CNRS-UMR vous avez dit simplification ?
Le rapport Gillet insiste sur la nécessaire simplification de l’écosystème de la recherche et de l’innovation. La mise en place de nouveaux outils de gestion au CNRS montre l’urgence de cela. Nos collègues gestionnaires sont épuisés par les nombreuses difficultés liées à ces nouveaux logiciels. Ils se heurtent notamment :
- A l’impossibilité de réserver des billets, des locations de voiture et d’annuler les missions ;
- Des billets proposés beaucoup plus chers que les billets vendus hors marchés ;
- Une procédure trop complexe ;
- Une plateforme pas du tout intuitive :
- Un dépôt des justificatifs sur NOTILUS chronophage ;
- Des agents obligés de partir en faisant l’avance qui ne sont pas remboursés à leur retour ;
- Des demandes d’ordre de mission à faire plusieurs fois ;
- …
On constate de multiples bugs de la plateforme NOTILUS et il est impossible de contacter la plateforme pour résoudre les problèmes.
Sup’Recherche-UNSA demande que très vite toutes les dispositions soient prises pour pallier les dégâts humains (RPS notamment) engendrés par le déploiement d’applications visiblement non fiables.
En ce qui concerne les missions, demandes de justificatifs multiples et variés, d’utiliser « les » marchés (avec des coûts finaux élevés)… donne le sentiment d’une défiance de la part de l’employeur à l’égard des personnels.
Pour que la France reste « une grande terre scientifique [1] » il faut commencer par doter les unités de recherche d’outils fiables et de moyens humains et financiers à hauteur de cette ambition et faire confiance aux agents qui font toujours en sorte que les moyens financiers soient utilisés de manière optimale.
[1] Propos de la ministre Retailleau au congrès de France Université, le 31/08/23
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