Election d’un Nouveau Conseil National

AdobeStock_140831075 - bandeau

Découvrez notre nouveau Conseil National en cliquant ici

Un Conseil National élargi!

+
0
Nouveaux membres!
0
Membres au total

Un Conseil National représentatif​

Le Conseil National de Sup’Recherche représente les différents corps de l’enseignement supérieur.

Maître de conférences
45%
Professeur d’Université
35%
PRAG et PRCE
20%

En route vers la parité

Le Conseil National améliore sa parité qui passe de 25% à 30%, c’est bien évidemment encore insuffisant, mais la féminisation est en route!

Femme
30%
Homme
70%

Un Conseil National géographiquement réparti

Le Conseil National de Sup’Recherche représente un grand nombre de villes et de régions de métropole et des DROM-COM




Motion d’orientation spéciale « réforme des retraites » Congrès de Paris, les 16 – 18 janvier 2020

Lors de son congrès les délégués du syndicat Sup’Recherche-UNSA ont rédigé cette motion complémentaire à la motion d’orientation générale par laquelle ils expriment leur position sur la question de la réforme des retraites engagée par le gouvernement :

Le gouvernement a décidé de réformer le système des retraites. Ce projet va impacter considérablement la pension des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, et plus durement celle des enseignants-chercheurs et des chercheurs.

Certes, la démographie actuelle modifie la proportion entre actifs et retraités, mais il nous faut regarder les éléments objectifs concernant l’enseignement supérieur et la recherche.

Voici quelques données factuelles :

  • La carrière d’un maître de conférences démarre actuellement en moyenne à 35 ans (source : Bilan social 2017-18) avec un niveau de formation d’au moins BAC+8. Sa rémunération initiale n’est que de 1,3 SMIC et ne cesse de diminuer (environ 2 SMIC en 1990).
  • Le projet actuel de réforme des retraites aboutira à une diminution de l’ordre de 40 % des pensions des enseignants-chercheurs et des chercheurs.

Ceci est inacceptable et doit impérativement être pris en compte par le gouvernement. De plus, une revalorisation importante de la rémunération de l’ensemble des carrières est indispensable.

Une augmentation notable des salaires doit donc être négociée pour aboutir au niveau de rémunération correspondant à une formation Bac+8 et les pensions ne doivent pas diminuer.

En conséquence, le Congrès de Sup’Recherche-UNSA mandate les instances du syndicat pour s’opposer à la réforme des retraites tant que les éléments ci-dessus n’auront pas été pris en compte.


Motion votée à l’unanimité, le samedi 18 janvier 2020,  par laquelle il mandate le Conseil national et le Secrétariat national pour négocier avec les autorités concernées sur le dossier de la réforme des retraites.




Retraites : appel à manifester le 9 janvier 2020

Les négociations qui ont été menées par l’UNSA et les journées de mobilisations des 5 et 17 décembre ont permis quelques avancées sur la réforme des retraites que le gouvernement veut imposer (pénibilités, minimum de pension, fin de carrière, les droits acquis…) toutefois, la ligne rouge d’un âge pivot à 64 ans, pénalisant dès 2022 l’ensemble des salariés, n’est toujours pas abandonnée. Cette mesure financière est particulièrement punitive : dès 2022, les salariés âgés de 62 ans seront obligés de travailler quelques mois de plus sauf à avoir un malus de 10% sur leur pension. L’UNSA avait demandé que ne soit pas mêlées retraite universelle et mesures financières. Le gouvernement a fait le choix contraire et fait porter cet effort supplémentaire aux seuls salariés. Ce n’est pas acceptable !

Par ailleurs, nous avons alerté le ministère à plusieurs reprises sur les simulations que nous avons faites en nous basant sur le rapport Delevoye qui montrent que l’application d’un système par point conduirait à une baisse sensible des pensions. Une hausse importante des rémunérations s’impose pour pallier cela. Notre Ministre ne nous a rien donné de précis quant une revalorisation de grilles salariales et ce n’est l’intégration des primes dans le calcul des retraites mais cela ne va pas compenser la perte de pension du fait de la prise en compte de l’ensemble de la carrière et non plus des 6 derniers mois

Une journée de mobilisation est prévue le jeudi 9 janvier à laquelle l’UNSA et l’UNSA Éducation ne s’associent pas, pourtant, nous savons que localement des sections académiques souhaitent continuer à manifester. C’est pourquoi nous appelons les Enseignants, Enseignants-Chercheurs et Chercheurs, à s’associer aux actions du 9 janvier pour qu’il n’y ait ni puni·e·s ni perdant·e·s.




Meilleurs voeux

Sup’Recherche-UNSA vous souhaite une bonne et heureuse année 2020 !

Plus déterminés que jamais, nous continuerons à promouvoir et défendre un Enseignement supérieur servi par une Fonction Publique d’État respectée et revalorisée. C’est pour nous la seule garantie du principe d’égalité sur l’ensemble du territoire d’accès à une offre universitaire.

La solidarité est à nos yeux une valeur fondamentale. Elle implique de venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin. À ce titre, nous voulons plus de justice entre les différentes générations de collègues. Nous agissons notamment, en faveur des plus jeunes qui, en début de carrière, sont obligés de faire de nombreuses années de post-doctorat avant de trouver une position fixe, et pour que les femmes aient les mêmes chances d’évolution professionnelle que les hommes.

La Loi Pluriannuelle de Programmation de la Recherche devra aboutir à des avancées concrètes dans ces domaines ainsi que dans la revalorisation de nos métiers et carrières.

Cette année 2020 s’ouvre sur de nombreux chantiers, sachez que nous ne ménagerons pas nos forces pour un syndicalisme, au plus près des attentes des adhérents. Nous mènerons une action réformiste, mais combattive, évitant les pièges du radicalisme. Notre logique est celle de la proposition et non de l’affrontement systématique, nous savons que cette voie n’est pas un long fleuve tranquille … mais nous avons fait le choix d’une approche constructive.

Cordialement,

Pour le Conseil National

Jean-Pascal Simon, Secrétaire Général.




Lettre ouverte sur la formation des enseignants

Sup’Recherche – UNSA s’est associé à une lettre ouverte intersyndicale adressée au Président de la République, à la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et de l’Innovation, au Ministre de l’Éducation Nationale, aux Président·e·s d’université, et aux Directrices et Directeurs d’INSPÉ.

Cela fait plusieurs mois que l’annonce a été faite du déplacement du concours en fin de M2. Depuis lors des concertations ont eu lieu mais elles n’ont pas associé l’ensemble des partenaires (par exemple les UFR) et un grand nombre de points restent en suspens comme celui de la transition les deux modalités de recrutement problème que nous avons soulevé lors d’un CTMESR il y a déjà plusieurs moins.

Nous demandons une véritable concertation avec tous les acteurs de l’ESR : INSPE mais aussi UFR et, pour ce qui concerne Sup’Recherche, de surseoir d’un an au moins la mise en œuvre de la réforme.

La lettre ouverte




Il n’y aura « pas d’annonces magiques »

Effectivement, il n’y en a pas eu ! Depuis des semaines, nous attirons l’attention sur les conséquences de l’application de la réforme voulue par le gouvernement pour les pensions des enseignants-chercheurs et des chercheurs. Nous n’avons pas eu d’éléments en réponse aux simulations que nous avons faites qui montrent que, sans revalorisation des salaires et des primes, les agents de l’ESR seront immanquablement perdants.

Ce qui se joue avec cette réforme, ce qui se joue c’est la question du contrat social entre les Enseignants-Chercheurs, Chercheurs, et l’État. Aujourd’hui, les personnels que nous représentons sont recrutés après un BAC+8 à 1,3 SMIC (en 1985 on était à 2,4). Peut-on considérer qu’il s’agit d’une rémunération qui manifeste une reconnaissance du niveau d’études exigé ? Jusqu’alors, le contrat « tenait » du fait des conditions d’exercice du métier, conditions qui se dégradent d’année en année, et de la perspective d’une retraite viable… Si la réforme de retraites conduit à une baisse des pensions, le contrat ne tiendra plus ! On ne s’étonnera pas de voir les jeunes docteurs les plus brillants partir à l’étranger.

Si réforme il doit y avoir, elle ne doit pas faire de perdants. C’est pourquoi Sup’Recherche – UNSA demande :

  • la suspension sine die des éléments de la réforme qui relève d’un ajustement paramétrique.

  • l’ouverture par le gouvernement dans les jours qui viennent de concertations sur les rémunérations et carrières sans tabou avec les partenaires sociaux sans attendre une hypothétique loi de programmation de la recherche.

Les concertations doivent conduire à des propositions négociables visant le renforcement du contrat social des fonctionnaires d’État au service d’une politique ambitieuse pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

Sup’Recherche-UNSA, avec la fédération UNSA éducation et les syndicats de l’ESR avec lesquels nous travaillons au quotidien : A&I et ITRF-BiO, appelle à la grève et à la mobilisation le mardi 17 décembre pour réaffirmer notre détermination à obtenir du gouvernement pour que ce projet du système universel des retraites, dont nous n’étions pas demandeurs, ne fasse aucun.e perdant.e quelque soit le métier, la filière, l’âge.




Une mobilisation que le gouvernement doit écouter !

Ce 5 décembre a vu se mobiliser les personnels de l’éducation et particulièrement ceux de l’Enseignement Supérieur que nous représentons. Ce même matin du 5/12, nous est parvenue une lettre de notre ministre, au demeurant assez semblable à celle qui avait été envoyée, il y a plusieurs jours, par Jean-Michel Blanquer aux personnels de l’Éducation Nationale et plus récemment Christophe Castaner aux forces de police.

Cela faisait plusieurs semaines que nous attendions une expression de notre ministre … enfin ! Mais, peu de choses nouvelles dans ce courrier, beaucoup d’éléments de langage : l’intégration des primes dans le calcul de la retraite certes, mais, ce sera de peu d’effet puisque les enseignants-chercheurs n’en ont pratiquement pas.

Nous prenons acte que « le Gouvernement s’est engagé à ce que la mise en place du système universel permette de garantir un même niveau de retraite pour ces personnels que pour des corps équivalents de la fonction publique. » Question : quels sont les corps équivalents de la fonction publique ? Quels sont les fonctionnaires d’État recrutés à BAC + 8 ? Nous attendons maintenant que s’engagent des discussions sur la « revalorisation des carrières des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche » également annoncée.

Le ministère doit maintenant privilégier la négociation et avancer des propositions concrètes. Nous en avons faites mais elles sont restées… sans réponse.




Retraites dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche, sans revalorisation les personnels seront pénalisés : en grève le 5 décembre !

Mercredi 23 octobre, Jean-Paul Delevoye et Frédérique Vidal ont reçu les organisations syndicales représentatives du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation. Nous attendions cette réunion pour engager enfin les discussions sur la mise en place d’un système universel des retraites.

Nous avons rappelé les spécificités des carrières des enseignants-chercheurs et des chercheurs : une entrée dans le métier tardive (35 ans en moyenne) donc un départ en retraite entre 65 et 76 ans, des rémunérations faibles (1,3 SMIC en début de carrière), un faible niveau de primes… Les simulations que nous avons faites montrent que sans revalorisation des salaires et des primes les agents de l’ESR sont perdants.

Cette réforme est donc nécessairement liée à des discussions sur la politique salariale conduisant à des mesures fortes de revalorisation des salaires et de primes. Cette double négociation retraite/salaire doit aboutir avant le vote de la Loi. Cela doit se faire dans la transparence sur les chiffres et la confiance dans les intentions. Les deux restent à conquérir.

À ce jour, aucun engagement ne nous a été donné, aucun signe concret dans le sens d’une revalorisation des salaires bien au contraire : le Projet de Loi de Finances 2020 va encore une fois conduire à une diminution de l’investissement par étudiant dans les universités. Nous appelons donc l’ensemble des personnels à se mobiliser pour la grève du 5 décembre, pour défendre le niveau des retraites des personnels de l’ESR. Par ailleurs, Sup’Recherche – UNSA reste ouvert à la négociation pour avancer sur ces sujets.




Décret recrutement des contractuels présenté par deux fois au CCFP !

Nous relayerons la position de l’UNSA Fonction Publqique et nous nous associons à l’opposition au projet de décret sur le recrutement de contractuels sur des emplois permanents car nous estimons que l’Enseignement Supérieur et la Recherche doit être servie par une fonction publique d’Etat.

Le projet de décret concernant le recrutement de contractuels sur des emplois permanents a été examiné en CCFP le 17 octobre et le 14 novembre.
Peu d’amendements ont été retenus par le gouvernement. L’UNSA Fonction Publique a voté contre ce projet.
Le gouvernement a refusé de prendre en compte la demande de l’UNSA de réponse obligatoire aux fonctionnaires candidats sur un emploi permanent, mais non retenus. Ce poste pourra être déclaré vacant et proposé pour un recrutement sur contrat.
Point positif : le principe d’un entretien obligatoire est affirmé pour le recrutement des contractuels !

Que contient le projet de décret orga­­ni­­sant la pro­­cé­­dure de recru­­te­­ment d’agents contrac­­tuels ?

Il pré­cise que pour tout poste sur emploi per­ma­nent ouvert au recru­te­ment sur contrat, il faudra que soit orga­nisé un ou plu­sieurs entre­tiens. La géné­ra­li­sa­tion de l’entre­tien de recru­te­ment offre une cer­taine garan­tie au regard du prin­cipe d’égal accès aux emplois publics.

Cependant, pour l’UNSA Fonction Publique, il était néces­saire de cla­ri­fier le texte afin d’éviter des confu­sions liées aux can­di­da­tu­res simul­ta­né­ment ouver­tes aux agents titu­lai­res et aux futurs agents recru­tés sur contrat, en par­ti­cu­lier sur le site Place de l’emploi public.

En effet, l’arti­cle 3 de la loi 83-634 du 13 juillet 1983 por­tant droits et obli­ga­tions des fonc­tion­nai­res pré­cise expli­ci­te­ment que « sauf déro­ga­tion prévue par une dis­po­si­tion légis­la­tive, les emplois civils per­ma­nents de l’État, des régions, des dépar­te­ments, des com­mu­nes et de leurs établissements publics à carac­tère admi­nis­tra­tif sont, à l’excep­tion de ceux réser­vés aux magis­trats de l’ordre judi­ciaire et aux fonc­tion­nai­res des assem­blées par­le­men­tai­res, occu­pés soit par des fonc­tion­nai­res régis par le pré­sent titre, soit par des fonc­tion­nai­res des assem­blées par­le­men­tai­res, des magis­trats de l’ordre judi­ciaire ou des mili­tai­res. »

Les agents recru­tés sur contrat ne pour­ront l’être sur ces postes que si « le cons­tat du carac­tère infruc­tueux de la pro­cé­dure de recru­te­ment d’un fonc­tion­naire est établi. »

Le gou­ver­ne­ment a refusé que les can­di­dats titu­lai­res non rete­nus soient infor­més des rai­sons de cette déci­sion. La trans­pa­rence néces­saire et le res­pect des agents ne sont plus de mise. C’est la raison pour laquelle l’UNSA s’est oppo­sée, par deux fois, à l’adop­tion du projet de décret.

Source : UNSA Fonction-Publique




CTMESRI du 14 novembre

Déclaration liminaire

« L’Unsa-Éducation, interviendra sur deux points : les lignes directrices de gestion qui mettent en œuvre la loi de transformation de la fonction publique et l’impatience des personnels quant à leur revalorisation conjuguée à leurs inquiétudes sur la réforme des retraites.

Les lignes directrices de gestion (LDG) qui sont examinées aujourd’hui déclinent la loi du 6 août 2019, dite de transformation de la fonction publique. Indépendamment de la qualité du travail et de la qualité d’écoute des services du ministère, la philosophie des lignes directrice de gestion, celles-ci et celles qui viendront pour les promotions, demeure inchangée. Elle met à distance les partenaires sociaux et cultive l’isolement des agents publics.

Aujourd’hui se matérialise une position dogmatique de l’exécutif qui a choisi résolument d’enfermer les personnels dans une relation individuelle et vulnérable avec leur employeur. Le seul moyen pour les agents de faire valoir leurs droits sera désormais une démarche de recours individuel. Ce choix politique est porteur de dégradations rapides pour l’ensemble d’un système qui va emmagasiner les amertumes et les colères. Ce choix par la loi, nous le dénonçons et nous le contestons.

Par ailleurs ces LDG ne font que constater l’échec de l’Agenda social de 2016 sur la mobilité des personnels. Par exemple, pour les ITRF de catégories C et B, il n’existera de transparence des postes que lorsque les établissements auront l’obligation de publier l’ensemble des postes vacants sur AMIA. Il n’existera de transparence de recrutement lorsque les entretiens se feront de manière réellement collégiale. Pour les EC nous rappelons les faits : 247 mobilités suite à une demande de mutation pour l’ensemble du corps soit moins de 1 % ! Nous rappellerons nos propositions plus tard lors de cette réunion.

L’autre point que nous souhaitions aborder dans cette déclaration liminaire, c’est l’impatience des personnels quant à la revalorisation de leurs salaire, conjuguée à leurs inquiétudes sur la réforme des retraites. Dans le cadre des négociations engagées sur la mise en place d’un système universel de retraites et son corollaire, la revalorisation des rémunérations ne peut pas seulement attendre l’aboutissement des discussions autour de la loi pluriannuelle de la Recherche, projet qui ne répond pas forcément à l’inquiétude de toutes les catégories de personnels de notre ministère. Nous attendons que le MESRI nous présente des scénarios de revalorisation permettant de garantir a minima le maintient des niveaux de retraite des agents de l’ESRI au regard des corps équivalents de la fonction publique.

En conséquence, même si l’Unsa Éducation réaffirme sa volonté de négocier, elle souhaite pouvoir s’appuyer sur des éléments concrets au-delà des déclarations de principe. C’est la raison pour laquelle l’Unsa-Éducation a lancé hier un appel à la grève pour la journée du 5 décembre prochain afin d’appeler l’ensemble des personnels qu’elle représente, à exprimer sa détermination à obtenir une revalorisation et une restructuration des carrières qui reconnaissent leurs métiers et garantissent le maintien des niveaux de pension. »

Lignes directrices de gestion (LDG) concernant la mobilité des BIATSS et EC

Comme nous l’avions déjà souligné lors de la réunion de préparation qui s’est tenue la semaine dernière. Ce document a l’intérêt de rappeler l’ensemble des possibilités de mobilité des personnels : enseignants-chercheurs et assimilés et des personnels de bibliothèque, ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé (BIATSS) dans les établissements d’enseignement supérieur. En cela il est un outil utile pour les collègues. Mais, car il y a un « mais », il ne fait que le constat de l’existant et ne permet pas d’entrevoir des avancées.

La procédure actuelle conduit dans les faits les candidats à la mutation à repasser le concours puisque leur candidature est examinée en même temps que celle des candidats au recrutement. Comment un comité de choix peut-il arbitrer entre un candidat au recrutement qui a soutenu sa thèse ou son HDR dans les 4 années qui précèdent et un candidat MCf ou Pr depuis 20 ans ?

Nous tenons à le rappeler, et les chiffres du dernier Bilan social (2018) le montrent : les possibilités de mutation sont quasi-inexistantes pour les enseignants-chercheurs. Cela conduit à des situations de séparation familiale et la multiplication de nombreux cas de souffrance.

Tant que le choix de pourvoir des postes par la voie du recrutement ou de la mutation est  dans les mains des établissements, rien ne changera ! Ecrire que les « enseignants-chercheurs permanents ont la possibilité d’effectuer une mobilité » restera donc un vœu pieux. Il faut que le ministère aille au-delà de la simple recommandation de pourcentages de la part des recrutements par mutation mais qu’il fixe des objectifs qui, pour nous, ne doivent pas être inférieurs à 10% des postes publiés.

Nous rappelons que depuis plusieurs années Sup’Recherche – UNSA demande :

  • la création d’un mouvement  spécifique pour les mutations avec un calendrier distinct de la campagne synchronisée de recrutement ;
  • une plateforme nationale dédiée aux mutations pour faire connaître aussi largement que possible la liste des postes à pourvoir par cette voie.

Sans ces dispositions la mobilité restera très faible et c’est une mauvaise gestion des ressources humaines que de ne pas permettre aux agents qui le souhaitent de changer d’établissement.

Nous avons voté contre ce texte qui a été rejeté par le CENSER avec 7 voix contre (SUD-Éducation, Unsa, FSU, FO et CGT), 4 pour (SNPTES) et 3 abstentions (Sgen-CFDT).