Elections au CNESER : Sup’Recherche-UNSA gagne des voix et maintient son nombre de sièges

Malgré l’organisation parfois très « approximative » de ce scrutin, la participation augmente dans les collèges qui nous concernent passant, pour le collège A de 13,87% en 2019 à 23,6% en 2023 et pour le collège B de 13,15% à 24,74%. Pour les autres collèges, il y a soit stabilité soit baisse de la participation.

Globalement Sup’Recherche-UNSA obtient davantage de voix que lors du scrutin de 2019.

Pour les PU nous avons recueilli 60% de voix de plus qu’en 2019 et nous enregistrons 33% de voix supplémentaires pour les MCF et enseignants. On pouvait craindre que la présence de la liste du collectif 384 nous fasse perdre le siège du collège B, ce ne fut pas le cas

Sup’Recherche-UNSA remercie les électrices et les électeurs qui lui ont fait confiance. Nos élu.e.s défendront dans cette instance le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.
(Ici notre profession de foi  et nos communiqués)

Voici les résultats détaillés pour les collèges qui nous concernent directement :

Collège des professeurs et personnels de niveau équivalent – 10 sièges

Liste Nombre de sièges Variation
Snesup-FSU 3
Sgen-CFDT 3
QSF 2 +1
CGT Ferc Sup 1
Sup’Recherche-Unsa 1 _
FO ESR 0 -1

Collège des autres enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs – 10 sièges

Liste Nombre de sièges Variation
Snesup-FSU 3
Collectif 384 2 +2
CFDT 1 -1
CGT Ferc Sup 1
SUD Education 1
Sup’Recherche-Unsa 1
QSF 1 +1
FO ESR 0 -1
Sages 0 -1

Bilan général : l’UNSA passe de 5 à 6 sièges, en nous maintenant dans tous les collèges où nous étions présents en 2019, et en gagnant un siège dans le collège EPIC du fait de la liste déposée, avec l’aide de Sup’Recherche-UNSA, par le SPAEN pour l’UNSA.




Sup’Recherche-UNSA contre toutes les violences : physiques et verbales 

Communiqué de presse

Sup’Recherche-UNSA condamne les atteintes aux biens et aux personnes.  Pour autant, nous ne pouvons pas accepter les mots employés par les syndicats Alliance et UNSA Police qui ajoutent à la violence physique, la violence verbale.

Ce n’est pas ainsi que nous retrouverons, pour notre pays, la paix sociale. Pour cela, il faut réduire les inégalités, préserver les services publics et s’inscrire dans les valeurs de la république.  

Ivry-sur-Seine le 1er juillet 2023, Jean-Pascal Simon, secrétaire général et Virginie Saint-James, secrétaire général adjointe




Revalorisation des traitements ? On est loin du compte ! 

Stanislas Guerrini avait annoncé un “geste” sur le point d’indice … ce fut un tout petit geste : 1,5% de revalorisation du point d’indice et quelques points supplémentaires octroyés en janvier 2024, c’est tout ce donc vont bénéficier les personnels que nous représentons : enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs !

Avec une inflation annuelle supérieure à 5% en mai 2022 et mai 2023, ils vont perdre sur ces deux années plus de 5% de pouvoir d’achat. Nous méritons mieux que cette aumône, nous savons que l’Etat est un mauvais employeur, inutile de le confirmer ainsi. Le gouvernement a mis au cœur de la LPR la question de l’attractivité des métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche, ce n’est pas ainsi qu’il va être renforcé ! Pour sortir de ce paradoxe une seule solution : réviser les grilles de rémunération des enseignants, des enseignants-chercheurs et des chercheurs.

Nous alertons solennellement le MESRI et le gouvernement sur le risque de découragement et de risques psychosociaux que ne manqueront pas d’engendrer de telles décisions qui alimentent le sentiment de déclassement.

Sup’Recherche-UNSA, Ivry-sur-Seine le 13/06/2023

 

Image de Freepik




Réponse intersyndicale à la Première ministre

La Première ministre a décidé de recevoir les Organisations syndicales dites représentatives les 16 et 17 mai.
L’intersyndicale, toujours unie, appelle à la mobilisation du 6 juin et demande aux députés de voter, le 8 juin prochain, pour le projet de loi qui vise à abroger le recul de l’âge de départ en retraite de 62 à 64 ans.

lire le communiqué




Intersyndicale Réforme des retraites

Toujours unis, nombreux et déterminés pour le retrait et pour le progrès social

2,3 millions de jeunes, de salarié.es et de retraité.e.s ont défilé partout en France, faisant de ce 1 er mai 2023 un des plus importants de notre histoire sociale. Une centaine de syndicalistes des 5 continents ont rejoint notre manifestation parisienne en soutien à la mobilisation française. Parmi eux, étaient présent.e.s Esther Lynch, secrétaire générale de la CES et Luc Triangle, secrétaire général de la CSI. Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le privé.

Malgré cela l’exécutif a enchaîné les passages en force : refus de recevoir les syndicats, utilisation du 493, promulgation immédiate malgré la censure partielle du conseil constitutionnel… La décision du Président de la République de maintenir sa réforme malgré l’opposition quasi unanime de la population crée une défiance profonde. L’intersyndicale dénonce, une nouvelle fois, solennellement, ces décisions autoritaires qui ajoutent à la crise sociale une crise démocratique. L’intersyndicale a toujours refusé de céder à ces provocations et s’est attachée à maintenir une mobilisation pacifique, festive et populaire malgré des incidents parfois graves que nous déplorons.


Lire la suite

illustration de Freepik




Préparons un 1er mai unitaire et déterminé !

Le Conseil constitutionnel vient de valider la réforme des retraites tout en invalidant certaines mesures la rendant encore plus dure. Il a également invalidé la demande de RIP. L’intersyndicale appelle le Président à ne pas promulguer la loi et appelle d’ores et déjà à un 1er mai unitaire partout en France.

Le Conseil Constitutionnel a censuré une partie de la loi, ce qui la rend encore plus déséquilibrée que dans sa version adoptée par 49.3 : les mesures les moins punitives pour les travailleurs ont été jugées supprimées. Au final, il ne reste donc quasiment « plus que » l’accélération de la durée de cotisation et le relèvement de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans.

En rejetant la proposition de référendum d’initiative partagé (RIP), le Conseil constitutionnel a également fermé la voie à une consultation citoyenne sur une réforme pourtant largement contestée par les travailleurs et la population en général notamment s’agissant de l’âge légal de départ en retraite. Une seconde proposition a été déposée, et nous espèrons que celle-ci aboutira à une décision plus favorable. Cette décision devrait, a priori, intervenir le 3 mai prochain.

Malgré la situation, pour l’UNSA et ses syndicats et avec l’intersyndicale la partie n’est pas terminée ! Le 1er mai sera unitaire sur l’ensemble du territoire. Pour cela il faut préparer cette journée en intersyndicale.

Sachez par ailleurs que les organisations syndicales ont décidé de n’accepter aucune réunion avec l’exécutif d’ici au 1er mai. Ainsi, l’UNSA au niveau national ne répondra à aucune sollicitations, demandes de RDV provenant de l’exécutif durant cette période.

Lien vers le CP 14 avril intersyndical




CSA Ministère de l’Enseignement Supérieur

Le vendredi 7 avril se tenait la commission statutaire du Comité Social d’Administration du Ministère de l’Enseignement Supérieur (CSA-MESR). Cette commission qui reprend les compétences du comité technique des personnels de statut universitaire (CTU) avait à examiner le décret sur le fonctionnement du CNESER disciplinaire. Ce décret met en application la la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique qui prévoit notamment que le CNESER disciplinaire est est présidé par un conseiller d’Etat.

Voici la déclaration initiale que nous avons faite :

“Nous avons constaté que le 6 avril, jour de mobilisation nationale intersyndicale contre la réforme des retraites, vous nous avez envoyé la partie du décret relatif à la procédure disciplinaire relatif à l’Outre-mer, pour examen le 7 avril.  Il ne nous a donc pas été possible d’examiner convenablement cette partie.

Nous estimons que nos collègues ultra-marins ont droit à toute notre attention et que nous leur devons un examen plein et entier des dispositions qui les concernent.

Nous demandons que cette partie soit retirée du texte qui nous est soumis (conformément au règlement) si tel n’était pas le cas Sup’Recherche-Unsa se verra dans l’obligation de voter contre  l’ensemble du  projet de décret.”

À l’issue d’une longue séance lors de laquelle nous avons tout fait pour que cette instance soit présidée à parité entre un président et un vice-président Professeur des universités, nous avons voté contre une version amendée du texte initial au motif évoqué ci-dessus, mais aussi parce que, même si le texte a évolué, il ne permet pas de à préserver le principe de jugement par les pairs. Nous attendons des prochaines instances (CSA le 17 avril) qu’elles fassent avancer le texte dans ce sens.

Image de Freepik




Toujours nombreuses et nombreux, déterminé.e.s à gagner le retrait

L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, a été reçue hier par la Première ministre. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.

Pour lire le communiqué cliquez ici.

 

 

 

Image de Freepik




Réforme des retraites : après le 49.3, on continue pour gagner le retrait !

Lire le communiqué

L’intersyndicale de l’ESR appelle l’ensemble des collègues et des étudiant·es à poursuivre massivement la mobilisation jusqu’au retrait de la réforme des retraites. Elle appelle à refuser et dénoncer l’injonction à basculer en “distanciel” les jours de grève, qui constitue clairement une entrave au droit de grève, et à ne pas pénaliser les étudiant·es mobilisés ces jours-là. Elle appelle à participer dès maintenant aux actions
et manifestations unitaires prévues partout sur le territoire et à intensifier les actions les jours suivants pour élargir encore la mobilisation jusqu’à la nouvelle grande journée interprofessionnelle de grèves et manifestations du 23 mars. Le poids de la rue et notre détermination peuvent faire reculer le gouvernement. C’est toutes et tous ensemble que nous allons gagner.

 

 

 

 

Image par Hawksky de Pixabay




Mobilisés, on peut gagner !

Au soir de l’élection présidentielle le Emmanuel Macron disait ceci : «Je sais aussi que nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour moi, non pour soutenir les idées que je porte, mais pour faire barrage à celles de l’extrême droite (…) Je veux ici leur dire que j’ai conscience que ce vote m’oblige pour les années à venir.» Après les élections législatives il s’était engagé à «légiférer différemment» et à des «compromis». En refusant toute autre solution pour le financement des retraites que le recul de l’âge légal, conduisant à l’allongement de la durée de cotisation, le gouvernement a rendu impossible le dialogue social.

Les Françaises et les Français sont furieux contre ce mode de gouvernance. Le gouvernement se grandirait à renonçer à un passage en force qui laissera des traces dans la société française. Inutile de  renforcer la défiance déjà grande vis-à-vis du politique ! Tout cela va conduire à l’abstention ou au vote extrêmiste.

La pédagogie c’est l’art de la répétion aussi Sup’Recherche-UNSA vous invite à être  pédagogues avec ceux qui ne comprennent pas qu’ils gouvernent contre le peuple.

Pour cela il faut être encore plus nombreux dans la rue le 15 mars !

La carte interactive #UNSA des rendez-vous est ici : https://www.unsa.org/15-mars-Carte-des-manifestations.html