Campagne de recrutement 2024

La campagne de recrutement est lancée. Toutes les informations sont sur le portail Galaxie. Plusieurs corps sont concernés :

Sup'Recherche – UNSA




CSAMESR du 5 mars : Sup’Recherche UNSA s’insurge encore contre les coupes budgétaires inadmissibles

Lors du CSAMESR du mardi 5 mars, les élus SUP-Recherche UNSA ont joint leur voix à une Déclaration présentée au nom de l’UNSA-Education s’insurgeant contre le décret supprimant plus de 900 millions d’euros du montant des crédits alloués à l’enseignement supérieur par la loi de finances. Rappelons que cette somme de 904 M€ représente entre autres :

  • 5,6% du budget 2024 de l’enseignement supérieur et de la recherche universitaire (programme150)
  • 9 fois l’enveloppe consacrée aux contrats d’objectifs, de moyens et de performance les fameux COMP !
  • 3 fois les crédits de paiement pour l’investissement immobilier et les opérations du CPER 2021-2027.

Lire notre déclaration

Cette vive inquiétude est partagée par tous les syndicats représentés, ce qui nous a conduit à nous associer à un avis voté avec 14 voix pour et une abstention, appelant « le Gouvernement à faire d’autres choix budgétaires et à garantir un financement adéquat et pérenne pour l’enseignement supérieur et la recherche ».

Avis CSAMESR 5 mars 2024

Sup’Recherche-UNSA partage les craintes de toute la communauté universitaire et souligne une fois encore, combien cette mesure est incompatible avec les besoins de l’ESR. Ces dépenses d’investissement sont absolument nécessaires pour assurer l’avenir de notre société !

Image par Mohamed Hassan de Pixabay




Annulations de crédits : jusqu’où iront-ils ?

Avec l’annulation de 904,3 M€ de crédits pour 2024, nous sommes dans le top 3 des missions impactées après l’écologie et le développement de mobilités durables et travail et emploi. Nous nous serions passé de cet honneur mais on sait maintenant qu’il ne faudra plus croire la rhétorique élyséenne et sa politique qui relève de l’incantation « ayez confiance, croyez en moi » mais qui met à mal en étranglant les services publics considérés comme des centres de coûts alors qu’ils sont un investissement d’avenir.

Pour la « Mires » les  programmes suivants sont mis à mal  :

  • « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » moins 383,1 M€;
  • « Recherche spatiale » moins 192,9 M€ ;
  • « Vie étudiante » moins 125,1 M€;
  • « Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables » moins 109,1 M€;
  • « Formations supérieures et recherche universitaire » moins 80,1 M€;
  • « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle » moins 10 M€;
  • « Enseignement supérieur et recherche agricole » moins 3,9 M€.

(source : décret, JO du 22 février 2024)

Bruno Lemaire, en juillet dernier, considérait qu’il y avait pour plusieurs plusieurs opérateurs de l’État certains relevant du MESR (CNRS, Cnous, Inpi, ANR, organismes du programme 150 ) « un excédent potentiel […] estimé à 2,5 Md€ sur la trésorerie déclarée comme non fléchée et mobilisable » (voir le rapport sur l’évaluation de la qualité de l’action publique – Juillet 2023 ). Il avait ajouté : « Dès le budget 2024, nous récupérerons la moitié de ces 2,5 Md€ de trésorerie excédentaire chez les opérateurs, car rien ne justifie qu’ils aient une trésorerie aussi abondante« .

Autrement dit, les opérateurs de l’État sont riches, ils ne savent pas gérer leur budget, on va les mettre à la diète !

Jusqu’où iront-ils ?

Sup'Recherche – UNSA




Compte personnel de formation : un mauvais coup pour l’ESR !

On sait que l’ESR n’a pas l’oreille de Bercy toutefois nous voulons exprimer notre profond désaccord quant au projet de reste à charge dans la mobilisation du CPF.
Les établissements d’enseignement supérieur sont concernés par cette mesure car, du fait du désengagement de l’État, les ressources propres correspondent, année après année, à une part toujours plus grande de leurs subsides. On nous incite à développer la formation tout au long de la vie et à monter des DU qui doivent s’autofinancer, à ouvrir nos formations à de nouveaux publics … nous sommes en pleine injonction paradoxale !
Cette mesure va à rebours de ces injonctions à moins qu’elle ne préfigure une généralisation de l’augmentation des droits d’inscription pour toutes et tous…?!

Sup'Recherche – UNSA




Enquête ESAS

Pour Sup’Recherche-UNSA les collègues ESAS ne peuvent être réduits à leurs 384 heures d’enseignement et doivent être reconnus et respectés pour l’ensemble des missions qu’ils accomplissent. Nous vous remercions des quelques minutes passées à répondre à ces questions (temps maximum 15 à 20 mn) cela nous permettra de mieux faire reconnaitre l’ensemble des missions que vous assurez.

Lien vers le questionnaire en ligne

IMPORTANT : Toutes les réponses que vous nous donnerez sont confidentielles et anonymes, et ne seront utilisées que dans le cadre de cette enquête. Si vous avez des questions à propos de cette étude, vous pouvez contacter Sup’ Recherche UNSA.

Adresse : 87 Av. Georges Gosnat, 94200 Ivry-sur-Seine. sup-r@unsa-education.org

Conformément au RGDP les données sont conservées quatre ans.

Sup'Recherche – UNSA




Le conseil constitutionnel, la loi immigration et les étudiants étrangers : le chien de garde de l’exécutif mord-il assez fort ?

Ce jeudi 25 janvier, le Conseil constitutionnel a rendu sa décision à propos de la loi immigration1, sur saisine conjointe des parlementaires, de la Présidente de l’Assemblée nationale et du Président de la République, ce qui est très inhabituel.

Emmanuel Macron s’attendait à ce que le Conseil tempère le texte de loi en invalidant les dispositions les plus contestables. Tel n’est pourtant pas le rôle institutionnel du Conseil constitutionnel qui est chargé de la défense de la Constitution, et non de jouer les supplétifs du pouvoir exécutif en panne de majorité.

En ce qui concerne les articles relatifs à l’enseignement supérieur, les dispositions le plus contestées au fond étaient relatifs à la « caution retour » et à l’application de façon généralisée et sans possibilité d’exonération la majoration des droits d’inscription pour les étudiantes et étudiants extra-communautaires. Ces dispositions avaient été massivement rejetées par le monde universitaire2, et auraient conduit la ministre S. Retailleau, à présenter une démission qui aurait été refusée par l’exécutif, dans l’attente de la décision du Conseil.

D’un texte initial qui comportait 27 articles, le Parlement au terme d’une procédure chaotique, avait accouché de 86 dispositions. Il était évident que nombre d’entre elles risquaient ainsi de se trouver sans lien avec le texte initial et d’encourir une censure procédurale du fait de la jurisprudence des « cavaliers législatifs ».

Pour s’en tenir aux dispositions relatives à l’enseignement supérieur, tel est bien le cas des articles les articles 11, 12 et 13 relatifs, d’une part, à certaines conditions de délivrance d’un titre de séjour pour motif d’études, à l’appréciation du caractère réel et sérieux de la poursuite d’études et aux frais d’inscription des étudiants étrangers dans certains établissements d’enseignement supérieur. Elles se sont vues ainsi censurées. C’est donc la fin de la caution retour et des droits d’inscription majorés automatiques.

Plus généralement l’article 19 qui instaurait une condition minimale de résidence en France ou d’affiliation à un régime obligatoire de sécurité sociale au titre d’une activité professionnelle pour bénéficier de certains droits, aides et allocations ou de certaines prestations, qui visait aussi les étudiants, se trouve aussi censuré.

Sup’Recherche-UNSA se félicite certes, d’une telle invalidation de dispositions contre-productives et qui étaient contraires à l’universalisme de nos missions et aux valeurs qui fondent le travail universitaire.

Mais l’argumentation fondée uniquement sur un motif de procédure nous prive d’une affirmation claire par les juges constitutionnels de la valeur des principes hérités des Lumières, fondés sur l’accueil et l’échange des savoirs et de leur nécessaire protection.

Sup’Recherche-UNSA s’engage donc plus que jamais à faire de la défense de ces principes un axe majeur de son action syndicale.

Sup'Recherche – UNSA

Image par Mohamed Hassan de Pixabay


1 https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2024/2023863DC.htm

2 https://franceuniversites.fr/actualite/communique-des-presidentes-et-des-presidents-duniversite-relatif-au-projet-de-loi-immigration/




Vœux aux parlementaires et loi immigration …

Sup’Recherche-UNSA a envoyé ses vœux aux Parlementaires, Député.e.s, Sénatrices et Sénateurs. Nous avons profité de l’occasion pour les interpeller à propos de la loi « immigration ». Nous avons notamment souligné le problème de la « caution retour » concernant les étudiants étrangers. La solution se trouve maintenant du côté des parlementaires qui peuvent déposer une proposition de loi pour défaire durablement ce que cette loi a fait.

Sup’Recherche-UNSA a demandé à la représentation nationale de remettre sur le métier son ouvrage pour revenir sur les dispositions de la loi immigration qui vont à l’encontre du rayonnement international des universités et de la recherche française.

Courrier aux parlementaires

Image par Jacques GAIMARD de Pixabay

Sup'Recherche – UNSA




Campagne d’avancement de grade des enseignants-chercheurs

La campagne d’avancement de grade des enseignants-chercheurs se déroule entre 18 janvier 2024 – 10 heures (heure de Paris) au 16 février 2024 – 16 heures (heure de Paris).

Elle a lieu en 2 phases (nationale et locale). Pour cela chaque enseignant-chercheur doit établir un dossier candidature comportant un rapport qui rend compte de l’ensemble de ses activités et le  déposer avant le 16 février  sur le portail GALAXIE ICI.

Conditions de promouvabilité  (situation au 31/12/2024)

  • Accès à la hors classe des MCF : être classé au 7ème  échelon de la classe normale des MCF et justifier de 5 ans d’activité en qualité de MCF ou Maître assistant, en activité ou en détachement.
  • Accès échelon exceptionnel des MCF HC : être classé au 6ème échelon de la hors classe et justifier de 3 ans de service effectifs dans cet échelon
  • Accès à la 1ère  classe des PR : être PR 2ème classe (pas de conditions d’ancienneté)
  • Accès au 1er échelon de la classe exceptionnelle des PR : être PR 1ère classe et justifier de 18 mois d’ancienneté dans le grade inférieur.
  • Accès au 2ème échelon de la classe exceptionnelle des PR : être PR classe exceptionnelle 1er échelon et justifier de 18 mois d’ancienneté dans cet échelon.

Quelques liens sur GALAXIE :

Nous vous conseillons de consulter également le site du CNU où vous trouverez les conseils de chaque section.




Majoration des grilles indiciaires, une aumône ? !

Au 1er janvier 2024, 5 points d’indice majoré sont ajoutés aux grilles indiciaires de la fonction publique.Majoration des grilles indiciaires, une aumône ? !

Le point d’indice en juillet 2023 est de 4,92, l’ensemble des agents, quel que soit leur corps, grade, échelon verront donc leur rémunération brute augmenter de 24,60€ (1ère ligne de votre fiche de paye). Ce qui fait environ 19€ net !

Sup’Recherche-UNSA estime que cette revalorisation est insuffisante par rapport à la perte de pouvoir d’achat des agents publics et que cela ne permet en aucun cas de reconnaitre les missions assurées par les enseignants, enseignant-chercheurs et chercheurs.




Sup’Recherche demande un PASS culture pour l’ESR

Art, Public, Personnage, Bande DessinéeLors d’une bilatérale avec le cabinet et la DGRH en juillet dernier, nous avons demandé que les enseignants du supérieur, à l’instar de leurs collègues du scolaire, puissent bénéficier de la gratuité de l’accès aux musées et monuments nationaux.

L’université a dans ses missions la diffusion de la culture dans toutes ses formes : humaniste, scientifique, technique et industrielle. La mise en place d’un dispositif analogue au « Pass éducation » donnerait aux collègues les moyens d’assurer pleinement cette mission, sans puiser dans leurs propres deniers. Ce serait également un témoignage d’une considération dont ils ont grand besoin en ce moment.

Nous nous réjouissons de constater qu’un Député du groupe Horizon, Xavier Albertini ait posé à la ministre le 31/10/23, une question écrite allant dans le même sens.

Sup’Recherche-UNSA a relancé le 15 décembre le cabinet et la DGRH

Image par Amy de Pixabay