Qualification et recrutement des enseignants- chercheurs, Odyssée remplace Galaxie

  • En octobre 2024, une bascule du site Galaxie vers le site Odyssée a eu lieu pour les procédures de qualification, La procédure comporte toujours trois étapes :

  1. Inscription et dépôt des pièces du dossier par les candidats,
  2. Examen des pièces obligatoires et décision de recevabilité administrative par le ministère chargé de l’enseignement supérieur,
  3. Examen des dossiers et décision de qualification par les sections du CNU.

Le processus de demande de qualification 2026 dans l’application ODYSSEE, accessible via le portail GALAXIE, s’articulera autour d’une phase unique d’inscription et de dépôt des pièces qui se déroulera du

lundi 3 novembre 2025 (10h, heure de Paris) au lundi 15 décembre 2025 (16h, heure de Paris).

Attention ! La date de clôture de dépôt des pièces constitutives (obligatoires et complémentaires) des dossiers de candidature est donc fixée,

pour tous les candidats, quelle que soit leur date de soutenance,

le lundi 15 décembre 2025 à 16 h (heure de Paris).

  • En janvier 2025 ce sera le tour des procédures de recrutement des enseignants-chercheurs de basculer vers Odyssée.

Dans les deux cas créez et/ou vérifiez votre accès à Odyssée sans attendre la dernière minute, au besoin avec l’aide de votre service Ressources humaines.

Pour rappel :  bilan de la 1ère campagne de qualification menée dans Odyssée et de la phase de dépôt des candidatures au recrutement des enseignants-chercheurs pour la campagne synchronisée :

Qualification :
16 074 demandes ont été saisies (+ 2 444 demandes par rapport à 2024)
10 672 candidats (+ 1 866 candidats par rapport à 2024)

Recrutement des enseignants-chercheurs campagne synchronisée :
44 789 candidatures déposées
1 763 postes publiés
25,40 candidatures par postes contre 24,53 en 2024




Partout dans le monde Sup’Recherche-UNSA est solidaire des universitaires en danger .

Selon sa motion de Congrès ( §4) : « Sup’Recherche-UNSA apporte son soutien aux universitaires et chercheurs victimes de violences et de censures, quelle que soit l’origine de celles-ci. »

Aussi, Sup’Recherche s’est associé à l’appel intersyndical du 3 octobre qui demande au Premier ministre et au Quai d’Orsay

  • d’organiser l’évacuation immédiate des lauréats et lauréates du programme Pause et de leurs familles,
  • d’organiser l’évacuation immédiate des étudiants et étudiantes gazaouis acceptés dans les universités françaises,
  • la reprise de l’examen des dossiers des étudiants et étudiantes gazaouis.

Ci-dessous le communiqué de l’intersyndicale :

https://1drv.ms/w/c/2f77e4753eee7baf/Eed8d3gIuxtEskjZt3RlMwgBSwe7LCFoXIxILpnMVz6o8w 




Mouvement du 2 octobre, Sup’Recherche-UNSA appelle à la mobilisation!

L’intersyndicale, reçue le 24 septembre par le Premier ministre, a constaté que le compte n’y est pas : aucune réponse concrète n’a été apportée sur les priorités sociales.

Elle appelle donc à une journée de grève et de manifestations le jeudi 02 octobre 2025.

 La forte mobilisation du 18 septembre a déjà permis quelques avancées,  abandon de la suppression des jours fériés, suspension du décret sur le doublement des franchises médicales… 

En ce qui concerne l’Enseignement supérieur, la situation budgétaire actuelle est déjà intenable et les projections sont inquiétantes, établissements dans le rouge, gels d’emplois, précarisation des personnels et des étudiants … Cela ne doit pas durer ! Il nous faut un Enseignement supérieur public financé à la hauteur des besoins !

Sup’Recherche-UNSA appelle donc à s’engager dans cette mobilisation afin de peser dans les discussions budgétaires à venir.




Sup’Recherche-UNSA redit sa vive préoccupation concernant la Loi relative à la lutte contre l’antisémitisme dans l’ESR

Ce 24 septembre, Sup’Recherche-UNSA était reçue au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche lors d’une réunion bilatérale consacrée au projet de décrets d’application de la nouvelle loi.

Sup’Recherche-UNSA avait alerté sur ce texte, y compris en CNESER, qui présentait des risques en partie réduits lors du travail législatif.

Certaines dispositions sont bienvenues quoique délicates à mettre en œuvre au niveau des moyens : La loi crée une mission « égalité et diversité » dans les établissements y compris les EESPIG,  (en lieu et place de la mission « égalité » qui existe déjà)  chargée de l’égalité femmes-hommes, de la lutte contre l’antisémitisme, le racisme, les discriminations, les violences et la haine. Un référent racisme et antisémitisme » y est désormais prévu pour la prévention, la détection et le traitement des faits d’antisémitisme et de racisme. Un dispositif de signalement doit être mis sur pied. 

Certaines dispositions sont bienvenues quoique délicates à mettre en œuvre au niveau des moyens :

La loi crée une mission « égalité et diversité » dans les établissements y compris les EESPIG,  (en lieu et place de la mission « égalité » qui existe déjà)  chargée de l’égalité femmes-hommes, de la lutte contre l’antisémitisme, le racisme, les discriminations, les violences et la haine. Un référent racisme et antisémitisme » y est désormais prévu pour la prévention, la détection et le traitement des faits d’antisémitisme et de racisme. Un dispositif de signalement doit être mis sur pied. 

Certaines dispositions mériteront d’être précisées :

La loi inclut des faits d’antisémitisme, de racisme, de discrimination, ou d’incitation à la haine ou à la violence parmi les manquements susceptibles de poursuites disciplinaires et l’ information des victimes durant la procédure disciplinaire . Les conditions de cette information et ses rapports avec le secret de l’instruction devront être envisagées.

Certaines dispositions posent question :

La loi prévoit pour ces derniers faits seulement, la loi porte création d’une section disciplinaire compétente à l’égard des usagers commune aux ESPCP à l’échelle régionale, instituée par le Recteur

La composition de cette section disciplinaire commune est dérogatoire au droit commun car

Elle est présidée par un membre de la juridiction administrative. Quand elle est saisie facultativement par la présidence de l’université et comporte des membres de l’administration et des élus enseignants et usagers. Ce faisant, elle rompt avec la tradition universitaire qui faisait prévaloir la composition purement élective en première instance

Sup’Recherche-UNSA estime qu’il aurait été mieux venu de renforcer les moyens et la sécurité des commissions disciplinaires de droit commun en favorisant le cas échéant le dépaysement.  Elle constate que ces dérogations présentent un risque contentieux en termes d’égalité devant la justice selon la jurisprudence constitutionnelle[1].

Conformément à son positionnement constant, nous participerons activement à la concertation sur l’ensemble de ces décrets liés au texte, en restant extrêmement vigilants quant au respect des libertés académiques et des traditions disciplinaire universitaires qui y sont liées.

[1] Décision n° 75-56 DC du 23 juillet 1975 Loi modifiant et complétant certaines dispositions de procédure pénale « Considérant, en effet, que le respect de ce principe fait obstacle à ce que des citoyens se trouvant dans des conditions semblables et poursuivis pour les mêmes infractions soient jugés par des juridictions composées selon des règles différentes »




Congés de recherches et conversions thématiques   A vos dossiers !

L ’application NAOS vous permettant d’enregistrer vos demandes de CRCT au titre du CNU ouvrira

du 22 septembre 2025 – 10 heures au 17 octobre 2025 – 16 heures.

Le dossier de candidature doit être déposé dans l’application NAOS accessible depuis le portail GALAXIE à, l’adresse suivante :

https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/cand_CRCT.htm

Pour rappel, les corps concernés sont les Professeurs des Universités et les Maîtres de Conférences en position d’activité dans l’établissement, étant entendu que la délégation, bien que considérée comme une position d’activité, est incompatible avec le bénéfice d’un CRCT.

Votre syndicat peut vous aider,

renseignez-vous auprès des correspondants locaux de Sup’Recherche-UNSA !




Mieux aider et accompagner les collègues ESAS

Le 20 aout, Virginie Saint-James, secrétaire générale de Sup’Recherche, et Élisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE-UNSA, ont procédé à la signature officielle du protocole sur les conditions d’exercice de l’action syndicale auprès des enseignants du premier et du second degré affectés dans l’enseignement supérieur (convention sur les ESAS), au siège national du SE-UNSA.

Cet accord permettra une prise en charge renforcée des demandes d’appui de nos collègues issus de l’enseignement scolaire. Il marque une étape importante pour renforcer la coopération syndicale et défendre les intérêts des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, dans un esprit de solidarité et d’efficacité collective.




Réforme de la Formation des enseignants : pour Sup’Recherche-UNSA, c’est oui… MAIS

La rentrée 2025 devrait voir la mise en oeuvre de la réforme de la formation des enseignants annoncée l’année dernière et tombée aux oubliettes de la dissolution.

Si des points peuvent être retenus positivement tel que le déplacement du concours en fin de licence, le calendrier projeté de l’année passée était déjà jugé intenable du point de vue de la logistique des INSPE.

Cette année, après des promesses de prise en compte des difficultés c’est… PAREIL ! En cette fin d’année universitaire nous avons bien des incertitudes !

Quid des nouveaux diplômes ? des référentiels ? des concours L3 et M2 et du nombre de postes ? de la place des enseignants de l’enseignement supérieur et des modalités de choix des enseignants de l’ Éducation nationale ? de la carte des formations ? des garanties du respect de la liberté académique ?

Nos collègues sont confrontés à des incertitudes et à des délais de mise en œuvre irréalistes voire irresponsables !

Sup’Recheche-UNSA s’ interroge : Quels moyens accompagnent cette réforme qu’on nous présente pourtant comme ambitieuse ?  

Sup’Recherche -UNSA  s’indigne du manque de réponses précises  !




Enseignement supérieur : l’évaluation en difficulté, l’intégrité scientifique en danger

Plus que jamais, Sup’Recherche-UNSA est attachée à ce que l’Enseignement supérieur conserve, à tous niveaux, une évaluation par les pairs, crédible et indépendante du pouvoir politique. Ce principe est consubstantiel aux libertés académiques, l’oublier ferait de la situation en France une regrettable exception parmi les régimes démocratiques.

Or nous constatons ce que ce principe est mis à mal

  • Quant aux évaluations individuelles, le calendrier 2025-2026 a été dénoncé comme « intenable et problématique » le 19 juin dernier par la CP-CNU. Il divise en effet par deux le temps de la procédure de qualification  (de 14 à 7 semaines), pour un nombre de candidats qui a augmenté de 10 %.

 Sup’Recherche -UNSA s’émeut d’une telle situation demande une remédiation !

  • Quant aux évaluations de la formation et de la recherche, les députés, contrairement au Sénat, ont confirmé la suppression du HCERES dans le projet de loi « simplification de la vie économique » par 275 voix pour et 252 contre, le 17 juin 2025.  Il reviendra à une commission mixte paritaire à la rentrée de trancher la question.

Certes, les évaluations HCERES ont pu être critiquées, l’organe entraîne une inflation de rapports chronophages et se révèle coûteux (24 millions d’euros en 2024) pour une efficacité mise en cause par la Cour des comptes en 2021[1]; mais on ne peut laisser le principe même de l’évaluation en roue libre !

Sup’Recherche-UNSA préconise de refondre les évaluations en les simplifiant et en les contextualisant davantage, ce qui ne sera possible qu’en s’assurant de la légitimité accrue de l’organe d’évaluation .

[1] https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/06/04/la-cour-des-comptes-epingle-le-haut-conseil-de-l-evaluation-de-la-recherche-et-de-l-enseignement-superieur_6082903_3224.html




Lyon 2 : punition collective !

Laurent Wauquiez a déclaré sur l’antenne de CNews/Europe 1« Nous avons décidé avec le président de la région de supprimer toutes les aides à cette université [Lyon 2] tant qu’il n’y aura pas la lumière qui sera faite sur cette dérive (islamo-gauchiste) ». Ce « nous » c’est lui ainsi que le président le la région Auvergne Rhône Alpes » Fabrice Pannekoucke. Même s’il a abandonné la présidence de région, L. Wauquiez est resté à la manœuvre : il est « conseiller spécial » de son successeur. Il s’est en outre félicité d’avoir réussi à « obtenir la démission du premier vice-président ». Où va-t-on ? On s’approche dangereusement de ce qui se passe outre-Atlantique où l’année dernière « sous la pression de la droite », la présidente de Harvard démissionnait. (Source : Courrier International1)

Si l’intrusion, le 1er avril, d’un groupe de personnes encagoulées dans un cours d’un enseignant mérite condamnation, enquête pour retrouver les fauteurs de troubles et les sanctionner, si la laïcité doit être respectée, si le débat d’idée doit se faire selon les normes et usages qu’impose la liberté académique, la solution pour s’opposer aux dérives de certains, n’est pas dans cette forme de « punition collective » indigne de notre époque.

Sup’Recherche-UNSA condamne fermement, comme il le fait habituellement, les atteintes aux biens et personnes, à la laïcité mais défend en même temps la liberté académique. Dans ce contexte inquiétant nous soutenons les collègues et les étudiants de Lyon 2 qui n’ont pas besoin de se voir couverts collectivement d’opprobre.




Le baromètre UNSA de nos métiers, 5 mai – 5 juin

Le baromètre UNSA de nos métiers est très attendu par le monde de l’éducation, les médias et le gouvernement. En effet, notre employeur ne peut pas en ignorer les résultats quand 50 000 de ses agents y répondent. Cette enquête annuelle, de par sa conception, a un autre intérêt que son nombre de répondants : elle propose des questions récurrentes sur la satisfaction des  personnels dans leur métier, sur leur envie d’évolution professionnelle, de mobilité professionnelle, et sur les sujets qui les préoccupent le  plus : charge de travail, rémunération d’un côté, et les multiples transitions de la société qui percutent leur métier, d’un autre côté. Cette récurrence permet de comparer finement les réponses d’une année sur l’autre et une telle boussole ne peut-être écartée des réflexions sur la politique à mener.

> « A partir du 5 mai : Le Baromètre de mon métier : j’y réponds ! « 

Outre ces questions récurrentes,  les agent·es sont invité·es à répondre également à des questions qui relèvent d’une thématique  spéciale. Les élections  présidentielles en 2022, les crises écologiques, démocratiques et  numériques en 2023, la relation au travail et nos conditions de travail en 2024. Cette année, c’est l’attractivité de nos métiers qui est questionnée au travers de différents angles : celui de la rémunération, des missions et du sens qu’on leur donne, mais aussi des enjeux de notre système éducatif et de son avenir.
Alors à partir du 5 mai, rejoins les 50 000 répondants de l’édition de 2024, et donne toi aussi ton avis. Participe au Baromètre des métiers de l’Éducation et de la formation. C’est ton espace d’expression pour ne pas laisser l’avenir s’écrire sans toi.

> « A partir du 5 mai : Le Baromètre de mon métier : j’y réponds ! «