CTMESRI du 10 mars 2022
Lors de ce Comité technique nous sommes intervenus sur deux points : la mise en œuvre du financement de 10 000 € pour les CR et MCF débutants et le repyramidage.
Le rapport annexé au projet de loi de programmation de la recherche prévoit que : « tous les nouveaux recrutés comme chargés de recherche et maîtres de conférences se verront allouer une dotation de démarrage pour lancer leurs travaux » la ministre a annoncé à plusieurs reprises qu’il s’agissait de 10 000 €. Si certaines universités ont joué le jeu et mis œuvre la promesse de la ministre, ce n’est pas le cas partout dans certaines rien ne se passe, ainsi à Bordeaux Montaigne nos représentants se sont vu répondre que « les textes d’application ne sont pas parus, donc rien n’est mis en place pour l’instant » d’autres universités prélèvent leur dîme au passage si bien que la dotation devient 7500 € à Caen, 6000 € à Amiens et Dijon, 2000 € Clermont-Auvergne…
Nous ne comprenons pas qu’un engagement de la ministre à l’égard des personnels enseignant.e.s chercheur.e.s et chercheur.e.s ne soit pas tenu. Le baromètre de l’UNSA éducation montre année après année que confiance de ces agents à l’égard de leur tutelle ne cesse de baisser, ce qui se passe à propos de cette dotation ne viendra donc pas la renforcer.
Nous avons à plusieurs reprises alerté le cabinet sur ces faits sans réponse ni effet constaté, aussi nous demandons à la DGRH de faire en sorte que les établissements mettent en œuvre la promesse de la ministre.
Pour ce qui concerne le repyramidage, nous avons également signalé au cabinet des choix de sections de repyramidage un peu « étranges » dans une université où les sections CNU qui sont choisies ne correspondent pas à celle qui ont été identifiées comme déficitaires par la DGRH et que ce choix va à l’encontre de l’esprit notamment celui de permettre un rééquilibrage F/H.
Nous vous demandons d’intervenir auprès de la présidence de cette université et si besoin plus largement auprès des universités afin de leur rappeler l’esprit de ce dispositif. Les établissements vont très bientôt faire connaître les sections CNU dans lesquelles des repyramidages seront prévus pour les contingents 2021 et 2022. Nous demandons que ces informations nous soient transmises afin que l’on puisse voir si les deux premiers contingents conduisent réellement à un rééquilibrage des ratios MCU – PU dans les sections CNU les plus déficitaires et, si ce n’était pas le cas, de prévoir des dispositions pour pallier cela.