CNRS-UMR vous avez dit simplification ?

Le rapport Gillet insiste sur la nécessaire simplification de l’écosystème de la recherche et de l’innovation. La mise en place de nouveaux outils de gestion au CNRS montre l’urgence de cela. Nos collègues gestionnaires sont épuisés par les nombreuses difficultés liées à ces nouveaux logiciels. Ils se heurtent notamment :

  • A l’impossibilité de réserver des billets, des locations de voiture et d’annuler les missions ;
  • Des billets proposés beaucoup plus chers que les billets vendus hors marchés ;
  • Une procédure trop complexe ;
  • Une plateforme pas du tout intuitive :
  • Un dépôt des justificatifs sur NOTILUS chronophage ;
  • Des agents obligés de partir en faisant l’avance qui ne sont pas remboursés à leur retour ;
  • Des demandes d’ordre de mission à faire plusieurs fois ;

On constate de multiples bugs de la plateforme NOTILUS et il est impossible de contacter la plateforme pour résoudre les problèmes.

Sup’Recherche-UNSA demande que très vite toutes les dispositions soient prises pour pallier les dégâts humains (RPS notamment) engendrés par le déploiement d’applications visiblement non fiables.

En ce qui concerne les missions, demandes de justificatifs multiples et variés, d’utiliser « les » marchés (avec des coûts finaux élevés)… donne le sentiment d’une défiance de la part de l’employeur à l’égard des personnels.
Pour que la France reste « une grande terre scientifique [1] » il faut commencer par doter les unités de recherche d’outils fiables et de moyens humains et financiers à hauteur de cette ambition et faire confiance aux agents qui font toujours en sorte que les moyens financiers soient  utilisés de manière optimale.

[1] Propos de la ministre Retailleau au congrès de France Université, le 31/08/23

illustration : Image de pch.vector sur Freepik




CNESER du 12 septembre 2023

Mardi 12 septembre 2023, installation du nouveau CNESER. Sup’Recherche-UNSA est représenté par un PU et un MCF, en outre les syndicats de l’UNSA siègent à la commissions permanente dans le collège des BIATSS et des enseignants et maitres de conférences. Sup’Recherche-UNSA sera aussi présent au CNESER disciplinaire.

Sup’Recherche-UNSA a interpellé la Ministre pour lui faire part de nos inquiétudes notamment à propos du budget 2024 qui nous font craindre pour l’existence d’un service public d’enseignement supérieur et de la place toujours plus grande que donne le MESRI à l’enseignement privé.

Sup’Recherche-UNSA déplore le manque de considération à l’égard de nos collègues. Les propos tenus au plus haut niveau stigmatisent les universités et les universitaires qui, aux dires du Président de la République mettent en place des formations « ne diplôment quasiment pas », et qu’on « laisse ouvertes des formations parce qu’on a des profs sur ces formations ». Ces propos sont blessants et vont amplifier le phénomène de « démission silencieuse » que nous avons déjà pointé.

Il importe donc si on veut que la France reste une grande « une grande terre scientifique » comme l’a dit S. Retailleau au congrès de France Universités, d’apporter plus de moyens aux établissements et une meilleure considération à l’égard des serviteurs du service public d’Etat d’enseignement supérieur et de recherche.

Lien vers la déclaration de Sup’Recherche-UNSA




ESAS : encore un effort !

Le 7 septembre, la ministre a annoncé de nouvelles mesures concernant les enseignants du secondaire affectés au supérieur (ESAS). En particulier, la cible de la PES (prime d’enseignement supérieur), fixée initialement à 3200€ en 2025, va passer à 4200€ en 2027. Par ailleurs, le plafond de la PRP (prime de responsabilité pédagogique) va également être doublé. Même si Sup’Recherche-UNSA salue ces avancées, il estime que seulement les deux tiers du chemin sont parcourus pour que nos collègues ESAS bénéficient d’une prime statutaire analogue à celle des enseignants-chercheurs.

Encore un effort Madame la ministre et le compte y sera !

Au-delà cette revendication salariale justifiée, il faut aussi prendre en compte les missions réalisées par ces collègues. Le décret relatif aux obligations de service des ESAS date de 1993 et se résume à dire qu’ils doivent « accomplir, dans le cadre de l’année universitaire, un service d’enseignement en présence des étudiants de 384 heures de travaux dirigés ou de travaux pratiques. »

Sup’Recherche-UNSA demande que, dans le cadre du Comité social d’administration du MESR, ce décret soit retravaillé avec les organisations syndicales en définissant leurs missions au regard de celle de l’enseignement supérieur (cf. articles L123-1 à L123-9 du code de l’éducation).

Nos collègues ESAS ne peuvent être réduits à leurs 384 heures d’enseignement et doivent être reconnus et respectés pour l’ensemble des missions qu’ils accomplissent !




Budget 2024 … « pas de miracle ! »

Sup’Recherche-UNSA s’est rendu à l’invitation au congrès de rentrée de France Universités le 30 août 2023. Plusieurs tables rondes et interventions ont été consacrées à la réindustrialisation verte, la place des femmes dans la recherche, l’Intelligence artificielle, l’international …

Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et la recherche, a conclu la journée. Si elle a réaffirmé que « la France doit rester une grande nation scientifique », elle a, en revanche, présenté des perspectives budgétaires sombres.

Parmi les mauvaises nouvelles, la non compensation en 2023 et 2024 de l’augmentation (pourtant faible) du point d’indice des fonctionnaires accordée par l’État en juillet 2023. Les établissements devront puiser dans leurs fonds de roulement pour faire face à ces dépenses supplémentaires.

Le budget apparaît en très légère augmentation, mais c’est essentiellement dû à la poursuite de la mise en œuvre de la LPR. Ainsi, l’effet de levier de cette loi de programmation présentée comme une « avancée historique » se réduit année après année comme une peau de chagrin.

Sup’Recherche-UNSA restera mobilisé pour que les engagements de l’Etat, actés en 2020 par la LPR, et déclinés dans le protocole d’accord « carrières et rémunérations », soient respectés. Combat qu’il faudra conduire chaque année.




Elections au CNESER : Sup’Recherche-UNSA gagne des voix et maintient son nombre de sièges

Malgré l’organisation parfois très « approximative » de ce scrutin, la participation augmente dans les collèges qui nous concernent passant, pour le collège A de 13,87% en 2019 à 23,6% en 2023 et pour le collège B de 13,15% à 24,74%. Pour les autres collèges, il y a soit stabilité soit baisse de la participation.

Globalement Sup’Recherche-UNSA obtient davantage de voix que lors du scrutin de 2019.

Pour les PU nous avons recueilli 60% de voix de plus qu’en 2019 et nous enregistrons 33% de voix supplémentaires pour les MCF et enseignants. On pouvait craindre que la présence de la liste du collectif 384 nous fasse perdre le siège du collège B, ce ne fut pas le cas

Sup’Recherche-UNSA remercie les électrices et les électeurs qui lui ont fait confiance. Nos élu.e.s défendront dans cette instance le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.
(Ici notre profession de foi  et nos communiqués)

Voici les résultats détaillés pour les collèges qui nous concernent directement :

Collège des professeurs et personnels de niveau équivalent – 10 sièges

Liste Nombre de sièges Variation
Snesup-FSU 3
Sgen-CFDT 3
QSF 2 +1
CGT Ferc Sup 1
Sup’Recherche-Unsa 1 _
FO ESR 0 -1

Collège des autres enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs – 10 sièges

Liste Nombre de sièges Variation
Snesup-FSU 3
Collectif 384 2 +2
CFDT 1 -1
CGT Ferc Sup 1
SUD Education 1
Sup’Recherche-Unsa 1
QSF 1 +1
FO ESR 0 -1
Sages 0 -1

Bilan général : l’UNSA passe de 5 à 6 sièges, en nous maintenant dans tous les collèges où nous étions présents en 2019, et en gagnant un siège dans le collège EPIC du fait de la liste déposée, avec l’aide de Sup’Recherche-UNSA, par le SPAEN pour l’UNSA.




Sup’Recherche-UNSA aux côtés des contractuels

Sup’Recherche-UNSA lance une enquête confidentielle et anonyme auprès de tous les contractuel·les enseignant·es et/ou chercheur·es dans le Supérieur et/ou la Recherche pour faire le point sur leurs conditions de travail et de rémunération. Les données recueillies permettront à notre syndicat de formuler et défendre des propositions d’amélioration des règles de gestion des recrutements et de contractualisation à destination du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) et des établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Si vous êtes contractuel·les (enseignant·es, enseignant·es-chercheur·es, chercheur·es) dans l’enseignement supérieur et la recherche, que vous soyez adhérent·es, sympathisant·es ou non de Sup’Recherche-UNSA, nous vous remercions de prendre quelques minutes pour répondre à ce questionnaire en cliquant sur ce lien.

Un grand merci d’avance pour votre participation… et n’hésitez pas à diffuser auprès de vos collègues !




Sup Recherche mobilisé avec les enseignants du supérieur

Actuellement oubliés de la revalorisation des salaires du secondaire mais également exclus du régime indemnitaire des enseignants-chercheurs, appelé RIPEC, les enseignants du supérieur sont mobilisés pour une reconnaissance de leur travail. Le syndicat Sup Recherche est solidaire de ces revendications et soutient la mobilisation qui s’exprime dans de nombreux collectifs au sein des universités.

À l’occasion du congrès du syndicat Sup Recherche de mars 2023, une réflexion s’est engagée sur le statut des enseignants du supérieur pour permettre de faire reconnaître leur statut.

Le problème du RIPEC n’est que la partie émergée de l’iceberg d’un malaise certain, devant la multiplication des tâches confiées aux enseignants, qui dépassent leur affectation en tant qu’enseignants. Professeurs agrégés, certifiés, de lycée professionnel ou des écoles, les enseignants du supérieur effectuent 384 heures annuelles, auxquelles s’ajoutent de très nombreuses missions indispensables au fonctionnement local des composantes universitaires : responsabilités pédagogiques, commissions, jurys, etc., pour lesquels ils ne bénéficient pas de la même reconnaissance que leurs collègues enseignants-chercheurs.

Si l’UNSA Éducation a déjà demandé à plusieurs reprises un alignement indemnitaire de la prime statutaire des enseignants sur celle des enseignants chercheurs, d’autres pistes de réflexion doivent être menées, qui portent sur le constat d’une pénibilité du travail, partagée par tous, enseignants et enseignants chercheurs.




Le décret CNESER disciplinaire au CSAMER : l’UNSA a voté pour.

Ce jeudi 11 mai, le décret relatif au CNESER disciplinaire était examiné pour avis par le CSA ministériel. Les représentants UNSA ont voté pour.

Pour rappel, ce texte a pour objet d’appliquer la Loi de 2020 sur la Fonction publique qui transforme l’instance disciplinaire d’appel du CNESER en une juridiction présidée par un conseiller d’État. Des craintes entouraient cette nouvelle forme d’échevinage quant aux risques d’atteinte au statut constitutionnel des enseignants-chercheurs.

Le décret d’application n’est certes pas parfait, mais Sup’recherche-UNSA a déployé tous ses efforts pour augmenter tout à la fois la dimension collégiale de la juridiction et le respect scrupuleux des droits de la défense. Le projet de décret sort amélioré du CSA et ce réel dialogue social a été reconnu, voire salué, par l’ensemble des organisations syndicales, y compris celles qui ont voté contre.

Prenant ses responsabilités, Sup’recherche-UNSA estime qu’il n’est pas possible d’entamer un nouveau mandat au CNESER sans un renouveau de la formation disciplinaire, et donc sans décret. Nos élus veilleront à ce que l’application de ce texte se fasse désormais dans le respect des garanties reconnues aux universitaires.

 

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Préparons un 1er mai unitaire et déterminé !

Le Conseil constitutionnel vient de valider la réforme des retraites tout en invalidant certaines mesures la rendant encore plus dure. Il a également invalidé la demande de RIP. L’intersyndicale appelle le Président à ne pas promulguer la loi et appelle d’ores et déjà à un 1er mai unitaire partout en France.

Le Conseil Constitutionnel a censuré une partie de la loi, ce qui la rend encore plus déséquilibrée que dans sa version adoptée par 49.3 : les mesures les moins punitives pour les travailleurs ont été jugées supprimées. Au final, il ne reste donc quasiment « plus que » l’accélération de la durée de cotisation et le relèvement de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans.

En rejetant la proposition de référendum d’initiative partagé (RIP), le Conseil constitutionnel a également fermé la voie à une consultation citoyenne sur une réforme pourtant largement contestée par les travailleurs et la population en général notamment s’agissant de l’âge légal de départ en retraite. Une seconde proposition a été déposée, et nous espèrons que celle-ci aboutira à une décision plus favorable. Cette décision devrait, a priori, intervenir le 3 mai prochain.

Malgré la situation, pour l’UNSA et ses syndicats et avec l’intersyndicale la partie n’est pas terminée ! Le 1er mai sera unitaire sur l’ensemble du territoire. Pour cela il faut préparer cette journée en intersyndicale.

Sachez par ailleurs que les organisations syndicales ont décidé de n’accepter aucune réunion avec l’exécutif d’ici au 1er mai. Ainsi, l’UNSA au niveau national ne répondra à aucune sollicitations, demandes de RDV provenant de l’exécutif durant cette période.

Lien vers le CP 14 avril intersyndical




Sup’Recherche-UNSA appelle à se mobiliser le 7 mars !

Dans le bras de fer engagé contre le gouvernement, la journée du 7 mars revêt une importance primordiale. La période qui s’ouvre sera décisive pour faire reculer le gouvernement et convaincre le Président de le République de retirer son projet. Nous avons déjà gagné plusieurs batailles : celle de l’opinion, celle des mobilisations massives et responsables.

Nous devons gagner la bataille du 7 mars,
aussi Sup’Recherche-UNSA appelle à participer massivement à cette journée.

Carte des manifestations
(cliquer pour passer en plein écran)