CSA du MESR : Sup’ Recherche-UNSA défend le dialogue syndical et les personnels !

Le 12 novembre dernier, Sup’ Recherche -UNSA a promu plusieurs avis adoptés par l’instance. 

Outre la dénonciation des annulations successives du CSA dans le courant de l’année passée, qui confinent à l’entrave, Sup’ Recherche-UNSA a été particulièrement vigilant quant à la situation des enseignantes et enseignants du supérieur et des maitresses et maitres de Conférences  

Nous avons réitéré notre demande d’alignement du montant de la PES que touchent les enseignants du supérieur, sur celui de la composante C1 du RIPEC des enseignants-chercheurs, et l’intégration des différentes primes statutaires dans la rémunération indiciaire des agents ;

Nous avons aussi porté une demande de relèvement du taux d’avancement à la hors-classe des MCF en 2025, au niveau des corps d’enseignants soit 23 %, alors qu’il est prévu une baisse à 10 %, comme en 2024, ce qui obère lourdement les carrières des E-C et pèsera dans le détournement des jeunes de ce métier. 

L’attractivité de nos métiers est en baisse, 

 Il importe de ne pas décourager nos collègues
et de ne laisser personne au bord du chemin. 




Jours de carence, jours de colère

Sup recherche-UNSA s’associe à l’appel intersyndical pour le 19 novembre !

Le budget 2025 de l’enseignement supérieur s’annonce mal. Il consacrerait la plus faible part du budget de l’État à l’enseignement supérieur et la recherche depuis plus de 20 ans (5,27 % à périmètre constant).

La Mission Interministérielle Recherche et Enseignement Supérieur (Mires) devrait être amputée de plus de 550 M€ par rapport à la Loi de Finances :

  • Baisse des budgets de la recherche, notamment dans le domaine de l’énergie ou dans celui de l’industrie et dans une moindre mesure, des programmes “Enseignement supérieur et recherche agricole”,
  • Baisse de la ligne de 2,31% hypothéquant tout espoir de réforme structurelle des bourses et obérant toute amélioration des conditions de vie et d’études en maintenant le sous-financement chronique des CROUS.

Dans le cadre d’une recherche forcenée d’économie budgétaire, le ministre de la Fonction Publique, Guillaume Kasbarian, entend imposer trois jours de carence pour les arrêts maladie des agents publics (qui sont loin d’être tous fonctionnaires) et réduire la prise en charge salariale à 90 %. Cette attaque se fonde sur une vision populiste et stigmatisante dépeignant les fonctionnaires comme « privilégiés » et « trop souvent absents ».

Il faut rappeler que du fait des conventions collectives, les salariés du secteur privé voient très majoritairement leurs jours de carence pris en charge, alors que contrairement à ces employeurs, l’État n’apporte aucun soutien financier aux protections complémentaires de ses agents.

Le ministre pointe du doigt une hausse de 80 % des arrêts maladie en dix ans dans le secteur public et affirme que la moyenne des jours d’arrêt est 2,8 jours plus élevée que dans le privé, sans s’interroger une seconde sur les causes de la dégradation de la santé dans le secteur public, ni sur les carences de la médecine du travail. Selon le baromètre UNSA-éducation, la santé au travail est passée de la 11e à la 4e place des priorités pour nos collègues, alors que seuls 5,6 % d’entre eux ont accès à la médecine du travail dans un délai raisonnable. Dans nos établissements, où la médecine de travail est littéralement devenue un bien rare, on peut parler d’une véritable crise en ce domaine.

Qui d’entre nous a pu avoir un rendez-vous avec la médecine du travail ?

Qui d’entre nous n’est pas allé travailler malade ? 

Qui d’entre nous n’a pas « rattrapé des heures de cours » non-effectuées pendant son congé maladie ?

Ce « fonctionnaire bashing » est intolérable et s’appuie sur des contre-vérités inacceptables. SUP’Recherche-UNSA s’associe à l’appel intersyndical : pour faire du 19 novembre une journée d’alerte et de mobilisation sur la situation désastreuse de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Consacrons ce jour-là à des assemblées générales ou des réunions d’informations et de débats sur les conditions de travail et d’étude, les bâtiments dégradés, les salaires, le budget et les attaques contre la Fonction publique !




Procédure spécifique d’avancement de grade : A vos dossiers !

La procédure spécifique d’avancement de grade des enseignants-chercheurs (hors hospitalo-universitaires) pour la campagne 2025 est ouverte.

Elle concerne les maîtres de conférences et les professeurs exerçant des fonctions qui ne sont pas principalement d’enseignement et de recherche.
La liste de ces fonctions est fixée par l’arrêté du 31 octobre 2001 modifié.
Ces enseignants-chercheurs doivent remplir les mêmes conditions de promouvabilité que les autres enseignants-chercheurs. Mais cette procédure n’est pas ouverte à l’accès à l’avancement à l’échelon exceptionnel de la hors classe des maîtres de conférences.

Date limite de dépôt : Le 29 novembre 2024
Informations complètes : site  GALAXIE ( https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/cand_avancement_grade_specifique.htm )

 

illustration par : Imagination Banque de photos par Vecteezy




SupRecherche-Unsa a rencontré le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Les représentants de SupRecherche-Unsa ont rencontré Patrick Hetzek, le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Cette rencontre a été l’occasion de faire valoir les revendications et les valeurs portées par notre syndicat, dans un esprit de dialogue ouvert et constructif. Nous avons ainsi pu aborder les sujets d’actualité et faire remonter les préoccupations et les besoins de nos collègues enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs, tout en réaffirmant, conformément à nos mandats, notre engagement en faveur d’un environnement académique respectueux et dynamique.




Compte-rendu du CNESER du 8 octobre 2024

Le ministre P. Hetzel ouvre le CNESER de ce mardi 8 octobre.

AFP PHOTO JACQUES DEMARTHON (Photo by JACQUES DEMARTHON / AFP)


 Dans la droite ligne du discours de politique générale du Premier Ministre, le ministre a souhaité un renouveau du dialogue social et s’est félicité du maintien d’un ministère spécifique de plein exercice dans un souci de la continuité éducative. Il a souligné que la fragilité gouvernementale ne doit pas empêcher de s’inscrire dans la durée.

Il entend décliner son action sur 3 axes :

  • Travailler l’offre de formation en lien avec les débouchés et l’insertion professionnelle.
  • Autonomie des universités : faire en sorte d’aller vers la simplification et dévaluation de la qualité de l’offre, rôle de l’HCERES. Travail qui doit être conduit avec les gouvernances.
  • Renforcer l’investissement national dans la recherche à la fois dans le secteur public et le secteur privé.

En ce qui concerne le budget, le ministre a demandé de regarder au-delà de notre périmètre et de voir « où faire porter l’effort ». Une attention toute particulière sera consacrée aux étudiants. Il a en outre précisé que sa circulaire récente aux chefs d’établissements n’est qu’un simple rappel du cadre juridique en vigueur et redit son attachement aux libertés académiques.

En réponse, voici le texte de la prise de parole de Sup-recherche UNSA

Monsieur le ministre, votre venue manifeste que nous avons évité l’ornière car nous avons gardé un ministère de plein exercice. Il est certain que l’hypothèse contraire aurait envoyé un signe très négatif.  Nous saluons vos annonces de retour au dialogue social.

Nous rappelons en retour notre souci constant du maintien des exigences des libertés académiques. L’Université doit rester en toutes circonstances un lieu du débat, même et surtout, s’il est passionné.

Il est clair toutefois que nous n’avons pas évité le précipice que constitue le projet de loi de finances de l’année. En ce début d’année, une soixante établissements sont déjà « dans le rouge » .

Le montant de la MIRES est en berne, des gels d’emplois s’annoncent alors que nous sommes en sous-encadrement massif. Quel sens y-a-t-il à vouloir plus d’autonomie pour des établissements bientôt quasiment tous sous tutelle rectorale ?

Sup-recherche UNSA maintient son exigence d’un budget capable de répondre aux espoirs de la jeunesse et aux défis des enjeux de la recherche nationale.

Sup recherche-UNSA s’est aussi associé à une motion portée par la FAGE relative à l’accès à l’activité physique et sportive et son développement dans l’enseignement supérieur et de la recherche.

Divers projet d EPE étaient examinés ce jour, celui de Brest, celui de Dijon et celui de Toulouse qui ont l’ambition de devenir l’Université de Brest, L’université de Bourgogne Europe et Toulouse Occitanie Université.

Notons que nombre de ces projets sont bâtis dans une certaine hâte pour rester dans les délais fixés par les textes, car aucun EPE ne pourra plus être créé après le 1er janvier 2025.  C’est peut-être pour cela que l’on note souvent une ambition et des regroupements parfois limités… Reste à savoir ce que ces derniers projets deviendront sur le long terme, et comment ces groupements arriveront à sortir de l’expérimentation…




Un ministre de plein exercice pour l’enseignement supérieur dans un contexte inquiétant.

La nomination de P.  Hetzel au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche ce 21 septembre permet de constater que, malgré des bruits inquiétants, notre secteur conserve un ministère de plein exercice.

Toutefois, cette nomination intervient dans un contexte anxiogène puisque qu’il se confirme que le budget prévisionnel est amputé de 500 millions d’euros par rapport à 2024 et que, dès lors, l’exécution de la Loi de programmation pour la recherche risque d’être compromise.

Fidèle à sa vocation Sup’Recherche-UNSA réaffirme son souhait de mener une action syndicale constructive et nous appelons plus que jamais à un dialogue social renouvelé.

Mais il semble certain que les perspectives budgétaires ne sont pas à la hauteur des enjeux de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Sup’ recherche UNSA pèsera de tout son poids pour obtenir des moyens suffisants pour l’enseignement supérieur et la recherche !

Ces crédits constituent des investissements absolument nécessaires à l’avenir de notre pays !




Sup’Recherche prend la parole en CNESER

Par tradition, le CNESER plénier de rentrée est l’occasion d’échanger sur un cap politique. De ce cap, cette année nous ne savons rien, faute d’un ministère de plein exercice à la date de la rentrée.

La seule chose dont nous sommes certains, c’est l’assurance de sombres perspectives budgétaires pour l’ESR, déjà durement touché l’année dernière. Dans le Projet Loi Finances 2025, pour la Mires (Mission Interministérielle Recherche Enseignement Supérieur), le plafond prévisionnel de dépenses prévoit 500 M€ de moins qu’en 2024…

Si le théâtre de l’absurde a ses mérites en littérature, il confine au tragique et au ridicule quand il s’agit de l’avenir de la jeunesse. Les étudiants méritent mieux, nos collègues méritent mieux, les établissements méritent mieux.

Sup- recherche UNSA gardera le cap d’un syndicalisme d’ouverture, exigeant face aux besoins et eux enjeux de  l’enseignement supérieur !




Ce que Sup’Recherche-UNSA attend pour l’enseignement supérieur et la recherche

Communiqué de Presse

Ivry-sur-Seine, le 18 juillet 2024

La dissolution de l’Assemblée nationale conduit à une recomposition des forces politiques de notre pays. Sup’Recherche-UNSA va continuer à défendre ses valeurs pour l’Enseignement supérieur et la Recherche (ESR). Il faut préserver notre secteur de toute fragmentation et commercialisation. L’ESR doit demeurer un service public ouvert à toutes et tous. La liberté académique et l’indépendance et la liberté de la recherche doivent être défendues. L’accès à l’enseignement supérieur doit rester universel et non discriminant.

Soucieux d’un syndicalisme constructif, voici les premières propositions et réflexions que Sup’Recherche-UNSA soumet au gouvernement à venir et aux parlementaires.

Mieux gérer l’argent public consacré à l’ESR

Les appels à projets, à manifestation d’intérêt sont devenus en quelques années un outil de financement de plus en plus important de nos établissements. Ainsi, pour financer leur recherche ou actualiser leurs enseignements, les enseignants-chercheurs doivent répondre à des sollicitations contraintes, de plus en plus sélectives et bureaucratiques. Ces méthodes «au coup par coup» engendrent des recrutements sans lendemain et une très grande difficulté à créer une vision stratégique et des actions sur le long terme.

Mieux gérer l’argent venu du contribuable passe par une simplification des procédures et une transparence accrue dans l’attribution de la dotation pour charges de service public. Celle-ci doit reposer sur des critères objectifs tenant compte des besoins des établissements au regard des missions de service public qu’ils assurent.
De plus, nous n’avons aucune vision globale de l’efficience des financements alloués par le SGPI, de l’utilité de ces centaines voire milliers ou millions de documents engendrés par ces projets dont les orientations et les évaluations échappent à la stratégie de notre ministère.

Sup’Recherche-UNSA demande à l’État un financement récurrent suffisant, seul moyen de libérer un temps de travail, toujours croissant, dédié à la recherche de financement, au pilotage de projets et aux bilans.

Évaluer l’efficience des dispositifs et des classements

Le 13 mars dernier, l’Université de Zurich, qui compte Albert Einstein parmi ses anciens docteurs, a annoncé, à la surprise générale, qu’elle « se retirait » des classements internationaux, qu’elle accuse d’être la source d’une inflation de publications dont la qualité décroît au profit du nombre.

Sup’Recherche-UNSA souhaite que l’État français invite les établissements de l’ESR à sortir de cette course au classement.

Dans cette même perspective, on peut discuter de l’efficacité de l’HCERES au regard de son coût. Même si ce travail permet un regard extérieur à chaque établissement et une vision décentrée de ses labos, cela ne se traduit pas suffisamment en termes de dialogue entre les établissements et la tutelle, notamment en ce qui concerne l’allocation de moyens, et en interne dans le cadre de la démocratie universitaire.

Sup’Recherche-UNSA demande donc une évaluation de l’efficience et de la plus-value apportée par des organismes comme l’HCERES, l’ANR et le SGPI.

Valoriser le doctorat

On constate une baisse du nombre de doctorants. Alors que la formation doctorale est la plus élevée dans le système éducatif, la fonction publique recrute peu ses hauts fonctionnaires parmi les doctorants et plus généralement le fait d’être titulaire d’un doctorat ou de mener un doctorat n’est pas reconnu dans la carrière des agents publics.

Sup’Recherche-UNSA demande une reconnaissance réelle du diplôme de doctorat dans la fonction publique et des voies d’accès dédiées aux docteurs pour l’entrée des écoles de la fonction publique, comme c’est le cas à l’Institut national du service public (ex ENA). Une des premières choses à faire serait de rétablir la voie d’accès dédiée aux docteurs en droit pour la nomination directe en qualité d’auditeur de justice à l’École nationale de la magistrature.

Pour conclure, Sup’Recherche-UNSA rappelle son attachement indéfectible à ce que l’Enseignement supérieur et la Recherche soient servis par des fonctionnaires d’État. Pour cela il faut que les discours politiques soient en cohérence avec les actes. Il est urgent que l’État s’engage en faveur de l’avenir scientifique et éducatif de la France.

Dépenser dans l’ESR,
c’est investir pour l’avenir.

Vous trouverez l’ensemble de nos mandats pour l’enseignement supérieur et la recherche dans la motion de congrès adoptée le 17 mars 2023 à Dijon

Sup'Recherche – UNSA

Contact :
Sup’Recherche-UNSA, 87 bis, avenue Georges Gosnat, 94 853 Ivry-sur-Seine cedex
• Jean-Pascal Simon, Secrétaire général, SG@sup-recherche.org
• Virginie Saint-James, Secrétaire générale adjointe, SGA@sup-recherche.org




Calendrier de qualification 2024

Les président.e.s d’universités et les directions des écoles doctorales ont reçu, le 9 juillet, un courrier de la direction des ressources humaines du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, leur annonçant que “le calendrier de la campagne de qualification avait été simplifié et adapté“. Las, on est une fois encore loin du “choc de simplification” en tous cas pour les acteurs de terrain.

Dans ce contexte, les écoles doctorales auraient eu jusqu’au 22 novembre pour établir les pièces nécessaires au dépôt du dossier de qualification. Une fois encore, la DGRH monte qu’elle ignore (ne connaît pas ou ne veut pas prendre en compte ? ) le fonctionnement des universités. De nombreux/ses doctorant.e.s ont d’ores et déjà prévu de soutenir en décembre comme beaucoup le faisaient jusqu’alors. Ce changement de calendrier, s’il était maintenu, va faire que ces doctorant.e.s ne pourront pas candidater dès la session 2025.

Sup’Recherche-UNSA a donc écrit à la DGRH et au cabinet de la ministre pour demander une modification du calendrier annoncé pour la session de qualification 2024-25.

Conscient de “l’émoi suscité dans la communauté universitaire par le nouveau calendrier de gestion liée à la campagne de qualification” la DGRH nous a répondu qu’elle faisait tout ” pour trouver une solution à la fois normalisatrice et tenant compte des contraintes de soutenance actuelles des doctorants.” et qu’un “nouveau calendrier devrait bientôt être annoncé.”

La mobilisation a été efficace puisque le 12 juillet dans la soirée le site du MESR annonce que :

La date limite pour finaliser le dépôt de dossier de candidature comprenant les pièces obligatoires varie quant à elle selon la date de soutenance de la thèse du candidat :

  • Pour les soutenances tenues jusqu’au 22 novembre 2024 inclus : la date limite pour finaliser le dossier de candidature est le 6 décembre 2024 ;
  • Pour les soutenances tenues du 23 novembre 2024 au 10 janvier 2025 : la date limite pour finaliser le dossier de candidature est le 17 janvier 2025.

source : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/calendrier-2025-des-qualifications-aux-fonctions-de-maitres-de-conferences-extensions-des-dates-de-96877

Sup'Recherche – UNSA

Image par Peggy und Marco Lachmann-Anke de Pixabay




Réforme de la formation des enseignants : «faire preuve de sens de la concorde et de l’apaisement»!

Le Conseil d’État a rendu un avis positif sur le projet de décret réformant le recrutement et la formation des enseignant. Pour Sup’Recherche-UNSA cela n’autorise pas pour autant la ministre de l’Éducation nationale à « pouvoir publier le texte dans les prochains jours » comme elle l’affirmait encore récemment sur France Info.

Plusieurs raisons à cela :

  • Le calendrier intenable : nos collègues des INSPE et des UFR concernés par les concours sont-ils privés de vacances ? Doivent-ils élaborer d’ici septembre des modules de prépara-tions à des concours dont on ne connaît que très mal les contours ?
  • Les moyens ne sont pas là : la DGSIP a clairement dit qu’aucun moyen ne serait débloqué pour ces nouvelles formations. Le Président Marcon a même conseillé aux universités de fermer les formations qui ne trouvent pas de débouchés professionnels pour se donner des marges de manœuvre !
  • Ce gouvernement n’a plus la légitimité à conduire des réformes : en ce qui concerne les élections, E. Macron reconnaît que « personne ne l’a emporté », cela impose de s’en tenir à la gestion des affaires courantes.

La publication de ce décret serait l’expression outre d’un déni de dialogue social, qui n’a pas eu lieu avec les Syndicats représentants les acteurs de l’Enseignement supérieur, mais aussi d’un mépris pour les enseignants pour qui la rentrée serait intenable et enfin d’un manque de considéra-tion pour les étudiant.e.s qui pour beaucoup risquent de ne pas se voir proposer une préparations aux concours.

Sup’Recherche-UNSA exige donc que, dans un sursaut démocratique, la ministre Belloubet ne publie pas ce texte. Ce sera « faire preuve de sens de la concorde et de l’apaisement (…) dans l’intérêt du pays » comme le demande E. Macron aux partis politiques.

Charité bien ordonnée commence par soi-même !

Sup'Recherche – UNSA

Lien vers notre communiqué de presse : 2024-07-11 CP SUPR FdE