Campagne d’avancement de grade, ouverture en janvier ! 

La campagne d’avancement de grade 2025 des enseignants-chercheurs  (hors hospitalo-universitaire) ouvre le 13 janvier 2025 à 10h.

L’application ELECTRA dédiée au dépôt des dossiers sera accessible jusqu’au 14 février 2025 :

https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/cand_electra.htm

Pour les conditions de promouvabilité la situation s’apprécie au 1er janvier 2025 et un dossier unique est déposé pour la voie nationale et la voie locale.

Pour les maitres de conférences :

– Accès de la classe normale à la hors classe – 7eme échelon et 5 ans d’ancienneté dans le corps

– Accès à l’échelon exceptionnel de la Hots clase – 3 ans de services effectifs dans la 6ème échelon de la hors classe

Pour les professeurs :

– Accès de la 2ème classe à la 1ère classe  sans aucune condition de service ou d’échelon

-Accès de la 1ère classe au 1er échelon de la classe exceptionnelle – 18 mois d’ancienneté dans la 1ère classe des PR

-Accès du 1er échelon la la classe exceptionnel au 2ème échelon de la classe exceptionnelle -18 mois d’ancienneté dans le premier échelon de la classe exceptionnelle des PR.

A vos dossiers ! 

Sup'Recherche – UNSA




CNESER : Sup’Recherche-UNSA dénonce une situation lunaire et vote contre les statuts de PSL

Ce 10 décembre 2024, le CNESER, avec un mois de retard par rapport au calendrier habituel, aurait dû se prononcer sur la répartition de moyens pour l’enseignement supérieur et la recherche. La situation institutionnelle ne l’a pas permis, on nous a annoncé que ce vote serait reporté au 17 décembre lors d’un CNESER plénier qui devrait avoir lieu en visioconférence.

Sup’Recherche-UNSA a fait la déclaration suivante :

* * *

« Monsieur le ministre, mesdames et messieurs membres du cabinet qui êtes ici en ses lieux et place, Sup’Recherche-UNSA dénonce une situation lunaire :

  • le budget de l’État n’a pas été adopté,

  • suite au choix du Premier ministre d’engager la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale et de la motion de censure qui s’en est suivie le Premier ministre a dû remettre au Président de la République la démission du Gouvernement.

Dans l’attente d’un nouveau gouvernement, notre ministère est réduit à expédier les affaires courantes.

Sup’Recherche-UNSA veut rappeler dans quelle réalité nous nous trouvons.

Le budget de la MIRES diminue d’année en année, encore 500M€ de moins pour 2025. Les établissements doivent réduire leurs dépenses pour compenser notamment l’inflation et les mesures RH décidées par le gouvernement. En 2024, beaucoup d’établissements ont voté un budget déficitaire, ils seront plus nombreux à le faire en 2025. Nous ne détaillerons pas plus, la situation est connue, les données sont disponibles dans les bases de données en open data sur le site du MESR.

Face à cette situation, la réponse est de « moderniser et simplifier les règles budgétaires et financières applicables aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche » (décret n°2024-1108 du 2 décembre 2024 relatif au budget et au régime financier des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel). Moderniser signifie permettre aux établissements de puiser dans ses fonds de réserve sans l’autorisation préalable du recteur de région académique.

Sup’Recherche-UNSA rappelle qu’il faut cesser de fantasmer sur des fonds de réserve qui dormiraient. La majorité des fonds est préemptée par des opérations d’investissement ou des engagements réglementaires.

En outre, les fonds de roulement sont souvent inférieurs au seuil prudentiel et ne permettront pas un retour à l’équilibre pour un certain nombre d’établissements et beaucoup passeront en deçà du seuil des 30 jours.

Pour Sup’Recherche-UNSA « réfléchir/travailler au modèle économique des universités » ne peut pas signifier uniquement de collecter des fonds propres afin de pallier le désengagement de l’État.

Aujourd’hui la plupart de nos établissements ont créé des « fondations universitaires et partenariales » afin de lancer « des campagnes de levée de fonds » ouvrant droit, pour les donateurs, à des réductions d’impôts. C’est plus ou moins une manière de collecter l’impôt que l’on propose ainsi et cela met à mal la liberté académique. Sup’Recherche-UNSA appelle à la prudence, car l’influence des financeurs ne se limitera pas à l’installation de plaques au nom des bienfaiteurs. Boston Globe1 du 10 mars 2024 nous a appris que des donateurs milliardaires ont contribué au limogeage des présidentes de l’université de Pennsylvanie et de Harvard, cela doit nous inquiéter.

Sup’Recherche-UNSA estime que nous entrons en absurdie : l’enseignement supérieur privé est largement (grassement ?) financé par des fonds publics via l’alternance, l’enseignement supérieur public doit collecter des fonds issus du privé afin de mener à bien ses missions de service public ! »

* * *

Par ailleurs Sup’Recherche-UNSA a voté contre le Projet de décret relatif à l’Université Paris sciences et lettres (Université PSL) et ses établissements-composantes.

Ce vote est en cohérence avec celui émis lors du passage à l’expérimentation de l’établissement. Il est urgent de constituer au sein du CNESER un groupe de travail sur les sorties d’expérimentation qui se multiplient en affaiblissant constamment le rôle des élus et en trahissant la philosophie expérimentale initiale !

Sup'Recherche – UNSA




Budget 2025 : Universités en danger !

Budget après budget, Sup’Recherche-UNSA dénonce un désengagement de l’Etat à l’égard de la jeunesse, des étudiantes et des étudiants. Année après année, les chiffres du ministère en témoignent la dépense par étudiant.e baisse (voir sur le site du MESR) passant de 12 590€ en moyenne en 2017 à 12 250€ en 2022 (moins 2,7%). Ce qui se profile pour 2025 est particulièrement inquiétant et va encore une fois fragiliser les établissements d’enseignement supérieur publics.

C’est dans ce contexte que nous vous invitons à signer la pétition lancée par l’Université de Reims Champagne-Ardenne.




Nous sommes agents publics ou fonctionnaires, ne soyons pas des boucs émissaires !

Nous sommes agents publics ou fonctionnaires, ne soyons pas des boucs émissaires,

Le 5 décembre, MOBILISONS-NOUS !

Le discours de mépris systématique envers les fonctionnaires, accompagné de la précarisation croissante de leurs droits, crée un environnement délétère qui décourage. Comment attirer les jeunes vers nos métiers, avec un statut toujours plus fragilisé et une image dans l’opinion toujours plus décrédibilisée ?

Il y a de l’argent ailleurs : choisissons les vraies priorités ! Les coupes dans les droits sociaux des agents publics ne sont pas une nécessité économique, mais un choix politique. Il est inacceptable que l’Etat, dans sa quête d’équilibre financier, cible les agents publics pour faire des économies, alors même qu’il existe des sources de financement alternatives. Les niches fiscales offertes aux plus aisés et aux grandes entreprises représentent beaucoup. La réduction des déficits doit être équitablement répartie.

Forcer les agents malades à assumer trois jours de carence, risque de les pousser à travailler malgré leur état de santé, faute de pouvoir se permettre de perdre plusieurs jours de salaire. Cette décision risque de prolonger les arrêts et d’aggraver les contagions, touchant ainsi les collègues et les usagers. L’instauration d’un jour de carence en 2017 a déjà montré des effets pervers : une baisse du nombre d’arrêts, mais une augmentation de leur durée.

Combien va vous coûter une angine ? La calculette UNSA à votre disposition ;

Signez et faites signer la pétition contre les 3 jours de carence

pétition mise en ligne

(La pétition a déjà recueilli plus de 6000 signatures. Elle sera adressée au Premier ministre et au ministre de la Fonction publique.)




CSA du MESR : Sup’ Recherche-UNSA défend le dialogue syndical et les personnels !

Le 12 novembre dernier, Sup’ Recherche -UNSA a promu plusieurs avis adoptés par l’instance. 

Outre la dénonciation des annulations successives du CSA dans le courant de l’année passée, qui confinent à l’entrave, Sup’ Recherche-UNSA a été particulièrement vigilant quant à la situation des enseignantes et enseignants du supérieur et des maitresses et maitres de Conférences  

Nous avons réitéré notre demande d’alignement du montant de la PES que touchent les enseignants du supérieur, sur celui de la composante C1 du RIPEC des enseignants-chercheurs, et l’intégration des différentes primes statutaires dans la rémunération indiciaire des agents ;

Nous avons aussi porté une demande de relèvement du taux d’avancement à la hors-classe des MCF en 2025, au niveau des corps d’enseignants soit 23 %, alors qu’il est prévu une baisse à 10 %, comme en 2024, ce qui obère lourdement les carrières des E-C et pèsera dans le détournement des jeunes de ce métier. 

L’attractivité de nos métiers est en baisse, 

 Il importe de ne pas décourager nos collègues
et de ne laisser personne au bord du chemin. 




Jours de carence, jours de colère

Sup recherche-UNSA s’associe à l’appel intersyndical pour le 19 novembre !

Le budget 2025 de l’enseignement supérieur s’annonce mal. Il consacrerait la plus faible part du budget de l’État à l’enseignement supérieur et la recherche depuis plus de 20 ans (5,27 % à périmètre constant).

La Mission Interministérielle Recherche et Enseignement Supérieur (Mires) devrait être amputée de plus de 550 M€ par rapport à la Loi de Finances :

  • Baisse des budgets de la recherche, notamment dans le domaine de l’énergie ou dans celui de l’industrie et dans une moindre mesure, des programmes “Enseignement supérieur et recherche agricole”,
  • Baisse de la ligne de 2,31% hypothéquant tout espoir de réforme structurelle des bourses et obérant toute amélioration des conditions de vie et d’études en maintenant le sous-financement chronique des CROUS.

Dans le cadre d’une recherche forcenée d’économie budgétaire, le ministre de la Fonction Publique, Guillaume Kasbarian, entend imposer trois jours de carence pour les arrêts maladie des agents publics (qui sont loin d’être tous fonctionnaires) et réduire la prise en charge salariale à 90 %. Cette attaque se fonde sur une vision populiste et stigmatisante dépeignant les fonctionnaires comme « privilégiés » et « trop souvent absents ».

Il faut rappeler que du fait des conventions collectives, les salariés du secteur privé voient très majoritairement leurs jours de carence pris en charge, alors que contrairement à ces employeurs, l’État n’apporte aucun soutien financier aux protections complémentaires de ses agents.

Le ministre pointe du doigt une hausse de 80 % des arrêts maladie en dix ans dans le secteur public et affirme que la moyenne des jours d’arrêt est 2,8 jours plus élevée que dans le privé, sans s’interroger une seconde sur les causes de la dégradation de la santé dans le secteur public, ni sur les carences de la médecine du travail. Selon le baromètre UNSA-éducation, la santé au travail est passée de la 11e à la 4e place des priorités pour nos collègues, alors que seuls 5,6 % d’entre eux ont accès à la médecine du travail dans un délai raisonnable. Dans nos établissements, où la médecine de travail est littéralement devenue un bien rare, on peut parler d’une véritable crise en ce domaine.

Qui d’entre nous a pu avoir un rendez-vous avec la médecine du travail ?

Qui d’entre nous n’est pas allé travailler malade ? 

Qui d’entre nous n’a pas « rattrapé des heures de cours » non-effectuées pendant son congé maladie ?

Ce « fonctionnaire bashing » est intolérable et s’appuie sur des contre-vérités inacceptables. SUP’Recherche-UNSA s’associe à l’appel intersyndical : pour faire du 19 novembre une journée d’alerte et de mobilisation sur la situation désastreuse de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Consacrons ce jour-là à des assemblées générales ou des réunions d’informations et de débats sur les conditions de travail et d’étude, les bâtiments dégradés, les salaires, le budget et les attaques contre la Fonction publique !




Procédure spécifique d’avancement de grade : A vos dossiers !

La procédure spécifique d’avancement de grade des enseignants-chercheurs (hors hospitalo-universitaires) pour la campagne 2025 est ouverte.

Elle concerne les maîtres de conférences et les professeurs exerçant des fonctions qui ne sont pas principalement d’enseignement et de recherche.
La liste de ces fonctions est fixée par l’arrêté du 31 octobre 2001 modifié.
Ces enseignants-chercheurs doivent remplir les mêmes conditions de promouvabilité que les autres enseignants-chercheurs. Mais cette procédure n’est pas ouverte à l’accès à l’avancement à l’échelon exceptionnel de la hors classe des maîtres de conférences.

Date limite de dépôt : Le 29 novembre 2024
Informations complètes : site  GALAXIE ( https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/cand_avancement_grade_specifique.htm )

 

illustration par : Imagination Banque de photos par Vecteezy




SupRecherche-Unsa a rencontré le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Les représentants de SupRecherche-Unsa ont rencontré Patrick Hetzek, le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Cette rencontre a été l’occasion de faire valoir les revendications et les valeurs portées par notre syndicat, dans un esprit de dialogue ouvert et constructif. Nous avons ainsi pu aborder les sujets d’actualité et faire remonter les préoccupations et les besoins de nos collègues enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs, tout en réaffirmant, conformément à nos mandats, notre engagement en faveur d’un environnement académique respectueux et dynamique.




Compte-rendu du CNESER du 8 octobre 2024

Le ministre P. Hetzel ouvre le CNESER de ce mardi 8 octobre.

AFP PHOTO JACQUES DEMARTHON (Photo by JACQUES DEMARTHON / AFP)


 Dans la droite ligne du discours de politique générale du Premier Ministre, le ministre a souhaité un renouveau du dialogue social et s’est félicité du maintien d’un ministère spécifique de plein exercice dans un souci de la continuité éducative. Il a souligné que la fragilité gouvernementale ne doit pas empêcher de s’inscrire dans la durée.

Il entend décliner son action sur 3 axes :

  • Travailler l’offre de formation en lien avec les débouchés et l’insertion professionnelle.
  • Autonomie des universités : faire en sorte d’aller vers la simplification et dévaluation de la qualité de l’offre, rôle de l’HCERES. Travail qui doit être conduit avec les gouvernances.
  • Renforcer l’investissement national dans la recherche à la fois dans le secteur public et le secteur privé.

En ce qui concerne le budget, le ministre a demandé de regarder au-delà de notre périmètre et de voir « où faire porter l’effort ». Une attention toute particulière sera consacrée aux étudiants. Il a en outre précisé que sa circulaire récente aux chefs d’établissements n’est qu’un simple rappel du cadre juridique en vigueur et redit son attachement aux libertés académiques.

En réponse, voici le texte de la prise de parole de Sup-recherche UNSA

Monsieur le ministre, votre venue manifeste que nous avons évité l’ornière car nous avons gardé un ministère de plein exercice. Il est certain que l’hypothèse contraire aurait envoyé un signe très négatif.  Nous saluons vos annonces de retour au dialogue social.

Nous rappelons en retour notre souci constant du maintien des exigences des libertés académiques. L’Université doit rester en toutes circonstances un lieu du débat, même et surtout, s’il est passionné.

Il est clair toutefois que nous n’avons pas évité le précipice que constitue le projet de loi de finances de l’année. En ce début d’année, une soixante établissements sont déjà « dans le rouge » .

Le montant de la MIRES est en berne, des gels d’emplois s’annoncent alors que nous sommes en sous-encadrement massif. Quel sens y-a-t-il à vouloir plus d’autonomie pour des établissements bientôt quasiment tous sous tutelle rectorale ?

Sup-recherche UNSA maintient son exigence d’un budget capable de répondre aux espoirs de la jeunesse et aux défis des enjeux de la recherche nationale.

Sup recherche-UNSA s’est aussi associé à une motion portée par la FAGE relative à l’accès à l’activité physique et sportive et son développement dans l’enseignement supérieur et de la recherche.

Divers projet d EPE étaient examinés ce jour, celui de Brest, celui de Dijon et celui de Toulouse qui ont l’ambition de devenir l’Université de Brest, L’université de Bourgogne Europe et Toulouse Occitanie Université.

Notons que nombre de ces projets sont bâtis dans une certaine hâte pour rester dans les délais fixés par les textes, car aucun EPE ne pourra plus être créé après le 1er janvier 2025.  C’est peut-être pour cela que l’on note souvent une ambition et des regroupements parfois limités… Reste à savoir ce que ces derniers projets deviendront sur le long terme, et comment ces groupements arriveront à sortir de l’expérimentation…




Un ministre de plein exercice pour l’enseignement supérieur dans un contexte inquiétant.

La nomination de P.  Hetzel au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche ce 21 septembre permet de constater que, malgré des bruits inquiétants, notre secteur conserve un ministère de plein exercice.

Toutefois, cette nomination intervient dans un contexte anxiogène puisque qu’il se confirme que le budget prévisionnel est amputé de 500 millions d’euros par rapport à 2024 et que, dès lors, l’exécution de la Loi de programmation pour la recherche risque d’être compromise.

Fidèle à sa vocation Sup’Recherche-UNSA réaffirme son souhait de mener une action syndicale constructive et nous appelons plus que jamais à un dialogue social renouvelé.

Mais il semble certain que les perspectives budgétaires ne sont pas à la hauteur des enjeux de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Sup’ recherche UNSA pèsera de tout son poids pour obtenir des moyens suffisants pour l’enseignement supérieur et la recherche !

Ces crédits constituent des investissements absolument nécessaires à l’avenir de notre pays !