CNESER du 16 avril : autonomie acte II et formation des enseignants
Lors du CNESER du 16 avril et devant les interrogations des conseillers, le ministère est revenu sur les annonces faites par la ministre de l’ESR le 9 avril dernier.
Ainsi, quelques éléments ont été donnés sur l’Acte 2 de l’autonomie. La démarche est une expérimentation avec neuf établissements pour l’observation des résultats dans un peu plus d’une année à droit constant, et en utilisant des marges de l’autonomie non encore exploitées. L’autonomie n’est pas une fin en soi. Sup’Recherche-UNSA déplore que ces modalités d’expérimentation, établies à la hâte, n’aient pas associé les syndicats et souligne l’importance cruciale d’un dialogue social renforcé dans ces établissements.
Sup’Recherche-UNSA entend y prendre toute sa part !
Sur la formation des enseignants le ministère reconnait de façon euphémique que « les conditions ne sont pas idéales » et dit entendre les difficultés des équipes. Il entend aussi consolider la place des universités dans la formation. L’assurance a été donnée qu’il y aura un nouveau concours et un maintien des concours anciens, pour au moins pour deux ans. Les écoles de formation au professorat devraient avoir un rôle de coordination mais la formation reste bien au sein des INSPE.
Sup’recherche-UNSA ne peut que constater les imprécisions qui entourent une réforme que le gouvernement lui-même présente pourtant comme essentielle et dénonce le calendrier qui la rend intenable et, s’il n’est pas revu, la conduit inexorablement à l’échec ! Cela alors que, abstraction faite du flou, certaines dispositions vont dans le bon sens.
Sup’Recherche-UNSA rappelle que cette réforme ne peut pas se faire sans les acteurs de la formation des enseignants exerçant dans les INSPE et les UFR et à plus forte raison contre eux !