En CSA, Sup’Recherche-UNSA au service de la défense du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche

Le mardi 17 décembre, le CSA du MESR s’est réuni avec un ordre du jour assez chargé, qui a été modifié en cours de séance. En effet, le projet du plan national d’action pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes 2024-2027 a fait l’objet du dépôt de plus de 100 amendements par l’ensemble des organisations syndicales, ce qui a contraint le CSA à n’examiner que ce point de l’ordre du jour. Sup’Recherche-UNSA a voté pour l’adoption de ce projet de plan, considérant que les nombreuses avancées pour l’égalité professionnelle étaient bien supérieures aux améliorations que nous aurions souhaitées apporter.

En préambule, UNSA Education avait appelé de tous ses vœux le futur gouvernement à repenser le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui doit être considéré comme un investissement sur l’avenir et non comme une simple dépense. Par ailleurs, nous avons apporté notre soutien à l’ensemble des habitants de Mayotte, et notamment à l’ensemble de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche. Nous avons également rappelé qu’il était urgent d’investir dans les recherches transdisciplinaires et la formation pour faire face aux enjeux du changement climatique et de l’adaptation des populations aux phénomènes extrêmes.

 

Enfin, Sup’Recherche -UNSA a exprimé sa vive inquiétude après la déclaration faite par Antoine Petit lors de la convention des Directeurs d’unité le 12 décembre dernier, annonçant la création de « Key Labs ». Même si Antoine Petit affirme « que priorité ne veut nullement dire exclusivité », ces laboratoires bénéficieront d’un « accompagnement renforcé. Ces 25% d’unités, concentrent déjà 46% de des effectifs du CNRS. Les critères de sélection, les disciplines et instituts concernés, n’ont pas été dévoilés alors même que la liste des UMRs « privilégiées » semble déjà être établie. Pour Sup’Recherch -UNSA, cette priorisation va se faire au détriment des unités n’ayant pas le label « Key Labs » et va instaurer une concurrence malsaine entre les unités.