La LPR : en attendant Godot
En cette fin d’année universitaire, il nous faut revenir sur quelques promesses de la ministre à propos de cette loi qui devait être le grand œuvre du ministère Vidal.
Dans ce numéro spécial de Sup’R-INFO nous faisons le point sur ce qui a été fait et ce qu’il reste à faire. Cette loi était annoncée comme un « mouvement sans précédent de revalorisations salariales au bénéfice de l’ensemble des personnels de la recherche et de l’enseignement supérieur. » (F. Vidal, Conseil des ministres du 22 juillet 2020).
De nombreuses mesures attendent encore leur mise en œuvre. Sup’Recherche-UNSA demande au gouvernement et à la ministre de faire en sorte que dans chaque université, dans chaque établissement de recherche les effets de la LPR soient perceptibles. La situation des universités devient intenable. Nous sommes en train de préparer la campagne d’emploi 2022, les gels de postes se poursuivent alors que les étudiants sont toujours plus nombreux.
« Le projet de loi permettra également, par un vaste chantier de simplification, de redonner du temps aux chercheurs et enseignants-chercheurs pour qu’ils puissent se consacrer plus largement à leurs travaux de recherche. » disait Frédérique Vidal, au Sénat (le 21/10/2020) comment pourront-ils le faire quand les heures complémentaires explosent ? Sans mesures rapides de refinancement de l’ESRI et notamment d’une augmentation significative et pérenne de la masse salariale des établissements, force sera de constater que le MERSI et le gouvernement n’ont que peu de considération pour le service public d’enseignement supérieur et de recherche, ses agents et les étudiants.
Sup’Recherche-UNSA a pris ses responsabilités dans les négociations avec le MESRI, nous attendons qu’il en soit de même de la part du MESRI en respectant ses promesses et investissant pour la jeunesse et l’avenir de notre pays.
Pour plus d’informations, lisez notre numéro du 5 juillet 2021