Lettre ouverte aux membres du collège du HCERES

Le 11 octobre 2021

Lors d’une prochaine séance de votre collège, de profondes modifications de l’évaluation des unités de recherche devraient vous être proposées. Nous souhaitons attirer votre attention sur l’importance du bouleversement que ces modifications pourraient causer et sur la responsabilité que vous prendriez à les entériner sans qu’un véritable débat ait eu lieu dans la communauté scientifique.

Mmes et MM. les membres du collège du Haut conseil de l’évaluation de l’enseignement supérieur et de la recherche,

Lors d’une prochaine séance de votre collège, de profondes modifications de l’évaluation des unités de recherche devraient vous être proposées, suivant des modalités qui vous ont déjà été brièvement exposées lors de votre séance du 31 mai 2021.

Par cette lettre nous souhaitons attirer votre attention sur l’importance du bouleversement que ces modifications pourraient causer et sur la responsabilité que vous prendriez à les entériner sans qu’un véritable débat ait eu lieu dans la communauté scientifique. Il est en effet question de supprimer la visite systématique1 des unités de recherche et la constitution de comités formés d’experts de l’activité de chaque unité de recherche. Ces modifications semblent n’avoir pour motivation que de simples économies financières, au prix du sacrifice de la rigueur de l’évaluation scientifique. Elles risquent pourtant d’avoir de graves conséquences.

Nous rappelons notre attachement à une évaluation des unités de recherche par les pairs : c’est-à-dire par un comité composé majoritairement de représentants des instances d’évaluation des établissements publics concernés, avec une représentation à due proportion des ingénieurs et techniciens. Cette évaluation des unités de recherche requiert également une visite sur site d’autant plus indispensable du fait de la suppression de l’accréditation nationale des Équipes d’Accueil. La préparation de celle-ci constitue un moment structurant de la vie des unités de recherche. Nous vous alertons sur le risque, que constituerait la suppression de la visite sur site, de vider les unités de recherche de leur substance en les réduisant à des sommes incohérentes d’équipes et d’individus.

Souhaite-t-on s’éloigner encore de l’évaluation par les pairs, telle qu’elle se pratique au Comité national de la recherche scientifique et au Conseil national des universités, pour ne conserver qu’un examen bibliomé- trique, lointain, déformé et finalement médiocre ? Peut-on envisager d’abandonner le principe d’une véritable évaluation ex-post pour laisser toute la place à l’évaluation sur projet, ex-ante, par des agences de financement ? De nombreuses questions se trouvent posées.

Les restrictions rendues obligatoires par l’épidémie de Covid ne peuvent pas être ainsi pérennisées, qui plus est dans la hâte. Il est nécessaire que tou·te·s les acteurs et actrices du monde de la recherche puissent faire valoir leur opinion et apporter leur contribution dans une réflexion élargie sur l’évaluation des unités de recherche. C’est pourquoi nous vous demandons de surseoir à toute décision afin qu’un débat serein et constructif puisse préalablement avoir lieu.

Avec nos sentiments distingués,

Les organisations syndicales: SNCS-FSU, SNTRS-CGT, SNESUP-FSU, SNASUB-FSU, SUP’Recherche- UNSA, SGEN-CFDT, SGEN-CFDT Recherche EPST, SNPTES.




Adhésion découverte pour les personnels nouvellement recrutés

Chère collègue, cher collègue,  

 

Sup’Recherche-UNSA vous souhaite la bienvenue dans le monde universitaire. Monde que vous connaissez certainement, car, avant d’accéder à un poste de Maître de Conférence ou de Chargé de Recherche, beaucoup d’entre vous ont dû enchainer les contrats post-doctoraux, d’ATER, etc. 

Sup’Recherche-UNSA pratique un syndicalisme de propositions et de négociation. Nous savons nous opposer quand cela est nécessaire, mais nous savons aussi accepter à un moment donné « qu’une revendication ne soit que partiellement satisfaite, sans renoncer à la faire triompher dans sa totalité » (André Henry). 

Ainsi, nous avons signé, en octobre dernier, un protocole d’accord par lequel le gouvernement et la ministre Vidal se sont engagés à des améliorations des rémunérations et des carrières. Parmi l’ensemble des mesures, Sup’Recherche-UNSA a notamment obtenu qu’à partir de 2021, « plus aucun chargé de recherche ou maître de conférences ne sera rémunéré en dessous de deux SMIC. » (F. Vidal, Conseil des ministres du 22/07/20). 

Si vous vous reconnaissez dans un syndicalisme constructif qui refuse le « tout ou rien » et choisit de rechercher patiemment et méthodiquement une conclusion positive par la négociation au regard d’un mandat syndical, alors Sup’Recherche-UNSA est votre syndicat !  

Nous offrons, aux collègues nouvellement recrutés une adhésion de découverte pour une année, au tarif préférentiel de 60 €. Pour cela rien de plus simple, vous remplissez et signez le formulaire téléchargeable ici  et  soit

    • vous le renvoyez accompagné d’un chèque de 60€ à : Sup’Recherche-UNSA, 87 bis Avenue Georges Gosnat 94853 Ivry-sur-Seine Cedex.
    • vous le renvoyez et vous payer en ligne avec PayPal (à privilégier) ou votre Carte Bancaire : 

Cotisation syndicale

L’adhésion donne droit à un abattement d’impôts de 66 % sur le montant de la cotisation.  

Nous proposerons des rencontres zoom spéciales « nouvelles et nouveaux recrutés » pour vous accompagner dans votre entrée dans l’ESR : formation, mais aussi réponses à vos questions et accompagnement par nos correspondants locaux dont vous trouverez les coordonnées sur notre site.

Sup’Recherche-UNSA vous souhaite une excellente année universitaire.




Diffusion des cours en ligne : Sup’Recherche écrit à la ministre

Si dans un contexte d’urgence sanitaire, on a pu tolérer un recours à l’enregistrement et à la diffusion en ligne des cours, sans attention particulière à l’encadrement juridique, Sup’Recherche-UNSA s’inquiète de voir  perdurer, voire s’installer durablement, des pratiques qui posent des problèmes sur le plan administratif, pénal et juridique. En effet, des collègues nous ont alertés sur le fait que certains établissements demandent (voire imposent) aux enseignants de produire une partie de leur enseignement sous la forme de «capsules vidéo».

Sup’Recherche-UNSA a donc alerté la ministre Vidal afin qu’elle prenne les dispositions nécessaires pour pallier cette absence de cadrage et répondre notamment à quelques questions (voir notre lettre).

Nous avons reçu une réponse de la DGESIP qui :

  1. rappelle qu’on ne peut imposer une modalité pédagogique comme les capsules vidéo à un enseignant-chercheur;
  2. précise que la ressource doit être comptée administrativement et si on lit entre les lignes cela doit l’être tous les ans ! C’est une réponse aux universités qui ne voudraient le faire que la première année !
  3. confirme que l’EC garde tous ses droits patrimoniaux (il y aurait tout de même un besoin d’éclaircissement concernant les droits moraux). Il est important que si certains de nos collègues décident de céder leurs droits, cela soit contre une juste rémunération de leur travail.

Cette réponse apporte des éléments de base, mais il va falloir encore agir pour une meilleure reconnaissance de l’investissement supplémentaire que nécessite la production d’un cours enregistré. Il faudra que soit pris en compte l’investissement réel qui dépend du type de ressource produite. En effet, ce n’est pas la même chose de se faire enregistrer durant un cours « ordinaire », que d’enregistrer en studio un cours destiné à une pérennité sur le moyen voire long terme. Le cours doit être pensé pour être en e-learning, c’est-à-dire avec une granulométrie et un chapitrage adéquat… plus des activités connexes.

À nous maintenant de construire des propositions.

 




Le CNESER refuse de se prononcer l’accréditation des INSPE

Déclarations liminaire et finale de Sup’Recherche-UNSA

MOTION PRÉSENTÉE PAR

Le CNESER du jeudi 8 juillet, réuni en formation permanente, doit émettre un avis sur la « soutenabilité » des offres de formation des INSPE en charge de mettre en œuvre la réforme de la FDE.

Les enjeux de la « réforme » de la formation des enseignant·es et des CPE étaient d’« attirer » des candidat·es, de « mieux former » et de « mieux recruter ». Les dossiers présentés prouvent qu’on en est loin. L’évolution de la formation se traduit finalement par la précarisation des étudiant·es, les inégalités de traitement, la fragilisation des équipes de formateurs et de formatrices, la désorganisation du schéma de formation et un localisme généralisé.

La logique d’économies à tout prix l’emporte sur les considérations pédagogiques, la qualité et la pertinence de la formation et a pour conséquences :

  • Une insécurité des parcours de formation des stagiaires qui seront projetés à la rentrée d’une maquette de formation à une autre, inadaptée à leurs besoins ;
  • Une concurrence de fait qui s’instaure entre masters MEEF rendus dissuasifs par la charge de travail et une faible plus-value et masters disciplinaires pouvant intégrer des préparations aux concours ;
  • Des inégalités fortement développées selon les territoires, les INSPÉ et les sites avec maquettes, moyens et modalités de stage et de suivi très variables.

Le CNESER estime que cela conduira à une désarticulation des dimensions professionnelle et universitaire de la formation, avec une perspective de décrochage entre un premier degré « axé sur le professionnel » et un second degré « axé sur l’académique ».

Étant donné les nombreux problèmes que pose la réforme, il sera de toutes façons nécessaire de rouvrir le chantier de la Formation des enseignant·es et CPE et d’engager rapidement de réelles négociations.

Pour toutes ces raisons, et tout en saluant la mobilisation des équipes pour leur élaboration, le CNESER refuse de se prononcer sur les dossiers présentés aujourd’hui.

VOTES : 18 POUR / 0 CONTRE / O ABSTENTION / 3 NPPV (CPU et FO-ESR)

Signataires : SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SGEN-CFDT, l’Alternative, SUP RECHERCHE UNSA, CGT, UNEF

Texte de la motion




CNESER : des conditions de travail intenables mettant à mal la démocratie universitaire

Mardi 6 juillet, après plus de 8h00 de débats, constatant qu’à 18h30 près de la moitié des textes à l’ordre du jour restaient à examiner, les représentant·es syndicaux/les et d’associations siégeant au CNESER ont décidé de cesser de siéger dénonçant des conditions de travail mettant à mal la démocratie universitaire.

Voici la déclaration commune des représentants syndicaux et les associations au CNESER

Signataires : CGT, FO ESR, SNPTES, ANDES, UNSA ITRFBIO, Sup’Recherche UNSA, l’Alternative, Unef, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SNESUP-FSU, SGEN-CFDT




Frédérique Vidal annonce la création de 19 000 places supplémentaires

La ministre précise que ces 19 000 places supplémentaires, se répartissent de la manière suivante : « 5 000 pour les BTS et 14 000 dans les universités et dans les IFSI ».

Sup’Recherche-UNSA a fait quelques calculs, 14 000 places cela fait : 

  • 560 salles de 25 places pour accueillir les étudiants ;  
  • 112 000 m2 si on applique les consignes sanitaires ; 
  • 141 540 000 € si on multiplie le nombre d’étudiants par l’investissement moyen par étudiant (chiffres 2019) cela ferait moitié plus si on appliquait les dotations des CPGE ; (voir Brève) 
  • Près de 1600 postes d’enseignant-chercheur si on divise la somme ci-dessus par le coût moyen d’un salaire chargé d’enseignant-chercheur. 

Et si on attendait d’avoir recruté des collègues, d’avoir des salles, que le MESRI alloue pour ces étudiants supplémentaires les mêmes crédits que pour les autres … pour accueillir ces 14 000 nouveaux étudiants et étudiantes ? 

Sup-Recherche-UNSA dénonce ces créations de places « au rabais ». La jeunesse de France mérite mieux ! On ne peut pas faire toujours plus avec toujours moins ! 

(5 juillet 2021)




Arrêt de l’isite portée par l’université Bourgogne Franche-Comté

Le MESRI a annoncé l’arrêt de l’ISITE portée par la Comue Université de Bourgogne Franche-Comté. À la suite de cela l’UNSA éducation et ses syndicats des l’ESRI (A&I, ITRF-Bio et Sup’Recherche) ont fait part au président de l’U. de Bourgogne de leur grande inquiétude concernant l’ensemble des personnels contractuels rémunérés sur les crédits dédiés à ISITE-BFC.
Ces personnels se trouvent aujourd’hui dans une situation anxiogène et s’inquiètent pour leur avenir. Depuis 5 ans en effet, ces derniers ont œuvré au rayonnement d’UBFC en s’investissant sans relâche dans les différents projets portés au sein de cet établissement. Cet engagement sans faille ne doit pas être oublié.

Courrier ici




Renouvellement des sections du Comité national du CNRS

Du 21 au 28 juin se déroule le second tour des élections au comité national du CNRS qui désignera celles et ceux qui auront la lourde tâche de participer au recrutement, à la promotion et plus généralement au suivi de carrière des personnels du CNRS.

Sup’Recherche–UNSA présente des candidat.e.s dans plusieurs collèges. Déjà présent au CNU, notre syndicat a prouvé depuis de longues années sa détermination à défendre les personnels. La revalorisation des primes, l’augmentation des budgets récurrents des laboratoires sont quelques-uns des acquis pour lesquels nous avons lutté avec succès.

Cette élection se déroule dans une période difficile où chacun regrette le faible nombre de jeunes chercheuses et des chercheurs recruté.e.s chaque année qui ne compense pas celui des départs à la retraite, affaiblissant par conséquent le potentiel de recherche de notre pays. Mais on ne peut pas se contenter d’un perpétuel lamento.

Si Sup’Recherche–UNSA dénonce les pratiques malthusiennes qui perdurent au CNRS depuis une dizaine d’années et se bat pour obtenir plus de moyens de la tutelle, nous sommes aussi, par nos pratiques à l’intérieur du comité, particulièrement attentifs aux procédures de recrutement et de promotion.
Les candidat.e.s Sup-Recherche-UNSA s’engagent à :

  • conserver un équilibre dans les domaines représentés dans les sections où ils siègeront et à pratiquer une politique de recrutement qui concilie innovation et défense des disciplines dites rares actuellement menacées;
  • l’impartialité la plus absolue dans les décisions qu’ils et elles seront amené.e.s à prendre et à justifier auprès de nos collègues les choix du comité.

Ils et elles veilleront en particulier à ce que les sections du Comité National soient associées en tant qu’instance scientifique de référence au processus de prise de décision dans le coloriage des postes mis au concours et l’attribution des délégations auprès du CNRS. Rien n’est pire dans l’exercice des responsabilités que l’opacité, surtout en ces temps où l’indépendance de la recherche peut être contestée par le ministère.

Sup-Recherche-UNSA est particulièrement vigilant.e.s face aux tentatives d’instrumentalisation politique du CNRS et à la préservation des libertés académiques sans lesquelles il n’est pas de recherche indépendante.

Si vous partagez nos valeurs, votez et faites voter pour candidat.e.s Sup-Recherche-UNSA !




Les garanties ne sont pas « apportées afin de conforter le CNU dans ses fonctions »

Lors du Comité Technique du 11 juin Sup’Recherche-UNSA s’est opposé à des modifications du  décret de 1984 qui conduisent à confèrer aux établissements l’appréciation des dispenses d’HDR et prévoit un dispositif spécifique dans le recrutement des professeurs des universités dans les disciplines du groupe 1.

Dispense d’HRD 

Concernant le premier texte, nous estimons que c’est faire porter une lourde charge à deux spécialistes désignés par le CAC de décider si on peut accorder une dispense d’HDR ou non. Pour Sup’Recherche-UNSA c’est le CNU qui doit se prononcer sur cette dispense. Nous rappelons que cette instance a fait un travail important de définitions des attendus pour l’HDR et qu’elle est la mieux à même de conduire ce travail ayant une vision nationale des dossiers à travers notamment les suivis de carrière.

Cette disposition n’est pas en cohérence avec les discours de notre ministre qui, rappelons-le, écrivait en décembre dernier aux organisation syndicales que « Toutes les garanties devront être apportées afin de conforter le CNU dans ses fonctions. » Notre amendement va dans le sens de ces propos  : nous voulons que ce soit le CNU qui continue à donner un avis sur les dispenses d’HDR. 

Il n’est pas inutile de réinstaurer de la confiance compte tenu de la manière dont l’article 5 a été déposé et voté sans qu’il y ait eu discussion avec les OS. On ne nous dira pas qu’il s’agit d’une liberté des parlementaires. La problématique portée par l’article 5 avait déjà été sur le devant de la scène en 2019, F. Vidal avait annoncé l’ouverture de discussions qui n’ont pas eu lieu.  

Aujourd’hui, le rapport Blaise, Desbiolles, Gilly préconise une coopération plus étroite entre le CNU et les établissements, et de mieux cadrer nationalement l’HDR. Le CNU a eu et aura un rôle central pour cela ce n’est pas le moment de réduire son rôle. En refusant cet amendement la ministre ne témoigne pas de son attachement au CNU. 

Dispositif spécifique de recrutement des PR du groupe 1 du CNU 

Il s’agit d’un accord conclu entre le MESRI et les disciplines. Nous ne comprenons pas pourquoi la ministre n’a pas choisi d’associer les Organisations Syndicales à cette réflexion. Autre point d’interrogation : cette décision conduit à revenir peu ou prou à la procédure qui a prévalu pour le recrutement des enseignants-chercheurs jusqu’à ce que soit instaurée, dans les années 90, la procédure par liste de qualification. Retour vers le futur ! ? 

N’ayant pas obtenu que cette disposition soit retirée nous avons demandé et obtenu que la commission qui doit faire le bilan de cette expérimentation soit pilotée par l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR). Nous rappelons que la mission de l’IGESR concerne tous les aspects du fonctionnement de toutes les structures qui concourent à l’exécution du service public de l’éducation et de la recherche. Il est donc dans son rôle d’évaluer un dispositif expérimental et sa place sera importante pour assurer, si besoin, une médiation entre des partenaires. 

C’est pour toutes ces raisons que Sup’Recherche-UNSA a voté contre ce projet décret. 




L’investissement moyen par étudiant en baisse pour la 6e année consécutive !

Pour la sixième année consécutive l’investissement moyen par étudiant a baissé en 2019 pour être maintenant en dessous de celui de 2007 (- 1,4 % en 2019 et – 7,9 % depuis 2009), C’est ce que nous apprend la Note d’information du SIES du 21 mai 2021.

Un graphique étant plus parlant qu’un long discours voilà ce que cela donne :

Les étudiants des filières générales des universités ont une dotation de plus de 1 300€ inférieure à la moyenne de l’ensemble des étudiants (10 110 € pour une moyenne de 11 530 €) et les formation post-bac sont toujours les mieux dotées, et de loin : 14 270 € pour un étudiant en STS et 15 710 € pour un étudiant de classe préparatoire.

On sait que la répétition est à la base de la pédagogie aussi, une fois encore, Sup’Recherche-UNSA demande une loi de programmation pluriannuelle pour les missions de formation initiale et continue de l’enseignement supérieur permettant de rattrapper le retard d’investissement. Elle devra conduire à davantage d’égalité entre étudiants des filières post-Bac des lycées (CPGE, STS) et les étudiants des filières générales des universités.

Pour cela une seule solution : aligner les dotations financières par étudiant sur celles des classes préparatoires.