il y a de l’argent ailleurs : choisissons les vraies priorités ! Les coupes dans les droits sociaux des agents publics ne sont pas une nécessité économique, mais un choix politique. Il est inacceptable que l’Etat, dans sa quête d’équilibre financier, cible les agents publics pour faire des économies, alors même qu’il existe des sources de financement alternatives. Les niches fiscales offertes aux plus aisés et aux grandes entreprises représentent beaucoup. La réduction des déficits doit être équitablement répartie.

Forcer les agents malades à assumer trois jours de carence, risque de les pousser à travailler malgré leur état de santé, faute de pouvoir se permettre de perdre plusieurs jours de salaire. Cette décision risque de prolonger les arrêts et d’aggraver les contagions, touchant ainsi les collègues et les usagers. L’instauration d’un jour de carence en 2017 a déjà montré des effets pervers : une baisse du nombre d’arrêts, mais une augmentation de leur durée.

Combien va vous coûter une angine ? La calculette UNSA à votre disposition ;

Signez et faites signer la pétition contre les 3 jours de carence

pétition mise en ligne

(La pétition a déjà recueilli plus de 6000 signatures. Elle sera adressée au Premier ministre et au ministre de la Fonction publique.)




CSA du MESR : Sup’ Recherche-UNSA défend le dialogue syndical et les personnels !

Le 12 novembre dernier, Sup’ Recherche -UNSA a promu plusieurs avis adoptés par l’instance. 

Outre la dénonciation des annulations successives du CSA dans le courant de l’année passée, qui confinent à l’entrave, Sup’ Recherche-UNSA a été particulièrement vigilant quant à la situation des enseignantes et enseignants du supérieur et des maitresses et maitres de Conférences  

Nous avons réitéré notre demande d’alignement du montant de la PES que touchent les enseignants du supérieur, sur celui de la composante C1 du RIPEC des enseignants-chercheurs, et l’intégration des différentes primes statutaires dans la rémunération indiciaire des agents ;

Nous avons aussi porté une demande de relèvement du taux d’avancement à la hors-classe des MCF en 2025, au niveau des corps d’enseignants soit 23 %, alors qu’il est prévu une baisse à 10 %, comme en 2024, ce qui obère lourdement les carrières des E-C et pèsera dans le détournement des jeunes de ce métier. 

L’attractivité de nos métiers est en baisse, 

 Il importe de ne pas décourager nos collègues
et de ne laisser personne au bord du chemin. 




Jours de carence, jours de colère

Sup recherche-UNSA s’associe à l’appel intersyndical pour le 19 novembre !

Le budget 2025 de l’enseignement supérieur s’annonce mal. Il consacrerait la plus faible part du budget de l’État à l’enseignement supérieur et la recherche depuis plus de 20 ans (5,27 % à périmètre constant).

La Mission Interministérielle Recherche et Enseignement Supérieur (Mires) devrait être amputée de plus de 550 M€ par rapport à la Loi de Finances :

  • Baisse des budgets de la recherche, notamment dans le domaine de l’énergie ou dans celui de l’industrie et dans une moindre mesure, des programmes “Enseignement supérieur et recherche agricole”,
  • Baisse de la ligne de 2,31% hypothéquant tout espoir de réforme structurelle des bourses et obérant toute amélioration des conditions de vie et d’études en maintenant le sous-financement chronique des CROUS.

Dans le cadre d’une recherche forcenée d’économie budgétaire, le ministre de la Fonction Publique, Guillaume Kasbarian, entend imposer trois jours de carence pour les arrêts maladie des agents publics (qui sont loin d’être tous fonctionnaires) et réduire la prise en charge salariale à 90 %. Cette attaque se fonde sur une vision populiste et stigmatisante dépeignant les fonctionnaires comme « privilégiés » et « trop souvent absents ».

Il faut rappeler que du fait des conventions collectives, les salariés du secteur privé voient très majoritairement leurs jours de carence pris en charge, alors que contrairement à ces employeurs, l’État n’apporte aucun soutien financier aux protections complémentaires de ses agents.

Le ministre pointe du doigt une hausse de 80 % des arrêts maladie en dix ans dans le secteur public et affirme que la moyenne des jours d’arrêt est 2,8 jours plus élevée que dans le privé, sans s’interroger une seconde sur les causes de la dégradation de la santé dans le secteur public, ni sur les carences de la médecine du travail. Selon le baromètre UNSA-éducation, la santé au travail est passée de la 11e à la 4e place des priorités pour nos collègues, alors que seuls 5,6 % d’entre eux ont accès à la médecine du travail dans un délai raisonnable. Dans nos établissements, où la médecine de travail est littéralement devenue un bien rare, on peut parler d’une véritable crise en ce domaine.

Qui d’entre nous a pu avoir un rendez-vous avec la médecine du travail ?

Qui d’entre nous n’est pas allé travailler malade ? 

Qui d’entre nous n’a pas « rattrapé des heures de cours » non-effectuées pendant son congé maladie ?

Ce « fonctionnaire bashing » est intolérable et s’appuie sur des contre-vérités inacceptables. SUP’Recherche-UNSA s’associe à l’appel intersyndical : pour faire du 19 novembre une journée d’alerte et de mobilisation sur la situation désastreuse de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Consacrons ce jour-là à des assemblées générales ou des réunions d’informations et de débats sur les conditions de travail et d’étude, les bâtiments dégradés, les salaires, le budget et les attaques contre la Fonction publique !




Accès aux listes de diffusion : Sup’Recherche défend le droit syndical et gagne devant le juge !

Saisi en référé par le correspondant local de Sup’recherche-UNSA le Tribunal administratif de Mayotte a rappelé le 27 octobre 2024 ( n° C 54-035-03-03 ) que :

La liberté syndicale a le caractère d’une liberté fondamentale au sens de l’article L. 521-2 du code de justice administrative. Ce principe de liberté syndicale couvre l’attribution aux syndicats de facilités pour l’exercice du droit syndical, dont l’accès aux technologies de l’information et de la communication et à l’utilisation de certaines données ».

Le juge a ainsi suspendu la décision implicite du président de l’Université de Mayotte refusant à notre syndicat Sup’Recherche-UNSA l’accès à la liste de diffusion des enseignants, des chercheurs et des enseignants-chercheurs  et a enjoint l’Université de permettre sous trois jours l’accès aux listes sans modération ainsi que de procéder à l’actualisation de son site Internet pour informer le public de cette mise à disposition.

Cette jurisprudence vient utilement au secours de toutes les actions que nous menons pour défendre ce droit, souvent remis en cause dans les établissements et qui, pourtant, est clairement établi par la loi.

Nous rencontrons en effet souvent des blocages inexplicables et illégaux, à l’avenir, nous pourrons nous appuyer sur cette décision.

 

A bon entendeur …




SupRecherche-Unsa a rencontré le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Les représentants de SupRecherche-Unsa ont rencontré Patrick Hetzek, le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Cette rencontre a été l’occasion de faire valoir les revendications et les valeurs portées par notre syndicat, dans un esprit de dialogue ouvert et constructif. Nous avons ainsi pu aborder les sujets d’actualité et faire remonter les préoccupations et les besoins de nos collègues enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs, tout en réaffirmant, conformément à nos mandats, notre engagement en faveur d’un environnement académique respectueux et dynamique.




Alerte : nouveau calendrier CRCT

Le calendrier de campagne de candidatures pour les demandes de CRCT est modifié :

La clôture de la phase d’enregistrement des demandes sur Galaxie aura lieu le vendredi 25 octobre à 16h00 au lieu de ce vendredi 18 octobre à 16h00.

Vous avez donc une semaine supplémentaire pour déposer un dossier !

Le nouveau calendrier national est d’ores et déjà disponible pour consultation sur Galaxie.




La violence n’a pas sa place à l’Université !

Dans un arrêt du 27 septembre 2024, le Conseil d’Etat, au terme d’un parcours juridictionnel de 6 ans, a prononcé définitivement la révocation du Professeur de Montpellier qui avait organisé et participé à un coup de force en 2018 afin de dégager brutalement un amphithéâtre occupé.

 

La juridiction rappelle ainsi que la violence, d’où qu’elle vienne, n’a pas sa place à l’Université.

Quel que soit le bien fondé des revendications, les blocages, même pacifiques, ne constituent pas un mode normal d’expression des opinions et les occupations, même quand elles respectent les locaux et les personnels, ne sont pas selon nous un mode légitime d’action.

Mais la haute juridiction administrative rappelle justement ce qu’avait dit le Cneser, à savoir que de tels actes constituent des « manquements aux valeurs d’éthique, de responsabilité et d’exemplarité attendues d’un enseignant-chercheur« . Il prononce donc une révocation, justifiée par la participation personnelle à « une action délibérée et concertée dénuée de toute légitimité » que l’on ne peut justifier « par la protection de l’ordre public au sein de l’université« . Le Conseil relève aussi les atteintes à « la dignité » et à « la réputation du service public de l’enseignement supérieur auquel le législateur a, par ailleurs, assigné la mission de promouvoir les « valeurs d’éthique, de responsabilité et d’exemplarité »».

Pour Sup recherche, les locaux universitaires doivent être un lieu de débat et de confrontations des opinions,

Mais rien ne légitime qu’il s’y exerce une quelconque violence !




Un discours de politique générale sans l’Université !

Mardi 1er octobre, le Premier Ministre présentait son discours de politique générale, entièrement placé sous le signe de la contrainte budgétaire.

Cette contrainte, nous la connaissons bien, car elle justifie un projet de loi de finances pour 2025 en baisse de plus de 300 millions d’euros par rapport à celle de 2024.

Si le Premier Ministre a évoqué « les professeurs, les éducateurs qui font tant d’efforts pour transmettre à nos jeunes le goût d’apprendre et l’esprit de citoyenneté «, il serait vain de chercher dans ce discours la plus petite mention à l’Université, aux étudiants comme aux personnels.

 Comment aborder les chantiers de l’avenir sans l’Université et le monde universitaire ?

Certes, Sup’ recherche-UNSA est attentive à l’appel au dialogue social contenu dans ce discours qui affirme que « la situation requiert un renouveau du dialogue social et une relation exigeante et constructive avec l’État , mais ce dialogue ne saurait se résumer à l’administration de la pénurie !

Nos établissements sont très massivement « dans le rouge », les personnels et les étudiants sont inquiets des mesures liées à « l’Acte II de l’autonomie » et de l’impact de la gestion par des COMP, le chantier de la formation des enseignants est en jachère, l’enseignement supérieur privé lucratif progresse…Pour toutes ces raisons, si dialogue social il y a, Sup ’Recherche-UNSA est prête à y prendre part !




Un ministre de plein exercice pour l’enseignement supérieur dans un contexte inquiétant.

La nomination de P.  Hetzel au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche ce 21 septembre permet de constater que, malgré des bruits inquiétants, notre secteur conserve un ministère de plein exercice.

Toutefois, cette nomination intervient dans un contexte anxiogène puisque qu’il se confirme que le budget prévisionnel est amputé de 500 millions d’euros par rapport à 2024 et que, dès lors, l’exécution de la Loi de programmation pour la recherche risque d’être compromise.

Fidèle à sa vocation Sup’Recherche-UNSA réaffirme son souhait de mener une action syndicale constructive et nous appelons plus que jamais à un dialogue social renouvelé.

Mais il semble certain que les perspectives budgétaires ne sont pas à la hauteur des enjeux de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Sup’ recherche UNSA pèsera de tout son poids pour obtenir des moyens suffisants pour l’enseignement supérieur et la recherche !

Ces crédits constituent des investissements absolument nécessaires à l’avenir de notre pays !