Préparons un 1er mai unitaire et déterminé !

Le Conseil constitutionnel vient de valider la réforme des retraites tout en invalidant certaines mesures la rendant encore plus dure. Il a également invalidé la demande de RIP. L’intersyndicale appelle le Président à ne pas promulguer la loi et appelle d’ores et déjà à un 1er mai unitaire partout en France.

Le Conseil Constitutionnel a censuré une partie de la loi, ce qui la rend encore plus déséquilibrée que dans sa version adoptée par 49.3 : les mesures les moins punitives pour les travailleurs ont été jugées supprimées. Au final, il ne reste donc quasiment « plus que » l’accélération de la durée de cotisation et le relèvement de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans.

En rejetant la proposition de référendum d’initiative partagé (RIP), le Conseil constitutionnel a également fermé la voie à une consultation citoyenne sur une réforme pourtant largement contestée par les travailleurs et la population en général notamment s’agissant de l’âge légal de départ en retraite. Une seconde proposition a été déposée, et nous espèrons que celle-ci aboutira à une décision plus favorable. Cette décision devrait, a priori, intervenir le 3 mai prochain.

Malgré la situation, pour l’UNSA et ses syndicats et avec l’intersyndicale la partie n’est pas terminée ! Le 1er mai sera unitaire sur l’ensemble du territoire. Pour cela il faut préparer cette journée en intersyndicale.

Sachez par ailleurs que les organisations syndicales ont décidé de n’accepter aucune réunion avec l’exécutif d’ici au 1er mai. Ainsi, l’UNSA au niveau national ne répondra à aucune sollicitations, demandes de RDV provenant de l’exécutif durant cette période.

Lien vers le CP 14 avril intersyndical




Sup’Recherche-UNSA appelle à se mobiliser le 7 mars !

Dans le bras de fer engagé contre le gouvernement, la journée du 7 mars revêt une importance primordiale. La période qui s’ouvre sera décisive pour faire reculer le gouvernement et convaincre le Président de le République de retirer son projet. Nous avons déjà gagné plusieurs batailles : celle de l’opinion, celle des mobilisations massives et responsables.

Nous devons gagner la bataille du 7 mars,
aussi Sup’Recherche-UNSA appelle à participer massivement à cette journée.

Carte des manifestations
(cliquer pour passer en plein écran)




Aurons-nous encore des enseignants-chercheurs pharmaciens demain ?

Depuis 2009, le nombre de candidatures à la qualification des maîtres de conférences en sciences du médicament (section 86), a été divisé par 4. Cette chute dramatique est le témoin le plus criant que le métier d’enseignant-chercheur n’attire plus, notamment dans les spécialités où les rémunérations du secteur privé sont infiniment plus alléchantes.

Si le protocole d’accord issu de la LPR a permis de revaloriser le régime indemnitaire, ce qui est louable, cette revalorisation n’est pas de nature à rattraper l’écart qui se creuse avec la rémunération du secteur privé. Sup’Recherche UNSA demande que les grilles salariales des enseignants-chercheurs et des chercheurs soient revues rapidement pour rendre à nouveau nos métiers attractifs.

illustration : Image de mdjaff sur Freepik




Prochain objectif : la manifestation de samedi 11 février

Avec près de 2 millions de manifestants mais aussi de grévistes mardi 7 février, la population démontre encore une fois qu’elle est opposée au projet de réforme des retraites du gouvernement. La manifestation de samedi 11 février doit permettre à tout ceux qui ne peuvent défiler ou se mettre en grève en semaine, de participer au mouvement.

2023_02_07_Communiqué intersyndical




Mobilisation en hausse contre une réforme des retraites injuste !

Après 2 millions de personnes dans la rue le 19 janvier, aujourd’hui le 31 jancier, nous sommes encore plus nombreux à dire et répéter : « Les salariés du privé tout comme les agents de la fonction publique ne veulent ni du recul de l’âge de départ en retraite, ni de l’allongement de la durée de cotisation pour espérer une retraite à taux plein. »

Mais le gouvernement est sourd et obstiné, alors que 72 % de la population française  (dont 93 % des actifs) sont opposés à cette réforme. Il tente d’expliquer le bien-fondé de sa réforme la qualifiant de « socialement juste », et expliquant qu’il n’y aurait pas « de perdants » mais il ne convainc personne jusque dans ses rangs même puisque des députés annoncent refuser de voter la réforme, le ministre Riester avoue même que la réforme sera « pénalisante » pour les femme. Mesdames et Messieurs les député.e.s les électeurs se souviendront de votre vote aux prochaines échéances … nous venons de le constater lors des élections partielles de ce dimanche.

C’est maintenant un discours d’autorité qui nous est assenné : la première ministre a annoncé dès samedi que « les 64 ans ne sont plus négociables », l’ont-ils jamais été ? Pour nous non plus c’est ni un jour, ni un mois, ni un an de plus.

Gérald Darmanin dénoncent ceux qui souhaitent « bordéliser le pays« . Soyons sérieux Monsieur Darmanin, qui crispe aujourd’hui la société ? Qui prend le risque du blocage avec un projet rejeté par l’immense partie de la population française ? Qui est sourd à l’opinion du pays, qui néglige et rejette ce que disent les Français ?

Dans cette société française fatiguée, lassée des crises qui se succèdent, inquiète face à l’inflation et à sa perte de pouvoir d’achat, le gouvernement prend le risque d’affaiblir, de diviser, de fracturer et d’aggraver l’état de notre société. Il faut maintenant arrêter les frais et retirer ce projet.

Tous ensemble, nous continuerons ! L’intersyndicale a décidé d’amplifier le mouvement et appelle à 2 nouvelles dates de mobilisation rendez-vous les 7 et 11 février.

Signez la pétition




Bizarre, vous avez dit bizarre ?

L’ensemble des agents de fonction publique, ont reçu ce matin du 27 janvier sur leur adresse personnelle ou professionnelle un message envoyé par Direction Générale des Finances Publiques (<ne-pas-repondre@dgfip.finances.gouv.fr>) de la part du ministre Guerrini venant « présenter » mais devrions nous plutôt dire défendre et illustrer « un projet de justice, d’équilibre et de progrès » comme l’annonce un document de 18 pages qui accompagne ce message.

collecte de donnee Sup’Recherche-UNSA s’étonne du procédé qui consiste à utiliser des adresses électroniques professionnelles ou personnelles des agents de l’État et s’interroge sur la légalité de cela au regard du règlement général sur la protection des données (RGPD).

Enfin, ce mail nous a d’autant plus étonnés que le MESRI nous a toujours dit être en incapacité d’envoyer des messages directement à ses agents ! ?




Tous mobilisés le 19 janvier !

Ce mardi 10 janvier 2023, Elisabeth BORNE a présenté les grandes lignes du projet de réforme des retraites porté par le gouvernement qui prévoit d’allonger la durée du travail en reportant l’âge légal à 64 ans tout en accélérant la durée de cotisation à 43 ans.

Avec l’UNSA et l’intersyndicale nous sommes farouchement opposés au projet porté par le gouvernement car il va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Il va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Sup’Recherche-UNSA appelle à participer à une 1ère journée de mobilisations et de grèves partout sur le territoire le 19 janvier 2023.

Ni 1 jour, Ni 1 mois, Ni 1an De Plus !

Signez la pétition intersyndicale




Quand le dialogue social paye !

Les effets du protocole d’accord relatif à « l’amélioration des rémunérations et des carrières » se feront sentir une nouvelle fois au 1er janvier : la prime C1 que touchent tous les enseignant.e.s-chercheur.e.s va augmenter une nouvelle fois en passant de 2800€/an à 3500€/an  soit +700€ (voir JO du 30/12). Depuis 2020 cette prime annuelle a augmenté de 2300€.

Nous avons été critiqués pour avoir obtenu et signé ce protocole d’accord, sans cela il n’y aurait pas eu cette augmentation. Une fois encore, force est de constater que le syndicalisme de négociation paye !

Nous rappellerons au ministère la cible de 6400€ sur laquelle il s’est engagé pour 2027, ce qui devrait conduire aux augmentations suivantes :

année 2023 2024 2025 2026 2027
montant de la prime C1 3 500,00 € 4 225,00 € 4 950,00 € 5 675,00 € 6 400,00 €

Vu la date de publication de l’arrêté (27/12/22) et les délais de mise en oeuvre des payes (6 semaines), l’augmentation se verra sur le bulletin de salaire fin février.




Elections professionnelles 2022

Avec le retour du SNPTES, l’UNSA éducation est désormais la 1ère organisation syndicale représentative des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, avec 11828 voix devant la CGT 8872 voix

Sup’Recherche-UNSA tient à remercier celles et ceux qui ont fait confiance à notre syndicalisme de proposition et de négociation en votant pour nos listes nationalement et localement.

Nous ne sommes pas dans une posture d’opposition systématique au motif que “seule la lutte paye”. Les avancées que nous avons obtenues l’ont été grâce à nos capacités de négociation.

Nos élus dans les établissements ont également été reconnus pour leurs compétences à dénouer les difficultés locales sans dogmatisme.

Si d’aucuns nous ont critiqués pour avoir obtenu un protocole d’accord, celui-ci a permis de fortes revalorisations pour les personnels et des possibilités de promotions inédites (voir ici notre flyer)

Ce protocole constitue un plancher dans les négociations à venir.  Nous ne renonçons pas pour autant à des avancées plus ambitieuses.

Nous poursuivrons notre action au sein du CSA pour faire avancer de nombreux chantiers : https://sup-recherche.org/actus/elections-professionnelles-2022/

Une fois encore, la participation en chute vient ternir notre satisfaction.

Cela s’explique en partie par des procédures de vote particulièrement brumeuse, une modalité de récupération du code de vote complexe, des erreurs dans les adresses mails de certains collègues, des modalités de vote différentes nationalement et localement, etc. Le ministère doit rectifier et simplifier les modalités de votes pour les prochaines échéances : il en va de la démocratie dans l’ESR.

L’équipe nationale de Sup’Recherche-UNSA remercie vivement à nouveau ses électeurs, ses sympathisants et ses militants sans qui cette première place dans l’ESR n’aurait pas été possible.

Image : Pixabay License




Vous pouvez faire confiance aux listes UNSA

Elections professionnelles 2022

Si vous vous reconnaissez dans un syndicalisme
constructif qui refuse le « tout ou rien » et

recherche une issue positive par la négociation
au regard d’un mandat syndical, votez et faites voter
pour les listes UNSA éducation.

Cher.e.s Collègues enseignant.e.s, enseignant.e.s-chercheur.e.s et chercheur.e.s 

Notre syndicat, Sup’Recherche-UNSA vous représente, au travers des listes présentées par la fédération UNSA éducation, dans les comités sociaux de vos établissements et ministériel. Notre manière de faire du syndicalisme se caractérise par la recherche de compromis acceptables sans renoncer à l’ensemble de nos revendications. Cette méthode porte et nous sommes convaincus que vos voix, exprimées lors des élections professionnelles de décembre 2022, conforteront notre place de première organisation représentative de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR).

La signature d’un protocole accord sur les carrières et rémunérations des personnels de l’ESR est le fait marquant de notre action durant les 4 années écoulées. En effet, bien que décrié par beaucoup d’autres organisations syndicales (qui maintenant s’en réclament !) il a permis de fortes revalorisations pour les personnels et des possibilités de promotions inédites (voir ici notre flyer) 

Ce protocole constitue désormais un plancher dans les négociations à venir sans renoncer pour autant pas à des avancées plus ambitieuses. Une action phare lors de notre mandat : nous avons obtenu le repyramidage qui va permettre à 2000 Maîtres de conférences (MCF) de devenir Professeurs des universités (PU) d’ici 2025.

Cela ne s’arrête pas là car :

notre analyse des deux premiers contingents a convaincu la ministre S. Retailleau de poursuivre ce dispositif au-delà même de l’accord, avec sa prolongation sur au moins deux années. Ceci va très certainement se concrétiser par un nouveau contingent d’au moins 1200 possibilités supplémentaires

Les chantiers qui nous attendent

Outre les revendications que nous portons dans le cadre de l’UNSA éducation avec les autres OS de l’ESR voici celles qui concernent plus spécifiquement notre champ de syndicalisation que nous porterons au sein du comité social d’administration du ministère (CSA) et de sa formation spécialisée aux personnels de statuts universitaires :

Sup’Recherche-UNSA agira afin d’améliorer le déroulement des carrières pour cela nous continuerons à demander :

  • Le décontingentement de l’accès à l’échelon exceptionnel des MCF et des Chargés de recherche (CR) ;
  • Une augmentation du taux de promotions à la HC des MC et CR et à la 1ère classe des PR et Directeur de recherche (DR) ;
  • Une refonte des grilles avec notamment :
    • L’accès à la hors échelle D pour les PU de 1re classe, et que tous les PU de classe exceptionnelle accèdent au second échelon.

    • la réduction à 2 ans et 10 mois du 6e échelon de la classe normale des MCF (au lieu de 3½ ans) et à 3½ ans du 5e échelon de la hors classe des MCF (au lieu de 5 ans).

    • des grilles indiciaires de fin de carrières des chargés de recherche (CR)et des directeurs de recherche (DR) analogues à celles des MCF et des PR.

Vous trouverez ici l’ensemble des propositions de Sup’Recherche-UNSA pour les carrières et les personnels (motion de congrès Paris 2020).

Le comité social d’administration (CSA) :

Le CSA est le lieu où s’exerce le dialogue social entre les représentants des personnels et la gouvernance d’un établissement ou directement le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour le CSA ministériel. C’est la nouvelle instance de dialogue social issue de la fusion du comité technique (CT) et du comité d’hygiène, de sécurité et de santé au travail (CHSCT) qu’ils soient ministériels ou d’établissements.

Les résultats de l’élection des représentants des personnels aux CSA d’établissements et du ministère fixent la représentativité́ syndicale locale et nationale.

Au sein du CSA une formation spécialisée est chargée d’émettre des avis pour l’élaboration ou la modification des règles statutaires relatives aux enseignants-chercheurs de statut universitaire et aux assistants de l’enseignement supérieur. Si cette formation spécialisée ne fait qu’émettre des avis, cela reste un lieu de dialogue social capital pour chacun d’entre nous. Il existe en effet une marge de manœuvre qui nous permet d’améliorer les textes qui lui sont soumis.

Cela nécessite de convaincre et de négocier efficacement nos positions afin de faire en sorte que Ministère accepte nos propositions d’amendements. À chaque vote se pose donc la question de savoir ce que le fruit de nos négociations peut nous permettre d’obtenir.