Un discours de politique générale sans l’Université !

Mardi 1er octobre, le Premier Ministre présentait son discours de politique générale, entièrement placé sous le signe de la contrainte budgétaire.

Cette contrainte, nous la connaissons bien, car elle justifie un projet de loi de finances pour 2025 en baisse de plus de 300 millions d’euros par rapport à celle de 2024.

Si le Premier Ministre a évoqué « les professeurs, les éducateurs qui font tant d’efforts pour transmettre à nos jeunes le goût d’apprendre et l’esprit de citoyenneté «, il serait vain de chercher dans ce discours la plus petite mention à l’Université, aux étudiants comme aux personnels.

 Comment aborder les chantiers de l’avenir sans l’Université et le monde universitaire ?

Certes, Sup’ recherche-UNSA est attentive à l’appel au dialogue social contenu dans ce discours qui affirme que « la situation requiert un renouveau du dialogue social et une relation exigeante et constructive avec l’État , mais ce dialogue ne saurait se résumer à l’administration de la pénurie !

Nos établissements sont très massivement « dans le rouge », les personnels et les étudiants sont inquiets des mesures liées à « l’Acte II de l’autonomie » et de l’impact de la gestion par des COMP, le chantier de la formation des enseignants est en jachère, l’enseignement supérieur privé lucratif progresse…Pour toutes ces raisons, si dialogue social il y a, Sup ’Recherche-UNSA est prête à y prendre part !