Sup’recherche s’associe à l’appel intersyndical pour le 8 mars

8 mars 2025, pour l’égalité et pour les droits des femmes au travail, dans l’Enseignement supérieur et la Recherche et dans la société, toutes et tous mobilisé·es !

En 2025, alors que les universités devraient être un levier de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ne déploie toujours pas les moyens nécessaires pour combattre durablement les inégalités de genre dont les agent·es et les étudiantes sont victimes.

Nos organisations appellent à faire du 8 mars une grande journée de grève et de mobilisation féministe dans le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche !

POUR :

  • Mettre fin aux inégalités de recrutement, de promotion et de salaires
  • Remédier à la réforme des retraites qui est un pas en arrière dans l’autonomie financière des femmes !
  • Garantir le droit à la santé des femmes 
  • Lutter encore et toujours contre les violences sexistes et sexuelles au sein du ministère

 

Nos organisations revendiquent :

  • L’égalité salariale entre les hommes et les femmes et la réduction du temps de travail
  • L’abrogation de la réforme des retraites
  • Des mesures immédiates de rattrapage salarial
  • Un rééquilibrage des chances de mobilité professionnelle dans la carrière
  • Une formation initiale et continue de tous les personnels dédiée à la lutte contre les stéréotypes sexistes
  • Des cellules VSS financées
  • Un recrutement massif de médecins du travail, formé·es en santé au travail et plus spécifiquement à la santé des femmes au travail ;
  • Des moyens et de plus amples prérogatives pour les formations spécialisées en santé, sécurité et conditions de travail ainsi que pour les référentes et référent égalité
  • Le bénéfice systématique de la protection fonctionnelle pour les femmes qui dénoncent des violences sexistes et sexuelles au travail et des violences conjugales ;
  • Une formation spécifique et accessible pour tous les personnels à la prise en charge des violences sexistes et sexuelles au travail et à l’Université;
  • La mise en œuvre d’un congé menstruel pour le personnel et les étudiant-es
  • La reconnaissance de l’endométriose comme affection longue durée en tant qu’ALD
  • La mise à disposition de protections périodiques dans tous les établissements.




Libertés académiques en danger : notre syndicat a un rôle à jouer !

Les libertés académiques en danger partout dans le monde :

Oui notre syndicat a un rôle à jouer !

 

A l’heure où nos adhérents reçoivent leur numéro de SUP’R Info consacré à la situation internationale de l’Université, Sup’Recherche-UNSA redit sa préoccupation de voir combien la liberté académique est en recul partout dans le monde.

La liberté académique dont bénéficient les universitaires comprend :

  • la liberté d’enquête et de recherche,
  • la liberté d’enseignement au sein de l’université ou du collège,
  • la liberté d’expression, notamment dans le cadre du débat public.

Elle n’est pas un privilège des universitaires, elle est consubstantielle à leur mission.

Plus que jamais, elle est essentielle à la société démocratique, car elle est une garantie contre la désinformation.

L’internationale de l’Éducation, dont Sup’Recherche-UNSA est membre, met en avant le rôle que les syndicats peuvent et doivent jouer dans la préservation de ce bien précieux. Ils sont en première ligne pour :

  • Lutter contre la censure politique et les attaques idéologiques contre les programmes scolaires.
  • Négocier des protections contractuelles plus solides pour la liberté académique et la titularisation.
  • Défendre les universitaires individuel∙le∙s pris∙es pour cible en raison de leurs recherches ou de leurs opinions politiques.
  • Exposer les forces corporatistes, commerciales et politiques qui cherchent à saper l’éducation indépendante. [1]

 

Rejoignez-nous dans ce combat essentiel !

[1] https://www.ei-ie.org/fr/item/29477:defendre-la-liberte-academique-face-aux-attaques-croissantes-les-syndicats-de-lenseignement-superieur-se-mobilisent?_cldee=CNmhSy0EjygDNJgrxv0wJw-EU0h3dA6DawKPG1U4hsOJjz5Gb5jAsXcqm0R8vQ17&recipientid=contact-a905100f08e7dd118edf005056bd424d-d75b14dd7c454de381206dd955a95bf7&esid=33b17b0e-6af0-ef11-be20-6045bd999f8f.

 




Au CSAM ESR du 13 février…

Avec le budget définitivement adopté, nous sortons de la période qui se limitait aux seuls « services votés »

Dès lors, le ministère assure que les mesures liées au protocole d’accord de la LPR seront mises en œuvre. Cela ne permettra pas toutefois d’assurer « la marche » complète de l’année. Toutefois, les mesures indemnitaires seront au rendez-vous cette année.

Il en va ainsi des C1, C2, C3 et repyramidage qui devrait toutefois intervenir dans un calendrier particulièrement restreint.

Sup’Recherche-UNSA appelle à la pérennisation du dispositif

Le chantier de l’acte II de l’autonomie sera repris sans que les conditions soient précisées outre mesure !

Sup’Recherche-UNSA appelle enfin à un dialogue social sur cette question fondamentale !

On attend toujours la « revoyure » de la LPR, Le ministère assure y travailler….

La réforme de la formation des enseignants est remise en route sans que le supérieur ne s’y implique pour le moment. Le ministère « attend des arbitrages politiques ».

Sup’Recherche-UNSA s’inquiète du calendrier qui, à ce train de sénateur, ne permettra pas une mise en œuvre temporellement soutenable.

A l’ordre du jour notamment :

  • Bilan des Lignes directrices de gestion du régime indemnitaire des EC et des chercheur.es
  • Programmation des travaux du CSAM ESR pour 2025, Sup’Recherche-Unsa note avec satisfaction que le dialogue sur l’évolution du cadre règlementaire des enseignants du supérieur est inscrit dans l’agenda mais s’alarme de ne voir rien venir en ce qui concerne la situation des ATER. Il n’y a rien non plus quant à un cadre national sur l’emploi des enseignants contractuels, ce qui est fort dommage!



Bonne année 2025 !

Chères adhérentes et chères sympathisantes, chers adhérents et chers sympathisants, de Sup’Recherche UNSA

En ce début d’année, Sup’Recherche-UNSA vous présente tous ses vœux de réussite et de bonheur pour l’année 2025.

Nous abordons l’année sous des auspices rendus complexes pour l’action syndicale, mais nous maintenons le cap.

Le 6 janvier prochain, nous serons reçus par le nouveau ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et nous ne manquerons pas de porter inlassablement notre message pour un syndicalisme constructif.
Nous en profiterons pour aborder une nouvelle fois la question du spectre de la déroute financière de nos établissements rappeler les menaces qui pèsent que les libertés académiques ainsi que les atteintes de toutes sortes au service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.

En 2025, plus que jamais, Sup’Recherche-UNSA se tiendra aux côtés de ses adhérentes et de ses adhérents dans les combats collectifs comme dans la défense des situations individuelles, toujours dans le respect des valeurs de la démocratie et de la tolérance.

Bonne année 2025 !

Pour le secrétariat général,

Virginie Saint-James

illustration adaptée de Business Vectors by Vecteezy




En CSA, Sup’Recherche-UNSA au service de la défense du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche

Le mardi 17 décembre, le CSA du MESR s’est réuni avec un ordre du jour assez chargé, qui a été modifié en cours de séance. En effet, le projet du plan national d’action pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes 2024-2027 a fait l’objet du dépôt de plus de 100 amendements par l’ensemble des organisations syndicales, ce qui a contraint le CSA à n’examiner que ce point de l’ordre du jour. Sup’Recherche-UNSA a voté pour l’adoption de ce projet de plan, considérant que les nombreuses avancées pour l’égalité professionnelle étaient bien supérieures aux améliorations que nous aurions souhaitées apporter.

En préambule, UNSA Education avait appelé de tous ses vœux le futur gouvernement à repenser le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui doit être considéré comme un investissement sur l’avenir et non comme une simple dépense. Par ailleurs, nous avons apporté notre soutien à l’ensemble des habitants de Mayotte, et notamment à l’ensemble de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche. Nous avons également rappelé qu’il était urgent d’investir dans les recherches transdisciplinaires et la formation pour faire face aux enjeux du changement climatique et de l’adaptation des populations aux phénomènes extrêmes.

 

Enfin, Sup’Recherche -UNSA a exprimé sa vive inquiétude après la déclaration faite par Antoine Petit lors de la convention des Directeurs d’unité le 12 décembre dernier, annonçant la création de « Key Labs ». Même si Antoine Petit affirme « que priorité ne veut nullement dire exclusivité », ces laboratoires bénéficieront d’un « accompagnement renforcé. Ces 25% d’unités, concentrent déjà 46% de des effectifs du CNRS. Les critères de sélection, les disciplines et instituts concernés, n’ont pas été dévoilés alors même que la liste des UMRs « privilégiées » semble déjà être établie. Pour Sup’Recherch -UNSA, cette priorisation va se faire au détriment des unités n’ayant pas le label « Key Labs » et va instaurer une concurrence malsaine entre les unités.




Campagne d’avancement de grade, ouverture en janvier ! 

La campagne d’avancement de grade 2025 des enseignants-chercheurs  (hors hospitalo-universitaire) ouvre le 13 janvier 2025 à 10h.

L’application ELECTRA dédiée au dépôt des dossiers sera accessible jusqu’au 14 février 2025 :

https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/cand_electra.htm

Pour les conditions de promouvabilité la situation s’apprécie au 1er janvier 2025 et un dossier unique est déposé pour la voie nationale et la voie locale.

Pour les maitres de conférences :

– Accès de la classe normale à la hors classe – 7eme échelon et 5 ans d’ancienneté dans le corps

– Accès à l’échelon exceptionnel de la Hots clase – 3 ans de services effectifs dans la 6ème échelon de la hors classe

Pour les professeurs :

– Accès de la 2ème classe à la 1ère classe  sans aucune condition de service ou d’échelon

-Accès de la 1ère classe au 1er échelon de la classe exceptionnelle – 18 mois d’ancienneté dans la 1ère classe des PR

-Accès du 1er échelon la la classe exceptionnel au 2ème échelon de la classe exceptionnelle -18 mois d’ancienneté dans le premier échelon de la classe exceptionnelle des PR.

A vos dossiers ! 

Sup'Recherche – UNSA




CNESER : Sup’Recherche-UNSA dénonce une situation lunaire et vote contre les statuts de PSL

Ce 10 décembre 2024, le CNESER, avec un mois de retard par rapport au calendrier habituel, aurait dû se prononcer sur la répartition de moyens pour l’enseignement supérieur et la recherche. La situation institutionnelle ne l’a pas permis, on nous a annoncé que ce vote serait reporté au 17 décembre lors d’un CNESER plénier qui devrait avoir lieu en visioconférence.

Sup’Recherche-UNSA a fait la déclaration suivante :

* * *

« Monsieur le ministre, mesdames et messieurs membres du cabinet qui êtes ici en ses lieux et place, Sup’Recherche-UNSA dénonce une situation lunaire :

  • le budget de l’État n’a pas été adopté,

  • suite au choix du Premier ministre d’engager la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale et de la motion de censure qui s’en est suivie le Premier ministre a dû remettre au Président de la République la démission du Gouvernement.

Dans l’attente d’un nouveau gouvernement, notre ministère est réduit à expédier les affaires courantes.

Sup’Recherche-UNSA veut rappeler dans quelle réalité nous nous trouvons.

Le budget de la MIRES diminue d’année en année, encore 500M€ de moins pour 2025. Les établissements doivent réduire leurs dépenses pour compenser notamment l’inflation et les mesures RH décidées par le gouvernement. En 2024, beaucoup d’établissements ont voté un budget déficitaire, ils seront plus nombreux à le faire en 2025. Nous ne détaillerons pas plus, la situation est connue, les données sont disponibles dans les bases de données en open data sur le site du MESR.

Face à cette situation, la réponse est de « moderniser et simplifier les règles budgétaires et financières applicables aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche » (décret n°2024-1108 du 2 décembre 2024 relatif au budget et au régime financier des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel). Moderniser signifie permettre aux établissements de puiser dans ses fonds de réserve sans l’autorisation préalable du recteur de région académique.

Sup’Recherche-UNSA rappelle qu’il faut cesser de fantasmer sur des fonds de réserve qui dormiraient. La majorité des fonds est préemptée par des opérations d’investissement ou des engagements réglementaires.

En outre, les fonds de roulement sont souvent inférieurs au seuil prudentiel et ne permettront pas un retour à l’équilibre pour un certain nombre d’établissements et beaucoup passeront en deçà du seuil des 30 jours.

Pour Sup’Recherche-UNSA « réfléchir/travailler au modèle économique des universités » ne peut pas signifier uniquement de collecter des fonds propres afin de pallier le désengagement de l’État.

Aujourd’hui la plupart de nos établissements ont créé des « fondations universitaires et partenariales » afin de lancer « des campagnes de levée de fonds » ouvrant droit, pour les donateurs, à des réductions d’impôts. C’est plus ou moins une manière de collecter l’impôt que l’on propose ainsi et cela met à mal la liberté académique. Sup’Recherche-UNSA appelle à la prudence, car l’influence des financeurs ne se limitera pas à l’installation de plaques au nom des bienfaiteurs. Boston Globe1 du 10 mars 2024 nous a appris que des donateurs milliardaires ont contribué au limogeage des présidentes de l’université de Pennsylvanie et de Harvard, cela doit nous inquiéter.

Sup’Recherche-UNSA estime que nous entrons en absurdie : l’enseignement supérieur privé est largement (grassement ?) financé par des fonds publics via l’alternance, l’enseignement supérieur public doit collecter des fonds issus du privé afin de mener à bien ses missions de service public ! »

* * *

Par ailleurs Sup’Recherche-UNSA a voté contre le Projet de décret relatif à l’Université Paris sciences et lettres (Université PSL) et ses établissements-composantes.

Ce vote est en cohérence avec celui émis lors du passage à l’expérimentation de l’établissement. Il est urgent de constituer au sein du CNESER un groupe de travail sur les sorties d’expérimentation qui se multiplient en affaiblissant constamment le rôle des élus et en trahissant la philosophie expérimentale initiale !

Sup'Recherche – UNSA




Budget 2025 : Universités en danger !

Budget après budget, Sup’Recherche-UNSA dénonce un désengagement de l’Etat à l’égard de la jeunesse, des étudiantes et des étudiants. Année après année, les chiffres du ministère en témoignent la dépense par étudiant.e baisse (voir sur le site du MESR) passant de 12 590€ en moyenne en 2017 à 12 250€ en 2022 (moins 2,7%). Ce qui se profile pour 2025 est particulièrement inquiétant et va encore une fois fragiliser les établissements d’enseignement supérieur publics.

C’est dans ce contexte que nous vous invitons à signer la pétition lancée par l’Université de Reims Champagne-Ardenne.




Nous sommes agents publics ou fonctionnaires, ne soyons pas des boucs émissaires !

Nous sommes agents publics ou fonctionnaires, ne soyons pas des boucs émissaires,

Le 5 décembre, MOBILISONS-NOUS !

Le discours de mépris systématique envers les fonctionnaires, accompagné de la précarisation croissante de leurs droits, crée un environnement délétère qui décourage. Comment attirer les jeunes vers nos métiers, avec un statut toujours plus fragilisé et une image dans l’opinion toujours plus décrédibilisée ?

Il y a de l’argent ailleurs : choisissons les vraies priorités ! Les coupes dans les droits sociaux des agents publics ne sont pas une nécessité économique, mais un choix politique. Il est inacceptable que l’Etat, dans sa quête d’équilibre financier, cible les agents publics pour faire des économies, alors même qu’il existe des sources de financement alternatives. Les niches fiscales offertes aux plus aisés et aux grandes entreprises représentent beaucoup. La réduction des déficits doit être équitablement répartie.

Forcer les agents malades à assumer trois jours de carence, risque de les pousser à travailler malgré leur état de santé, faute de pouvoir se permettre de perdre plusieurs jours de salaire. Cette décision risque de prolonger les arrêts et d’aggraver les contagions, touchant ainsi les collègues et les usagers. L’instauration d’un jour de carence en 2017 a déjà montré des effets pervers : une baisse du nombre d’arrêts, mais une augmentation de leur durée.

Combien va vous coûter une angine ? La calculette UNSA à votre disposition ;

Signez et faites signer la pétition contre les 3 jours de carence

pétition mise en ligne

(La pétition a déjà recueilli plus de 6000 signatures. Elle sera adressée au Premier ministre et au ministre de la Fonction publique.)




CSA du MESR : Sup’ Recherche-UNSA défend le dialogue syndical et les personnels !

Le 12 novembre dernier, Sup’ Recherche -UNSA a promu plusieurs avis adoptés par l’instance. 

Outre la dénonciation des annulations successives du CSA dans le courant de l’année passée, qui confinent à l’entrave, Sup’ Recherche-UNSA a été particulièrement vigilant quant à la situation des enseignantes et enseignants du supérieur et des maitresses et maitres de Conférences  

Nous avons réitéré notre demande d’alignement du montant de la PES que touchent les enseignants du supérieur, sur celui de la composante C1 du RIPEC des enseignants-chercheurs, et l’intégration des différentes primes statutaires dans la rémunération indiciaire des agents ;

Nous avons aussi porté une demande de relèvement du taux d’avancement à la hors-classe des MCF en 2025, au niveau des corps d’enseignants soit 23 %, alors qu’il est prévu une baisse à 10 %, comme en 2024, ce qui obère lourdement les carrières des E-C et pèsera dans le détournement des jeunes de ce métier. 

L’attractivité de nos métiers est en baisse, 

 Il importe de ne pas décourager nos collègues
et de ne laisser personne au bord du chemin.